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Béji Caïd Essebsi qui crie, Noureddine Bhiri qui sourit
28/12/2016 | 15:12
2 min
Béji Caïd Essebsi qui crie, Noureddine Bhiri qui sourit

 

C’était un point de presse ordinaire improvisé ce matin du mercredi 28 décembre 2016 en marge de la visite de Béji Caïd Essebsi au chevet des blessés des accidents de train. A quoi sert un point de presse ? A poser des questions par les journalistes et obtenir des réponses par les politiques. Les journalistes ont posé leurs questions, mais Béji Caïd Essebsi n’avait pas de réponses. Et quand un politique n’a pas de réponse, il élève la voix, il crie. Une intimidation qui peut passer parfois, mais pas d’autres.

 

Ce matin, l’intimidation de Béji Caïd Essebsi devant les journalistes est passée. « Alors si toi t’as pas compris, je n’y peux rien ! Pas la peine de comprendre ! », a crié BCE devant un journaliste.  « Tu es d’où toi ? Tu n’aurais pas dû être là ! », s’est exclamé le président devant un autre d’Attessia.

Attessia, la chaîne de Moez Ben Gharbia qui a grandement participé à l’élection de BCE en 2014 et à faire chuter la troïka et les islamistes.

Les islamistes, justement. Il y avait Noureddine Bhiri ce matin, ancien ministre de la Justice et député sur la circonscription de Ben Arous où a lieu l’accident. Il était juste derrière BCE en train d’observer la scène avec un long sourire. Très long sourire de revanche sur la façon avec laquelle BCE traite les médias qui l’ont servi…

 

C’aurait été la troïka, il y aurait eu une mobilisation, un tollé, voire une grève générale pour défendre la liberté d’expression et le droit constitutionnel des journalistes de faire correctement leur travail sans être humiliés. Mais ça, c’était sous la troïka… La scène est passée sous silence, la présidence de la République a diffusé la vidéo du point de presse, mais après avoir soigneusement monté la scène pour couper les passages de BCE qui crie et de Bhiri qui sourit.

 

R.B.H.

 

28/12/2016 | 15:12
2 min
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Commentaires (27)

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LARIO
| 30-12-2016 09:48
Bajbouj a eu ce qu'il a voulu, il a tout fait pour étre président,il a eu la confiance de la majorité des tunisiens, seulement 10% de son "programme" a été réalisé jusqu'à ce jour, actuellement sa principale devise est : - aprés moi le déluge , débrouillez-vous et advienne que pourra. L e TUNISIEN est par essence optimiste et patient, éspérons le meilleur que le pire, le chemin est trop long et plein d'embuches, il nous reste que de retrousser les manches , viser juste et concrétiser les attentes du peuple avec lucidité et courage, et selon des agendas réalistes et bien étudiés. L'avenir nous dira et que DIEU nous viendra au secours

Mansour Lahyani
| 29-12-2016 16:57
90+10=100, bravo, vous savez compter ! Cependant, la présence de BCE n'est pas obligatoire pour que les pseudo-journalistes se délestent de leur pseudo!

welles
| 29-12-2016 14:15
Par rapport à la vidéo rien de méchant n'a été dit; les journalistes insistent sur leur métier; le président contre attaque en affirmant que ce n'est ni le lieu(hôpital)ni le moment de discuter des règles et des lois. Quoi de plus normal!!!

observator
| 29-12-2016 12:37
et plus respectueux de la Constitution que ces journalistes.
On lui demandent quelles sont les décisions à prendre alors que constitutionnellement c'est de la responsabilité du gouvernement et de non du Président de la République.
Normal ces journalistes réfléchissent comme au temps de la dictature. Le Président fait tout pense pour tous.
Et BCE avait raison de les ridiculiser.
C'est pourquoi tout le monde en rit.

sassi
| 29-12-2016 12:09
je ne défends pas BCE mais il y a maintenant des journalistes qui posent des questions bidons hors jeux meme impolis soit disant de la liberté d'expression

observator
| 29-12-2016 11:47
moi aussi, j'en "ris".
Sur les images, on voit la ministre de la Santé qui rit la première et approuve le Chef de l'Etat en faisant un signe de la tète.

observator
| 29-12-2016 10:22
aujourd'hui il y aurait un tollé indescriptible contre le "tartour" mais là pratiquement silence de ces pseudo-journalistes. Vous le dites vous même Ben Gharbia a participé à l'élection DE BCE et celui sait comment remercier ces mercenaires.
Et vous reprochez à Bhiri d'en rire.
Quelle logique quelle faillite professionnelle ?

st just!
| 29-12-2016 10:04
Il ne faut pas esperer grand chose tant que Bhiri est la. Avec tous les malheurs et les degats que ce type a fait subir a la justice tunisienne, il est toujours la souriant : un sourire moqueur de tous ces tunisiens naif qui continuent a croire en une tunisie meilleure.

bouglagem
| 29-12-2016 09:15
On constate chez certains journalistes une diarrhée verbale sans commune mesure
avec les événements que ce soit sur les
journaux ,aux radios ,ou bien à la télé
C'est un manque de maturité et de professionnalisme inquiétant
Les infos sont souvent diffusées à la va vite sans recherche ou d'investigation de leur source
chacun y va de sa version et sa sensibilité .Aucune objectivité ni
honneteté intellectuelle il font
souvent gonfler une rumeur non fondée
propagée par un malotru pour juste
manipuler les opinions
Mesdames et Messieurs le journalisme
vrai exige un travail de profondeur
exigeant il faut être consciencieux
et surtout ni partisan ni manipulé
Ce que l'on voit à la télé le soir est
souvent une véritable mascarade indigne
et comlétement à coté de la plaque

Thirsday
| 29-12-2016 08:56
sans pour autant défendre Noureddine Bhiri (que je ne partage nullement les positions), mais après avoir vu la séquence à la télé, je pense qu'il ne s'agit pas d'un sourire délibéré, mais plutôt un sourire que tout un chacun peut faire pour tempérer et apaiser l'impact de l'attitude quand même verbalement agressive du Chef de l'Etat, qui sans peut être sans s'en apercevoir, criait sur le ou la journaliste de la chaîne tv qui l'intervievait.