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Béji Caïd Essebsi : J'ai appris que Ben Ali voulait revenir en Tunisie
14/12/2017 | 17:32
3 min
Béji Caïd Essebsi : J'ai appris que Ben Ali voulait revenir en Tunisie

 

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a accordé, aujourd’hui, jeudi 14 décembre 2017, une interview au journaliste, Marc Perelman, diffusée sur la chaîne France24, durant laquelle il est revenu sur plusieurs questions faisant le point de l’actualité.

 

Dans un premier temps, le président de la République est revenu sur la décision du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël affirmant que «  L’administration américaine avait un plan de paix israélo-palestinien, mais je crois qu’il minait son existence. Jérusalem n’est pas uniquement une question israélo-palestinienne, elle concerne tout le monde arabo-musulman. Quel que soit le processus de paix envisagé, la question de Jérusalem devait être négociée par les deux parties à la fin d’un processus. La décision du président Trump a changé les paramètres », assure-t-il.

Et d’ajouter que cette décision ne tue pas l’espoir de paix : «  L’espoir fait vivre. Cependant, cette décision rend difficile d’y parvenir par la négociation. Certes, les Américains sont les amis d’Israël, mais il ne faut pas oublier qu’ils sont la première force mondiale. Cela dit, cette décision permettra à Israël de poursuivre sa politique du fait accompli. Les Américains ne seront pas les ennemis du monde musulman, mais ils perdront leur crédibilité sur le terrain».

 

D’autre part, le président de la République est revenu sur la question libyenne, assurant que l’expérience tunisienne n’est pas exportable, puisque chaque pays possède ses spécificités : «  Nous n’avons pas peur de la situation en Libye, mais nous avons eu beaucoup de troubles. Nous avons 450 Km de frontières qui sont mal surveillées, à cause des échanges quotidiens. En réalité, nous n’avons pas de frontières avec la Libye, mais l’absence d’Etat et la présence des milices multiples ne facilitent pas les choses ». M. Caïd Essebsi a souligné que les interventions extérieures ne peuvent pas résoudre les difficultés, puisque le problème principal reste l’absence de l’Etat.

 

Dans un autre contexte, il a abordé le volet sécuritaire local. Il a, donc, affirmé que la Tunisie est parvenue à mieux maîtriser la situation, précisant que la vigilance reste de mise. «  Cela dit, nous devons reconnaître l’aide des pays amis dans ce domaine, notamment, l’Allemagne et les USA pour combattre le terrorisme ».

Il a, également, indiqué que la Tunisie a accueilli près de 800 terroristes revenant des foyers de tension assurant qu’ils ont été traité en tant que tel et qu’il n’y a aucun soucis à ce niveau.

 

Par ailleurs, le président de la République s’est penché sur les relations bilatérales avec la France, assurant qu’elles ont, toujours, été bonnes, voire même privilégiées. «  La visite d’Etat du président, Emmanuel Macron est une réponse à notre visite effectuée en 2015. Elle s’inscrit dans le cadre de la continuité de l’Etat. Nous ferons notre maximum pour le recevoir au niveau qu’il faut ».

 

Au final, M. Caïd Essebsi a révélé qu’il a appris que l’ancien président Ben Ali voudrait revenir en Tunisie : «  J’ai appris que Ben Ali voudrait revenir en Tunisie. S’il revient, il sera traité comme n’importe quel autre citoyen tunisien. En tous cas, nous acceptons son retour puisqu’on ne peut refuser à aucun citoyen tunisien de revenir à son pays. Cela dit, il sera présenté devant la justice. Nous n’avons pas d’autre choix ».

Et de conclure que la démocratie est un acquis indiscutable pour la Tunisie, soulignant qu’il est impératif de garantir l’évolution de la femme pour assurer le développement du processus démocratique.

 

S.H

14/12/2017 | 17:32
3 min
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Commentaires (31)

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Tounsi blid
| 18-12-2017 00:32
Il ne manque pas de culot!mais attention car il doit encore avoir des leviers pour se remettre au pouvoir!
Sa belle famille constituait une véritable mafia , incrustée a l' économie du pays. Ils avaient des participations partout et toucher
Des dividendes sans même investir et lespots de vins avec les entreprises étrangères.
Une vraie couscous connections locale avec dans le rôle de pape renna .don Corleone mr ben Ali !....

GIGI
| 17-12-2017 00:45
La Tunisie a souhaiter a son indépendance pour vivre la démocratie.
Une démocratie non préparer dans leur comportement, leur vision,leur culture.
L'influence Facebook a aggravé ce cas.
Juste pour dire que les moutons ont besoin de leur BERGER et le BERGER de ses moutons.
Et comme dis l'expression l'herbe est toujours plus verte ailleurs mais les moutons après avoir vu les loups retournent dans l'enclos.
Le BERGER est heureux de les voir revenir.
Le peuple TUNISIEN est il près a accepter leur Président et reconnaître et chacun respectivement reconnaître sa part d'erreur pour avancer ensemble et créer ensemble L'ÉTAT UNIS ARABE.
Il y a l'Europe, les États unis d'Amérique, La RUSSIE et a quand l'union parfaite des ÉTATS AFRICAINS d'abord et le reste pour contrer l'économie mondiale et la crise éternelle de ces pays.
Désolé pour la métaphore, tout mon respect au peuple TUNISIEN mais réfléchissez par vous même et reconnaître ses erreurs est la plus belle récompense pour avancer.
Bonne JOURNÉE


EL WOUAFFY Y
| 15-12-2017 22:15
Qu'est ce vous entrain de commenter ! c'est le bouleversement de la vérité tout le monde reconnait que l'ancien président Ben Ali était un vrai président qui avait semait la peur dans les rangs des chacals qui voulez démolir l'état profond par mes respect vous étiez hors sujet ou bien vous étiez pas un ou une Tunisien .
Ben Ali est notre maître que nous obligeons de le respect au temps qu'ancien président car les 23 de pouvoir ne pourront pas être effacé d'un éponge il garde toujours la fonction d'un président je conseil auparavant quand vous voulez citer Ben Ali il faut le qualifier de SIDNA Ben Ali malgré qu'il est un Tunisien ( Sahly) mais pour des raisons de respect en le peut pas le classer avec des Tunisiens ordinaires ainsi que l'actuel président B C E quand il quittera le pouvoir en pourra pas le qualifier d'un simple Tunisien comme les autres .
Dommage Si Ben Ali n'était pas l'ami de Kaddafi il ne quitterait le pouvoir de cette façon car son limogeage et son l'éloignement du continent était stratégiquement pour chuter le régime de Kaddafi .

Lion
| 15-12-2017 18:16
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Jo
| 15-12-2017 17:35
La
Tunisie est devenue pire que sous Ben Ali ce pays part en couille

TeTeM
| 15-12-2017 17:33
BCE a raison sur toute la ligne à un détail près. Jerusalem n'est effectivement pas qu'une question arabo-musulamne. Il s'agit d'une ville sainte pour les 3 grandes religions.

Mettre cette ville sous l'autorité de l'ONU me semble finalement la meilleure des solutions. La ville ne serait alors ni à Israël, ni à la Palestine. Cette question résolue, on aurait alors une vrai chance de voir naître un état Palestinien...

TeTeM
| 15-12-2017 17:31
Non mais regardez vous à changer d'avis au grès du vent pour arriver finalement à lécher le derrière d'un dictateur que vous avez tant décrié. Le pire dans tout ça? C'est que si on vous le remet vous ne seriez toujours pas content et que vous y trouveriez encore à redire !

Ben Ali? Vous avez déjà oublié les opposants en prison ou assigné à résidence (ndlr : la honte que l'on s'est tapé avec l'affaire Ben Brick...). Vous avez déjà oublié l'économie mise sur coupe réglé avec le rackette de la Leila Family? Vous avez oublié les magouilles constitutionnelles visant à permettre ZABA de garder le pouvoir via des élections truquées digne d'un république bananières que nous avons été (98% mais quelle blague !!).

Le terrorisme? Dois-je vous rapeller que c'est sous ce même ZABA qu'a eu lieu le seul attentat en Tunisie visant la communauté juive (contre la synagogue de la Ghriba en 2002!).

La faim vous aura définitivement rendu amnésique !

Zohra
| 15-12-2017 17:18
https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2011-3-page-113.htm

Je ne suis pas illuminée loin de là
Je vous la laisse

Achithom

Le Patriote
| 15-12-2017 17:03
Il y a une enigme dans l exercice de sa fonction.Ben Ali en tant que premier ministre a recu l ordre de Bourguiba d eliminer Ghannouchi,car Bourguiba savait le grand danger qu il represente pour la Tunisie,et chaque rencontre Bourguiba lui demandait as tu tue Ghannouchi..??? Ben Ali executa son plan du 7 novembre 1987,s empara du pouvoir et offert toute sa liberte a Ghannouchi qui a choisi un exil en Angleterre apres etre passe par d autres pays qui n en voulait pas. La question: qui a sauve Ghannouchi...? Ben Ali n etait il pas qu un executant d un ordre.....qui a mene au 7 Novembre
et la vie sauve de Ghannouchi....les memoires de Ben Ali ou les archives de la CIA nous eclaireront peut etre..les 30 ans viennent de s ecouler et aux chercheurs de visiter les bibliotheques du congres Americain.

EL WOUAFFY
| 15-12-2017 16:53
Effectivement e le Royaume chérifien pourra accueillir ce brave homme un président qui avait assumé le pouvoir avec sérieux pour que ses frères les Tunisiens vivaient dans une situation digne plein de stabilité dans tous les secteurs sociaux ; sécurité la preuve la Tunisie était classée parmi les pays les plus pesants pleins de prospérité je défis qui dit que ce brave homme avait fallait dans son devoir durant les 23 ans de présidences .
Si Le Maroc acceptera l'accueille de Ben Ali tout simplement parce que ce Royaume reconnaît la valeur des fidèles et leurs poids dans la société .
Il me semblait que l'ancien président Ben Ali était l'ami incontestable du Roi Hassan Dos qu'il avait apprécié sur la qualité de sa gérance quoique le bras de fer était présent de plusieurs avantages que peuvent être les Tunisiens et Tunisiennes ont le reconnaître dernièrement .
En tous les cas son successeur l'actuel président Badji Caïd Essebsi ne pourra pas le nier car ici il s'agit de la compétence de 23 ans .
Oh la son excellence B C E n'a pas évoqué le cas des beaux-frères de l'ancien présidant les nobles fils de Si Mohamed Trablsi ceux qui participaient massivement dans l'évolution de l'économie du pays quoique ce sont des Libyens d'origine apparentent à une tribu nombreuse généreuse et guériére qui occupent une grande partie de Ben Ghazi Libye ceux qui ont semé la peur dans les rangs de la mafia de L'Italie sur son propre sol durant la période de l'occupation de L'Italie de la Libye et même Abdelhakem Belhadj donne une grande importance à cette Tribu il le respecte beaucoup .