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Attijari Bank : Hausse du PNB de 13,42% au 1er trimestre 2017
20/07/2017 | 10:34
1 min
Attijari Bank : Hausse du PNB de 13,42% au 1er trimestre 2017

Attijari Bank a réalisé un Produit net bancaire (PNB) de 173,38 millions de dinars (MD) en progression de 13,42% par rapport à juin 2016, selon ses chiffres du 1er trimestre 2017 que la banque vient de publier.

 

Les dépôts de la clientèle ont progressé de 5.221,61 MD à 5.836,21 MD, soit en hausse de 11,77%. Les dépôts à vue et les comptes d’épargne ont évolué respectivement de 17,28% et 8,51%. Les encours de crédit ont augmenté de 13,62% par rapport à fin juin 2016 pour s’établir à 4,8 milliards de dinars.

 

D’après communiqué

20/07/2017 | 10:34
1 min
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Commentaires (2)

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Banquier
| 21-07-2017 10:22
La réponse est simple.
Les banques Tunisiennes prospèrent actuellement dans l'octroi de crédits à destination d'acteurs financiers et non financiers (entreprises, ménages, particuliers) dont la situation financière ne cesse de se dégrader et qui se trouvent en obligation de recourir au crédit bancaire pour survivre dans un contexte de crise économique.
Ainsi, au lieu de financer l'investissement productif de richesses par l'effet de levier financier (la bonne dette), les banques octroient du crédit à des acteurs économiques dont le niveau d'endettement ne cesse d'augmenter et dont la solvabilité ne cesse de se dégrader uniquement pour des besoins de consommation ou pour paiement des frais généraux (mauvaise dette).
Ce regain d'activité des banques dont le PNB ne cesse d'augmenter du fait de la hausse des marges sur intérêts et sur commissions, ne pourra pas cacher indéfiniment un risque de crédit gravissime qui est l'aggravation du stock des créances en souffrance, car plus les acteurs économiques s'endettent en période de crise et plus ils deviennent insolvables et donc incapables d'honorer leurs responsabilités de remboursement des dettes.
Nous allons donc immanquablement vers une dépréciation de la qualité du portefeuille des créances détenues par les banques ce qui pourrait à moyen terme dégrader le coût du risque par un provisionnement plus important des créances en souffrance, ce qui aura un impact grave sur le bilan des banques.
Le secteur bancaire n'est pas au bout de ses peines malgré les bons chiffres publiés d'aujourd'hui.

MFH
| 20-07-2017 12:43
Les produits nets bancaires de toutes les banques sont en augmentation tandis que le PIB du pays demeure pratiquement invariable depuis des années.
On sait que la santé d'une économie dépend de celle de ses banques, ce qui ne semble pas le cas pour notre pays rongé en permanence par le chômage, l'inflation et le désinvestissement.
D'où vient alors la prospérité de nos banques. Aux économistes de donner la réponse. La réponse risque d'étonner plus d'un.