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Avons-nous raison de craindre pour notre souveraineté ? (2e partie)
22/11/2015 | 14:52
12 min
Avons-nous raison de craindre pour notre souveraineté ? (2e partie)

Par Selma Mabrouk*

 

*Il s’agit de la deuxième partie de la tribune, dont la première a été publiée, hier, sur Business News.

 

L’affaire du contrat-conseil entre le gouvernement tunisien et la Banque Lazard :


Contexte général :

 

A la lumière de ce qui a été dit plus haut, nous pouvons déjà admettre l’impossibilité pour un Etat de garder toutes ses compétences dans l’exercice de sa souveraineté.

La nécessité d’un transfert s’impose, mais ses conséquences sur la préservation de la souveraineté différent complètement selon le statut de l’Etat concerné (Développement, richesse, industrialisation), mais aussi selon « l’acteur extérieur » (Etat, Organisation Internationale ou Entreprise privée).

Dans tous les cas, pour garder sa souveraineté, l’Etat doit toujours s’assurer en cas de transfert, qu’il est capable de rompre l’accord, quitte à subir les conséquences de cette rupture. Et plus l’Etat est en « mauvaise santé », plus il est évident qu’un tel revirement paraît difficile et peu réalisable.

 

-Ingérence des organisations internationales versus celle des entreprises privées mondiales :

 

-Les accords avec le FMI contractés par la Tunisie remontent à une trentaine d’années. Après « la révolte du pain » déclenchée par la diminution brutale de la compensation sur les céréales en 84, la possibilité d’une sortie de crise a alors été envisagée grâce au premier accord avec le FMI en 86. Dans les années 90, la Tunisie a ensuite ratifié les accords du GATT, diminuant de façon significative le « protectionnisme » pratiqué jusqu’alors.

 

Trois décennies plus tard, les « ajustements structurels » et les modifications des tarifs douaniers imposées ont montré leurs limites dans la gestion de la crise.  Le développement économique et la réduction du chômage attendus n’ont pas été au rendez vous.

 

Sans procéder à la moindre analyse rétrospective ni la moindre évaluation de toutes les réformes imposées précédemment par le GATT et par le FMI, un nouvel accord est ratifié avec ce dernier en 2013 dans les coulisses d’un gouvernement dont le chef venait d’annoncer sa démission. Malgré la mobilisation de la société civile et d’une bonne centaine de députés de l’Assemblée constituante, dénonçant l’accord en soit et les conditions « illégales » dans lesquelles il a été ratifié, le pouvoir en place et ceux qui lui ont succédé n’ont pas essayé de renégocier les termes du contrat, s’engageant « toutes voiles dehors » dans des « réformes » imposées, parmi elles le projet de loi sur le partenariat public privé (PPP) récemment adopté.

 

Pourtant, le refus ou la modification des « ajustements structurels » imposés sont possibles et ont même été bénéfiques à plusieurs pays (La Corée du Sud les a adoptés partiellement, l’Argentine et la Malaisie ont carrément refusé de les appliquer et ont réussi à sortir de la crise en optant pour des ajustements plus adaptés à leur réalité interne).

 

-Le contrat avec la Banque Lazard, dite « affaire Yacine Brahim », revêt des aspects encore plus alarmants que celui du FMI.

 

Il est tout d’abord remarquable que les négociations des deux contrats aient eu pour dénominateur commun leur climat de « secrets d’alcôves », toutes deux révélées au grand public grâce à la société civile et à l’opposition parlementaire. Nous sommes donc encore bien loin du respect de la transparence dont se targuent les dirigeants depuis la révolution.

 

Depuis la divulgation par un député de l’opposition, Mehdi Ben Gharbia, des termes du contrat « proposé » par la banque, le ministre en charge du développement et de l’investissement a multiplié les omissions et les démentis, tentant maladroitement « d’arrêter la polémique ». Mais contrairement à ce qui s’était passé deux ans plus tôt lors de l’accord avec le FMI, la presse écrite et audio-visuelle a rapidement réagi, exerçant une pression salutaire. Le parlement, par le biais du nouveau président de la commission des finances, Iyed Dahméni, a promis de prendre ses responsabilités en prévoyant une « enquête » au sein de la commission des finances. Après quelques jours d’hésitations, le chef du gouvernement a fini par certifier publiquement que l’accord final se résumerait à la promotion des projets désignés par l’Etat.

 

Transfert de souveraineté dans l’affaire Lazard :

 

En attendant les résultats de l’enquête parlementaire et la publication des termes du contrat définitif, nous pouvons analyser les conséquences d’un accord du type de celui énoncé dans le procès verbal fuité, s’il venait à être ratifié par le gouvernement, afin d’en délimiter les potentielles ingérences et les risques d’atteinte à la souveraineté nationale, ainsi que les conséquences d’une éventuelle rupture de contrat.

 

La Banque Lazard est un groupe mondial franco-américain de conseil financier et de gestion d’actifs. Il est réputé pour avoir joué un « rôle majeur dans l’évolution du paysage économique nord-américain et européen ». Il aurait « intervenu » dans les plus grandes crises économiques (crises de 29, 73 et plus récemment celle de 2008) et dans la « crise Grecque », mais les modalités réelles de ses actions ne sont pas totalement connues.

 

Le groupe Lazard prodigue des conseils à des « clients » (institutions, entreprises, banques, particuliers) mais aussi à des gouvernements sur des questions de stratégie financière, de grandes opérations de restructuration et de savoir faire en levée de capitaux.

Son activité de gestion d'actifs a pour but de produire les meilleurs rendements ajustés au risque et de fournir des solutions de placement personnalisées pour ses clients tout en gérant des actifs pour le compte de clients individuels et de clients institutionnels (sociétés, syndicats, fonds de pension, fondations, sociétés d'assurance, banques).

 

La « double casquette » de ce groupe laisse prévoir de grands conflits d’intérêts entre les multiples « clients » de la banque.

 

Quelles conséquences sont à prévoir sur notre souveraineté nationale si le contrat-conseil venait à être ratifié ?

 

1-Pour commencer, sachant que la Tunisie est encore « désarmée » face au fléau du conflit d’intérêt (quasi absence de textes législatifs sur la question, manque dramatique de transparence dans le domaine des contrats publics et des concessions, principe qui vient d’ailleurs d’être rejeté récemment dans le projet de loi sur le partenariat public privé) et sachant que les contrepouvoirs n’ont pas été totalement mis en place et qu’il faudrait encore un bon nombre d’années pour que les mécanismes de contrôle deviennent efficients, il devient évident que le gouvernement prend un risque démesuré en s’adressant à ce genre d’entreprise privée dans les conditions actuelles.

 

2-Le contrat-conseil énonce 3 niveaux d’intervention: La structuration du plan de développement de la Tunisie, le diagnostic des projets prioritaires et leur structuration, l’aide à la promotion des projets choisis. Cette « assistance » étant prévue en collaboration étroite avec les ministères et les entités tunisiennes concernées.

 

Pour « aider » à concevoir une structuration du plan et des projets, la Banque est obligatoirement autorisée à avoir accès à des données essentielles, ce qui est clairement une ingérence dans un domaine dont l’Etat a l’exclusivité.

 

Selon quels critères le groupe fera-t-il le choix des projets prioritaires ? En sachant qu’il prendra en compte « les risques » pour assurer de bons placements pour ces « clients », il optera légitimement pour les projets revêtant un moindre risque et un maximum de profit pour ces mêmes « clients ». Ces deux « paramètres » ne peuvent pas, de façon évidente, converger avec les intérêts de l’Etat tunisien. En effet, sachant que celui-ci est d’emblée considéré à « haut risque » par les investisseurs selon les critères de sécurité et de paix sociale, cela amènera ces derniers à exiger des closes de contrats très sévères, le risque étant comptabilisé au dépend des bénéfices potentiels de l’Etat, donc au détriment de l’intérêt national.

 

Comment peut-on donc confier à une institution étrangère privée l’évaluation de notre stratégie de développement en faisant mine d’ignorer que son souci premier dans sa réflexion sera naturellement de préserver les intérêts de ses milliers de clients de part le monde ?

 

3- Les irrégularités dans les procédures sont nombreuses : Présence de deux représentants du groupe dans nos ministères alors que le contrat n’est pas encore ratifié, négociations en cours sur la teneur des « missions » de la banque alors que le forfait à verser est déjà défini, teneur de l’appel d’offre qui inclut les 3 missions, gestion des litiges potentiels revenant à la justice française.

 

Il est donc, d’ores et déjà, indéniable que le gouvernement tunisien n’a pas pris les précautions nécessaires pour protéger ses intérêts, ni évalué les conséquences d’une possible « mésentente » ou pire, d’une éventuelle rupture de contrat. En effet, même si le chef du gouvernement nous assure aujourd’hui que « rien n’a encore été signé », il paraît peu crédible qu’un groupe privé de cette « dimension » accepte sans rechigner de renoncer aux promesses concédées « naïvement » sans autre forme de procès.

 

Autres transferts de souveraineté :

 

1-Le choix du gouvernement en matière de stratégie économique dans le nouveau code d’investissement (concocté avec l’aide de l’OCDE) s’oriente à priori vers une séparation du cadre réglementaire de l’investissement et de la politique publique (dixit le ministre chargé du portefeuille de l’investissement et du développement). Ainsi, deux « instances » seront crées pour superviser l’investissement en Tunisie, la TIF (autorité tunisienne d’investissement) et la FID (fonds tunisien d’investissement, dont la Banque Lazard se « propose » d’ailleurs d’en piloter la mise en place).

 

La TIF deviendrait l’interlocuteur unique des investisseurs, se chargeant de l’octroie de subventions, de la proposition de grandes réformes, de la gestion des grands projets.

 

Le FIT rassemblerait les fonds mis à disposition par l’Etat pour accorder « directement » des primes à l’investisseurs, favoriser des opérations de participation au capital et accorder des garanties au projets.

 

En résumé, la TIF et le FIT décideraient quoi faire et avec qui, et l’Etat s’exécuterait en pourvoyant les finances…

 

Inutile de se demander qui fera la politique économique du pays, puisque qu’après l’interdiction de toute interférence des parlementaires dans les décisions budgétaires du gouvernement (article 62 et 63 de la constitution), ce dernier projette de s’exclure lui-même de la direction des réformes du développement, transférant sa souveraineté à des « instances » dont on peut prévoir l’opacité du fonctionnement et des intérêts.

 

2-Le recours à la finance islamique exige, comme précisé plus haut, un transfert de compétence de la part de l’Etat. A l’instar des décisions du gouvernement précédemment citées, la même impression de précipitation se dégage dans « l’affaire du stade de Radès ». En effet, nous nous retrouvons en train de planifier la cession temporaire d’un bien de l’Etat en contrepartie du financement d’une partie du budget destiné à « la consommation ». Même si les optimistes clament à qui veux les entendre « que la Tunisie a toujours payé ses dettes », ces mêmes personnes ne peuvent nier la gravité exceptionnelle de notre situation économique. Le non remboursement du millier de milliards emprunté n’est donc pas inenvisageable, ce qui aurait pour conséquence la cession définitive de ce patrimoine étatique, ce qui serait équivalent à un transfert de souveraineté de l’Etat.

 

Le recours à la finance islamique est une option à envisager dans le contexte international actuel, mais il devrait se faire en connaissance de cause et en terrain correctement balisé (lois et règlementations adaptées, choix de Sukuks plus avantageux pour l’Etat). L’emploi des sommes obtenues devrait concerner un projet de développement et non les dépenses publiques, ce type de crédits étant habituellement conditionné par l’aspect rentable du projet à financer.

 

Conclusion :

 

La Tunisie « évolue » progressivement depuis la fin des années 80 vers une libéralisation de son économie sans se pourvoir des « gardes fous » nécessaires pour protéger son développement. « L’Etat providence » des années 60 se mue rapidement sous l’effet des différentes influences et pressions en « Etat gendarme » n’exerçant sa souveraineté que sur les fonctions régaliennes, et se “déchargeant” progressivement du volet socio-économique. Cette mutation est plébiscitée par de nombreux experts et politiciens de tous genres, qui brandissent comme exemples et avec exaltation « les réussites » enregistrées par les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, oubliant que ces dernières sont des nations puissantes bénéficiant d’un statut qui les protège des ingérences, statut que la Tunisie n’a évidemment pas et qui l’expose de plein fouet à la tourmente du libre-échange et de la mondialisation.

 

Le pouvoir actuel, à l’instar de ceux qui l’on précédé, « met la charrue avant les bœufs » en matière de contrôle. Il multiplie les instances à chaque projet de loi (code d’investissement, partenariat public privé, lois sur l’énergie renouvelable), ne prévoyant rien sur la transparence de leur fonctionnement, sur leur indépendance, sur leurs prérogatives et leurs éventuels chevauchements et encore moins sur l’harmonisation de leurs visions.

 

Pourtant, un cadre légal pour superviser la stratégie économique est prévu dans la Constitution. La mise en place des deux instances constitutionnelles concernées (celle du développement durable et des droits des générations futures- article 129, et celle de la lutte contre la corruption et de la bonne gouvernance-article 130) aurait du devancer toutes ces « réformes économiques », si le pouvoir avait réellement pour objectif la « révolution économique » dont il se targue d’être l’initiateur.

 

Finalement, le gouvernement et le parlement, trop timorés pour faire face aux fléaux du « marché parallèle » et de la corruption qui gangrènent notre économie et à la complexité paralysante de nos procédures administratives, ont choisi de se jeter aveuglément dans des accords hasardeux, mettant en péril de façon difficilement réversible notre souveraineté nationale.

 

« La souveraineté n’est pas un acquis, il ne faut pas la lâcher »

Pr. Duquenne, Toulouse.

 

*Ancienne députée d'Al Massar à l'Assemblée nationale constituante.

22/11/2015 | 14:52
12 min
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Commentaires (10)

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Bizertin
| 23-11-2015 13:19
...depuis le 14 janvier 2011 et la chute de Ben Ali.

Toute la classe politique nouvellement débarquée après ce coup d'état que le monde appelle "révolution du jasmin" a été cooptée par l'administration américaine, que ce soit les islamistes ou les libéraux.
Pour montrer la première règle devait être l'alignement totale sur la politique étrangère US.
Les américains ont même raclé les fonds de tiroirs pour nous imposer des pseudo politiciens incompétents tous droit sortis de leurs ONG pour meubler cette assemblée qui sent mauvais.

Sur le plan économique les américains nous ont forcer la main pour que l'on s'endette au FMI, qui un instrument de domination US.

Sur le plan militaire la Tunisie est dorénavant un protectorat sous domination US.

Sous pouvoirs, caïd essebssi, ghannouchi, marzouki ans co , les tunisiens ont fournis les terroristes nécessaires à l'attaque de la Syrie, et ont permis à l'OTAN d'attaquer la kadahfi sur son flan ouest. Résultat c'est le feu chez le voisin...

Nous empruntons sur le marché international sous la protection US , ce qui signifie que le taux d'intérêt est indexée sur celui du dollar. Si demain les américains, pour une raison ou une autre, décident de lever cette protection, la dette va artificiellement augmenter, le dinar dégringoler et l'économie collapser...

Tous les daechiens qui sont en train de se faire bouger de syrie par le noble poutine, vont retourner chez nous.

Desolé mais je pense que notre pays est fini...

pit
| 23-11-2015 13:01
...nous pourrons parler de souveraineté...pour l'heure, il serait grand temps d'apprendre à nous torcher le c** comme il se doit avant de jouer les vierges effarouchées et tâchons d'apprendre de nos erreurs en toute humilité!

rebelle
| 23-11-2015 12:38
de la servitude volontaire par nécessité
de la servitude obligatoire par faiblesse et consentement
et de la servitude par ignorance volontaire
Aldous huxley disait :
l'important dans l'expérience ce n'est pas ce qui arrive a quelqu'un mais ce qu'il en fait avec,le meilleur des mondes!!!!!!

JOHN WAYNE
| 23-11-2015 11:04
Comme mentionné dans un article récent du journal Algérie Patriotique et selon ses sources qui sont le journal Russe « La Pravda », un plan secret de frappes par missiles balistiques des installations pétrolières et des bases militaires du Qatar et de l'Arabie Saoudite a été mis en place par le Kremlin.
Ce plan inclurait des frappes massives qui dureraient plusieurs jours et qui seraient lancées à partir de sous-marins nucléaires et de destroyers Russes :
Ce plan rejoint celui de JOHN WAYNE publié dans Tunisie-Secret dans le cadre de l'article « Il faut détruire le Qatar et l'Arabie Saoudite pour éviter une troisième guerre mondiale. »
Je désire également renvoyer le peuple de pouilleux que vous êtes et qui aujourd'hui et suite à la révolution de la dignité et de la liberté obéit a la CIA et au Qatar, à mon célèbre article intitulé « La Syrie ou le Stalingrad de la Nation Arabe » qui prédit un retour en force de la guerre froide et une résistance acharnée jusqu'à la victoire de Bashar Al Assad et de son armée Nationaliste.
La Révolution Tunisienne aura prouvé que les Tunisiens n'étaient qu'un peuple servile cultivant pour les occidentaux et les sionistes un culte de la personnalité dégoutant.
Les Prix des droits de l'homme, les prix Nobel de la Paix, et les prix de la bassesse et de la traitrise coloniale ne pourront jamais couvrir ces faits tragiques de l'histoire et dont les Tunisiens sont les tristes auteurs :
La Révolution Tunisienne a servi de décor macabre à un coup d'état de la CIA qui a ensuite visé la Libye du Nationaliste Mouaammar Kadhafi dans le cadre d'une conspiration colonialo-sioniste contre ce héros.
La Tunisie et ses gouvernements fantoches islamistes et laïques ont ensuite coopéré avec l'OTAN dans le cadre de la destruction de la Libye souveraine mais également dans le cadre d'un pont aérien en djihadistes Tunisiens via la Libye et la Turquie et en coopération avec le Qatar, et qui a causé un génocide des minorités religieuses en Syrie et en Irak.
Les Tunisiens sont un peuple intellectuellement faible et fourbe.
Il s'agit d'un peuple de traitres, de vendus, de fanfarons, et de faussaires intellectuels.
Comme le prouve l'article aussi ridicule que stupide « Avons-nous raison de craindre pour notre souveraineté ? »
L'avenir de la Tunisie est un Nationalisme Arabe, militaire, laïque, et socialiste.

Vivent les Nationalistes Tunisiens !
A bas les traitres Tunisiens des droits de l'homme et de l'Islam !

F.M. Alias JOHN WAYNE
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

DHEJ
| 23-11-2015 08:59
Est-ce que la fleur noire est devenue le sigle de la banque LAZARD?


Une couleur qui reflète l'état du dinar vis à vis du dollar US!

Franz Kafka
| 23-11-2015 07:25
Sinon pour Al Massar, un site internet c'est pour quand ?

pseudo
| 22-11-2015 22:32
ce n 'est plus le marché qui regle ;mais la finance ui offre les dividendes ;l 'economie a reduit depuis la globalisation le politique au rang de nain ;la collusion entre le politique et l 'economique tournent le dos à l 'interet generarl et à l 'interet des peuples;le volet social ;le public santé ;enseignement sont dvenu des marchandises ;les hommes d 'affaires règnent à l 'assemblée ou sontministre;sans avoir connu la democratie nous sommes passés à LA post democratie titre d 'un livre premonitore qui expliue tous ces rouages;avec comme fond de toile la misere qui se propage et le terrorisme issue de la violence sociale;pour le securitaire qui a un prisx on va encore reduire le volet social;il y aura toujours des plumes mercenaires pour nous chanter que demain on rasera gratis

Slaheddiine
| 22-11-2015 21:55
« Cette dame doit revoir L'ETYMOLOGIE du mot SOUVERAINETÉ . Elle qui nus vient d'outre-mer comme le. Yacine ATUGE se rendra -t-elle que la Tunisie n'est pas SOUVERAINE! «  DHEJ




DHEJ je vois que vous êtes maintenant guéri de votre rhume de ce matin et vous voilà frais pour une lance de missile chinois sur la personne de Selma Hadia Mabrouk.

Si je reprends votre citation, vous écrivez « Elle qui nus (nue) nous vient d'outre-mer, non, ce n'est pas une antillaise, dommage, elle aurait eu une si belle peau couleur d'ébène et pour reprendre les images cartes postales d'outre-mer, elle aurait le sang chaud  en toutes parts!
Le problème de Selma Hadia, ce n'est pas qu'elle ne connaisse pas l' étymologie ou qu'elle ne connaisse pas le concept de souveraineté, en femme médecin elle connaît parfaitement le sens des mots, mais elle connaît aussi la musique que veulent entendre nos chers parrains bienfaiteurs de la Tunisie de l'après 14 janvier et c'est pour eux qu'elle chante la nouba et que je vous invite à voir et entendre par ce lien :https://www.youtube.com/watch?v=vTAXp6Znk4E

DHEJ
| 22-11-2015 20:08
Elle qui nus vient d'outre-mer comme le Yacine ATUGE se rendra -t-elle que la Tunisie n'est pas SOUVERAINE!

Rationnel
| 22-11-2015 16:58
Une divagation dans tous sens, des jugements et affirmations sans preuves, que veux accomplir l'auteur? La souveraineté est perdue le jour ou on a besoin de mendier a l'étranger pour manger; "beggars can't be choosers". Un état qui a besoin d'emprunter chaque annee des milliards pour financer son budget n'est pas souverain. La perte de souveraineté que ce soit en 1881, en 1986 ou en 2015 est le résultat de l'échec des reformes. Les reformes entreprises par l'état Tunisien suivent toujours le meme schema, des grands projets qui nécessitent de grands emprunts étrangers, les emprunts sont détournés par les politiques et les grands administrateurs. Les noms changent, le résultat est le meme, les grands mandarins de l'état s'enrichissent, les reformes échouent, le peuple s'appauvrit.

La solution est d'abandonner les solutions miracles, les grands projets et les grandes reformes. Donnez aux jeunes et particuliers les outils et les moyens d'entreprendre, d'améliorer leur propres sort et investir dans les secteurs qui ont fair leur preuves: l'agriculture, l'énergie renouvelables, et les start-ups hi-tech. Eliminer les obstacles bureaucratiques et alleger les fardeaux administratifs.

On n'a pas besoin d'un grand capital, juste une allocation rationnelle des ressources. Les lobbys et les profiteurs de monopoles imposes par l'état vont toujours saboter ces reformes et louer des "intellos" pour déconcerter et compliquer.