Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a attaqué d’une manière virulente le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, lors de son interview exclusive accordée ce soir du lundi 18 septembre 2017, à Sofiane Ben Farhat sur Al Wataniya 1.

Interrogé sur les accusations formulées par Hamma Hammami contre le président de la République, et selon lesquelles il voudrait changer le régime politique afin que son fils hérite de l’institution présidentielle, M. Caïd Essebsi a alors cité un verset du Coran : «Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [par crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait » (verset 6 de Sourate Al-Hujurat du Saint Coran).

Le terme, en arabe littéraire, utilisé par le chef de l’Etat, revêt plusieurs sens dont pervers. Cela pourrait signifier quelqu’un d’insolent, qui agit contrairement à la morale ou de malhonnête, entre autre.

M. Ben Farhat lui a alors demandé, si à partir de là il traite M. Hammami de « pervers », BCE lui répond : « J’estime que vous connaissez les subtilités de la langue arabe et que ce terme signifie, également, lorsqu’une souris abandonne son terrier ». Autrement dit, le président de la République insinue par là que Hammami a tourné le dos à ses principes, d’où l’exemple de la souris.

« Certes que M. Hamma Hammami jouit de son droit de liberté d’expression, et de chef de l’opposition, toutefois, il doit apprendre à ne pas insulter le président de la République et à le respecter. Le président de la République ne représente plus sa personne, mais les 1,7 millions qui ont voté pour lui, par contre lui, il ne représente que 200 mille », poursuit-il.

S.H