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BCE veut réviser la loi électorale, pas la Constitution !
20/03/2018 | 13:16
3 min
BCE veut réviser la loi électorale, pas la Constitution !

 

Le président de la République a adressé un long discours à la Nation ce mardi 20 mars 2018 au Palais de Carthage à l’occasion de la cérémonie de commémoration du 62eme anniversaire de la fête de l’Indépendance.

 

Devant l’ensemble des ministres, des hauts responsables civils et militaires de l’Etat, des hommes de médias et des représentants des partis (on notera toutefois l’absence remarquée de Moncef Marzouki et Hamma Hammami), Béji Caïd Essebsi a annoncé une initiative de réviser la loi électorale « avant les prochaines élections municipales ».  Une commission se penchera à partir de demain sur la question a annoncé BCE. Toutefois, il n’a pas dévoilé les points dans la loi qu’il souhaitait réviser.

 

 

Par ailleurs, si le blocage concernant les élections de la future Cour constitutionnelle persiste, BCE a affirmé que « le gouvernement n’hésitera pas à proposer une modification de la loi organique n°2015-50 du 3 décembre 2015, relative à la Cour constitutionnelle », le but étant de faire baisser la majorité requise pour faire élire les 4 futurs membres, d’une majorité qualifiée des 2/3 des membres de l’ARP à une majorité absolue (plus de 50% des députés). La présence d’une Cour constitutionnelle permettrait au président de la République de proposer une révision constitutionnelle.

 

Evoquant la Constitution du 26 janvier 2014,  le président de la République a indiqué que celle-ci était « imparfaite, mais qu’il ne proposerait pas d’initiative pour la réviser, car cela ne serait pas bon pour la stabilité juridique d’un pays » a-t-il expliqué. Toutefois, il a mentionné le fait qu’il n’a pas participé à sa rédaction et qu’il ne partageait donc pas tous ses articles, ouvrant timidement la porte à une révision constitutionnelle dans le futur.

Aussi, le président de la République a déclaré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour  accélérer l’adoption du Code des collectivités locales. 

 

Sur un autre volet, BCE a qualifié la situation économique du pays de difficile, ce qu’il explique par plusieurs indicateurs : « La masse salariale a doublé, le déficit commercial s’est aggravé, il y a eu une dépréciation du dinar, une augmentation du taux de chômage et un ralentissement du taux de croissance » a-t-il déploré.  Pour redresser la situation du pays, il invite toutes les parties au travail. Il a tenu à rassurer l’UGTT concernant les orientations sociales de la politique Etatique : « une bonne politique économique doit prendre en compte les aspects sociaux » a-t-il déclaré.

Le président de la République a également lancé un avertissement aux partis politiques, les invitant à cumuler leurs efforts pour sauver le pays : « les élections viendront après ! » a-t-il affirmé.

BCE  a en outre relevé un contraste entre l’image « rayonnante » dont jouit la Tunisie à l’international ( il a lu des extraits de lettres adressés par Donald Trump et Emmanuel Macron pour féliciter la Tunisie à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance), et le pessimisme ambiant qui règne dans le pays.

 

Le chef de l’Etat a indiqué que la Tunisie est un Etat de droit, qui est géré par un gouvernement d’Union nationale issu de l’Accord de Carthage, auquel ont participé toutes les sensibilités politiques du pays : «  On est contre l’exclusion » a martelé le président de la République. A ce titre, il considère que les partis politiques qui se sont retirés du processus de Carthage « ont commis une erreur ».

 

Enfin, le président de la République a affirmé que la Tunisie est un Etat souverain et indépendant depuis 62 ans, « n’en déplaise à tous les détracteurs » (en référence aux récents documents dévoilés par l’Instance Vérité et Dignité concernant une exploitation française des ressources naturelles tunisiennes). Il a aussi fustigé les déclarations de Samia Abou, estimant qu’elles sont inacceptables. La députée ayant qualifié Béji Caïd Essebsi de chef de la mafia…

 

N.B.G

20/03/2018 | 13:16
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Commentaires (25)

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anis
| 21-03-2018 08:42
Stp cesses de qualifier les nahdhaouis d'incultes et d'incompétents et regarde la réalité en face !
Ils continuent à administrer le pays depuis la révolution, à dépouiller l'opposition, à manipuler la société civile, à manoeuvrer ton petit esprit, à détourner ton attention, à t'exhorter sur des sujets annexes, des guets-apens pour te faire courir, t'épuiser, te décharger de tes forces, de faire de toi un faux-patriote, déconnecté du monde, emprisonné sur les réseaux sociaux ou sur les murs de BN, un imbécile heureux, un couillon qui ne rate pas une occasion pour descendre manifester à l'avenue Habib Bourguiba, drapeau sur le dos, slogan sur son teeshirt et un flux de selfies pour mémoriser cette bêtise humaine !
Réveillez-vous merde, Bouquinez, améliorez votre minable niveau culturel, c'est votre seule issue pour connaitre votre adversaire et réussir à le neutraliser.

Abir
| 21-03-2018 08:36
Votre président,dans chaque discourt,il vous promet une commission pour résoudre tel et tel problème,alors que cet homme sait très bien que les commissions sont faites pour s'en fuir de toute solution,un président qui a passé deux ans de son manda à baratiné et prendre son peuple pour des adolescents ne peut être fier de lui,les électeurs de Gannouchi, euxils peuvent être fiers de leur élu,lui au moins il est occupé à réaliser ses promesses, difficilement mais positivent,par contre ce président il fait tout pour contrer ses électeurs !!!!!

takilas
| 21-03-2018 01:11
Il est clair que tant les incompétents et incultes de nahdha sont là, rien ne peut fonctionner.
Ce pays tunisien va perdre beaucoup de temps parce que nahdha insiste à dominer et envahir Tunis par ses milices et ses partisans sudistes soudoyés Et sans niveau d'instruction et sans compétence ; leur seul souci et leur seul objectif c'est d'être à Tunis alors qu'à tournis les citoyens sont en chômage et sans travail ni recrutement (on se demande d'où viennent ces 15 % de recrutés annoncées récemment ?
Ces gens-là ne veulent pas travailler dans leur région, d'autant plus qu'ils se savent incompétents, et ils démontrent que les commodités exceptionnelles réalisées à Gabes et à Mednine ne sont utiles que pour les sédentaires, les âgés et les retraités de ces villes qui ne comportaient au temps de l'indépendance qu'une infime population, et que rares d'entre eux se sont intéressés à l'enseignement et à la formation (malgré les aides de toutes sortes obtenues de la part des originaires des autres regions) pour qu'un certain débile nommé Mohamed Salhi (régionaliste sans équivoque) a présumé qu'ils pouvaient être ministres, et que sa bassesse l'a même menée à s'associer avec des malades pour soi-disant écrire un livre, certainement (d'après sa mentalité saugrenue dévoilée dans une télé) destinée à la propagation et l'expansion de la haine qu'il n'a cessé de manifester lors de l'émission télé aux hommes du savoir et les instruits qui faisaient partie après l'indépendance des gouvernements composés par des illustres, des patriotes et des compétents ; on ne peut imaginer jusqu'où la haine Peut atteindre une telle ampleur tout comme celle de la minable Sihem Ben Sedrine comme dit le proverbe tunisien :
" ils mangent le fruit et insultent le pourvoyeur ".
Et tout ce background infecté va créer beaucoup de tracas et d'embrouilles dans l'avenir, avec ces minables agressifs, car on ne rentre pas dans une ville comme Tunis (pourtant historiquement accueillante à tout le monde) avec cette mentalité terroriste d'envahisseur et de colonisateur pour se débarrasser des originaires de Tunis de cette manière de haine et d'envie instaurée par Ali Larayadh (et son comportement indécent et inhumain lors de la célébration du 9 Avril et de la chevrotine lancée aux visages d'innocents) et nahdha lors troïka, la preuve il a permis (par pique aux tunisois et autres villes du peuple) le recrutement anarchique de centaines de milliers de sudistes destinés d'une part à le soutenir (et sa on cela de nahdha) lors d'éventuelles élections, ou d'autre part de ne laisser aucune chance aux originaires des autres régions de travailler à Tunis.
Une révolution de bandits, de provocateurs aux conflits, d'incitateurs à la haine et ce par incroyance et mécréance etcde reniement à leur destin divin malgré leur (tous les nahdha) niveau d'instruction et de formation précaire.

Monia
| 20-03-2018 23:12
pour lucidement "remettre aux calendes grecques"

Barg-ellil
| 20-03-2018 21:20
Trump et Macron nous ont félicité .......quel bonheur
quelle joie !.......
il nous prend pour des veaux .

DHEJ
| 20-03-2018 20:26
Et les avoirs en devises sont en train de fondre...

jasmine
| 20-03-2018 19:35
MMM n'était pas présent car il n'est tout simplement plus jamais invité aux différentes cérémonies officielles. C'est ce qu'on appelle "le consensus" n'est-ce pas ?

takilas
| 20-03-2018 19:18
Ce pays tunisien va perdre beaucoup de temps parce que nahdha insiste à dominer et envahir Tunis par ses milices et ses partisans sudistes soudoyés.
Ces gens-là ne veulent pas travailler dans leur région, d'autant plus qu'ils se savent incompétents, et ils démontrent que les commodités exceptionnelles réalisées à Gabes et à Mednine ne sont utiles que pour les sédentaires, les âgés et les retraités de ces villes qui ne comportaient au temps de l'indépendance qu'un info même population que rares d'entre eux se sont intéressés à l'enseignement pour qu'un certain débile nommé M. Salhi (régionaliste sans équivoque) a présumé qu'ils pouvaient être ministres, et que sa bassesse la même à s'associer avec des malades comme lui à écrire un livre de propagande à l'expansion de la haine ; on ne peut imaginer jusqu'où la haine va.
Et tout ce background va créer beaucoup de tracas et d'embrouilles dans l'avenir, avec ces minables agressifs, car on ne rentre pas dans une ville (pourtant historiquement accueillante à tout le monde) avec cette mentalité terroriste d'envahisseur et de colonisateur pour se débarrasser des originaires de Tunis de cette manière de haine et d'envie instaurée par Ali Larayadh et nahdha lors troïka, la preuve il a permis le recrutement anarchique de centaines de milliers de sudistes destinés d'une part à les soutenir lors d'éventuelles élections, ou d'autre part de ne laisser aucune chance aux originaires des autres régions de travailler à Tunis.
Une révolution de bandits, de provocateurs aux conflit, d'incitateurs à la haine et par incroyance et mécréance de reniement à leur destin divin.

A4
| 20-03-2018 17:40
D'abord, merci.
Pour rédiger une ordonnance on s'adresse à un médecin, pour établir des plans on s'adresse à un ingénieur, et pour écrire une constitution on doit s'adresser à un constitutionnaliste. Tout est affaire de spécialiste.
Voilà où nous sommes aujourd'hui en ayant confié la rédaction de notre constitution à des gens sous qualifiés et mal intentionnés: un tacot qui n'avance pas et qui ne tient pas la route quand on le pousse !

Abir
| 20-03-2018 17:16
Béji Hasbouna wa Na3ma Elwakil fik !!!!!!!!!!!!!