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Béji Caïd Essebsi : L’Accord de Carthage ne peut être applicable en tout temps !
13/03/2018 | 12:40
2 min
Béji Caïd Essebsi : L’Accord de Carthage ne peut être applicable en tout temps !

Lors de la réunion des signataires de l’Accord de Carthage tenue ce mardi 13 mars 2018, le président de la République, Béji Caïd Essebsi a déclaré : « Cette réunion est une occasion pour remettre les choses dans leur contexte, à une période où tout le monde parle et amplifie les événements. Ce que j’ai à dire, je le fais au grand jour ». Il a ainsi évoqué les déclarations qu’on lui impute lors de certaines rencontres, en niant tout ce qui se dit autour : « Je n’ai pas le temps pour tout ceci. Mon temps, je le passe à servir mon pays, étant le premier président élu par le peuple ».

 

A propos du principe de l’union nationale, le chef de l’Etat a affirmé que la Tunisie a besoin de tous ses enfants sans exception : « Je suis contre l’exclusion et j’ai été critiqué pour avoir initié le consensus, source de 60% de nos problèmes selon certains. Ces critiques ne me dérangent pas ! ». BCE a tenu à condamner la prolifération des ragots tout en soulignant : « Je le dis et redis, l’union nationale n’a pas lieu d’être sans l’UGTT et l’UTICA ! Il n’a y pas de politique sans le volet social ».

 

Béji Caïd Essebsi a par ailleurs rappelé la situation difficile que traverse le pays, assurant qu’il était vain de le répéter et qu’il faudra trouver des solutions : « C’est à nous tous autour de cette table et même en dehors de les trouver. Nous avons ouvert le cercle à d’autres composantes, sauf que celles-ci ont préféré se retirer pour des raisons inutiles à expliquer ».

 

Cette réunion des signataires est une occasion pour dialoguer comme d’habitude, avec clarté, sérieux et objectivité, annonce le président de la République : « Ainsi, nous avons demandé aux participants de nous présenter leurs propositions inscrites dans l’Accord de Carthage dont est issu le gouvernement. Mais cet accord ne peut être applicable en tout temps. De nouvelles donnes peuvent survenir ce qui ne pousse à actualiser ce que nous avons entrepris ».

M. Caïd Essebsi relève que parmi les partis, seul Nidaa Tounes a avancé de nouvelles propositions, suivi par Ennahdha hier. « Il nous faudra donc discuter de toutes les propositions et trouver un dénominateur commun, fixer les priorités. Il y a l’important et il y a l’essentiel. On peut avoir des différends à propos de l’important, mais pas sur l’essentiel. Maintenant, il est nécessaire que nous mettions en place une démarche à suivre ».

 

I.L

13/03/2018 | 12:40
2 min
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Commentaires (6)

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déjà-vu
| 14-03-2018 13:03
1- Le fondateur.
2- Le bâtisseur.
3- Le destructeur.
Ibn Khaldoun.

#laazouza hazha louèd...

takilas
| 14-03-2018 03:38
Accord de quoi ? Avec les sabotages de nahdha. Maintenant, il faut tout refaire et repartir (mieux vaut tard que jamais) sur les bases qui auraient dus se réaliser dès le départ , à commencer par dissoudre l'ARP qui n'a plus raison d'être, d'autant plus que les députés sont souvent absents d'une part, et qui n'ont plus aucun rôle sauf de magouiller et de saboter le gouvernement d'autre part.
Et puis les députés de nahdha ne présentent que pour soutenir les incompétents ministres qu'ils ont imposés au chef du gouvernement, ou pour dénigrer tout ce qui peut améliorer l'économie tunisienne. Et si l'on rajoute soit les interminables sabotages par les grèves et les blocages des productions industrielles à toutes ces contrainte, que reste-t-il comme apport à l'?tat ? Rien.
Cela veut qu'en fin de compte que le complot planifié par nahdha depuis leur défaites électorales s'est concrétisé à souhait, d'autant plus que la voie était propice soit par la passivité de Nida Tounis ou des menaces de bluff de quelques membres de nahdha aidés la plupart du temps par des syndicalistes ou les membres d'une organisation (destructrice) dite de "vérité et de dignité ", tous traîtres et qui complètent contre le pays tunisien, et ce afin d'y mettre main basse, avec leur plan diabolique préconisé depuis leur séjour à Londres, Paris et Qatar avant 2011.

A4
| 13-03-2018 17:38
LE VIEUX (2)
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Août 2017

Notre petit vieux est sénile
Il n'est plus du tout dans le coup
Il s'est montré très malhabile
En ne maîtrisant rien du tout
En s'entourant de gens débiles
Et de fistons à moitié fous

Le petit vieux est un vendu
Qui pactise avec le diable
Qui dévore le fruit défendu
Bien en cachette sous la table
Qui nous dessine des voies tordues
Aux désastres implacables

Il y va au pas des traîtres
Qui ne font jamais de cadeau
Qui ne pensent qu'à leur bien-être
En vous coulant votre radeau
Qui sont prêts à tout promettre
Puis vous poignardent dans le dos

Il y va d'une main tremblante
Dans un gant de compromission
Avec une voix haletante
Nous balbutiant sa reddition
Amère débâcle humiliante
Abandon et renonciation

Moi ma voix est partie au loin
Vers Jupiter ou Saturne
Pour cacher son amer chagrin
Avec des gens taciturnes
Sans discours de stupides babouins
Sans mensonge et sans urne

Ma voix à moi est bien morte
Comme meurent les espoirs trahis
Les feuilles que le vent emporte
Vers de noirs horizons haïs
Où l'on voit claquer les portes
Des coeurs de tristesse envahis

Une voix ça se cultive
Demande rêve et grand dessein
Mérite pour rester bien vive
Lueur d'espoir même lointain
Ma voix est à l'autre rive
Et vous en êtes l'assassin !

Abir
| 13-03-2018 15:03
Béji sollicite le besoin de la Tunisie à tout ses enfants pour s'entre aider,on peut faire appel à ceux qui sont en Syrie et en Iraq,pour faire sortir la Tunisie de cette merde que leur père l'a commencé !!!!!

kameleon78
| 13-03-2018 12:53
BCE est assez intelligent pour comprendre que Ghannouchi et la Nahda profitent de cet accord de principe pour lui mettre des bâtons dans les roues quand le président n'agit pas dans leurs intérêts. BCE n'est pas dupe, il doit en même temps les accepter à sa table et en même temps les tenir à distance, c'est assez difficile comme exercice, chacun des deux protagonistes défendra bec et ongles l'intérêt de son camp donc l'alliance se fera au cas par cas et non un accord global de gouvernement. Je vous donne un exemple simple et facile à comprendre : Nidaa Tounès ne soutiendra pas la Nahda lors du vote pour le maintien ou pas de l'IVD, dans ce cas de figure, chacun défendra ses intérêts et surtout aura un oeil sur ses électeurs (Municipales. élections générales de 2019).

BCE avec ce régime parlementaire doit jouer au plus fin avec un Ghannouchi fourbe et revanchard qui l'attend au tournant. Chacun attend un faux-pas de l'autre pour reprendre l'avantage, moi je pense que BCE doit tenir bon et ne pas céder aux injonctions du Gourou qui exige de façon subtile, l'éviction de Youssef Chaed. Si BCE cède c'est qu'il aura définitivement perdu la partie, c'est Ghannouchi qui impose à BCE le gouvernement et celui-ci ne fera qu'obéir et cela pourrait aller jusqu'aux élections générales de 2019.

Reste l'épine UGTT, un autre problème, avec ce système parlementaire et l'implication de la cellule syndicaliste dans le jeu politique cela complique les choses, BCE est pris entre deux feux : La Nahda revancharde et l'UGTT ambitieuse, c'est ce système parlementaire imposé par la la Nahda en 2011 qui veut ça, nous ne sommes pas sortis de l'auberge, nous resterons dans l'instabilité politique avec toutes les conséquences dans l'économie du pays, moi je ne vois pas le ciel s'éclaircir sur la Tunisie, au contraire, des nuages noirs nous menacent.

amine
| 13-03-2018 12:18
A force de chercher le consensus et les accords on tombe dans le piège des anciens régimes: l'unanimité des opinions.
Dans le passé elle était forcée.
Dans le présent on la cherche sans la trouver et on patine en marche arrière.
Alors revenons à l'essentiel: l'équipe qui réussit a une vision, une politique, des objectifs, une stratégie et surtout un leader et surtout (ce qu'on oublie) agit sans perte de temps (a l'opposé de l'immobilisme dont on souffre).
On a parlé à tort et à travers pendant 7 ans, on a cherché la polémique et la destruction de l'autre, on a tergiversé sur tout et n'importe quoi et on a tout fait pour servir des intérêts personnels.
Il faut prendre conscience qu'on n'est pas équilibré et qu'il est impossible de sortir du pétrin sans soit:
1/ se réveiller.
2/ subir une catastrophe.
La dernière option offrant une garantie très minime de surmonter nos difficultés, le meilleur choix reste la première.
Alors quelques gifles à ceux qui les méritent sont les bienvenues.