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Attentat de Tunis : Un soutien international à la Tunisie
24/11/2015 | 23:16 , mis à jour à 09:31
3 min
Attentat de Tunis : Un soutien international à la Tunisie

Plusieurs pays ont condamné l’attentat qui a ciblé en fin de cet après-midi un bus de la Garde présidentielle à Tunis. Après la France, le président égyptien, Abdelfattah al-Sissi a condamné avec la plus grande fermeté cette attaque terroriste. Il a aussi présenté ses condoléances aux familles des victimes, affirmant que son pays reste aux côtés de la Tunisie dans sa guerre contre le terrorisme.


Le Qatar a, pour sa part, dénoncé l’attentat et exprimé son soutien à la Tunisie dans ses efforts d’instaurer la stabilité dans le pays. Le ministère qatari des Affaires étrangères a souhaité, dans un communiqué, un prompt rétablissement pour les blessés.


 

Le ministère algérien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué publié dans la soirée de mardi, que l’Algérie condamne fermement le lâche attentat terroriste perpétré à Tunis contre un bus de la garde présidentielle qui a fait 12 morts selon un bilan provisoire.

 

« L'Algérie, qui a souffert des affres du terrorisme, est pleinement convaincue que toutes les méthodes de terreur, aussi sanguinaires soient-elles n'affecteront pas la détermination du peuple tunisien frère à avancer dans l'édification de ses institutions démocratiques et relever tous les défis, à leur tête, le défi que représente le terrorisme étranger à nos valeurs, histoire et tout ce qui nous est sacré », lit-on dans le communiqué.

 

« L'Algérie, qui partage la détermination du peuple tunisien à combattre cet exécrable fléau et lui faire face, présente ses condoléances aux familles des victimes de cet acte criminel odieux et exprime sa solidarité inconditionnelle avec le peuple et le gouvernement tunisiens », a ajouté le ministère des Affaires étrangères.


Les Etats-Unis d’Amérique, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon ainsi que la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commission Federica Mogherini ont, aussi de leur côté, fermement condamné l’attaque terroriste survenue la veille à Tunis et qui a fait au moins 13 morts et 20 blessés.

 

Le porte-parole adjoint du département d’Etat, Mark Toner, a indiqué lors du point de presse quotidien, que son pays condamne avec fermeté cette attaque terroriste. Et d’ajouter, «Washington a proposé de fournir son aide à l’enquête ouverte par les autorités tunisiennes», soulignant que les Etats-Unis continueront à soutenir la Tunisie dans ses efforts destinés à assoir la démocratie et la prospérité.

Pour sa part, Ban Ki-moon a présenté, dans un communiqué, ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple et au gouvernement tunisiens.

Le Secrétaire général réitère que les Nations Unies continueront à être aux côtés du peuple tunisien dans sa lutte contre le fléau du terrorisme et dans ses efforts pour consolider et renforcer sa démocratie.

 

Mme Mogherini a exprimé, dans un communiqué, la pleine solidarité de l’Union européenne aux autorités et au peuple tunisiens, en ajoutant «nos pensées sincères aux familles des victimes».

«Ce soir, la Tunisie est frappée une fois de plus par la violence terroriste. Après Bamako, Paris, ou Beyrouth, il apparait clairement que ce sont à la fois l'Europe, l'Afrique et le monde arabe, et par là la communauté internationale, qui sont les cibles du terrorisme. Nous y répondrons en unissant nos forces», a-t-elle analysé.

Federica Mogherini a affirmé que l'UE est plus que jamais aux côtés de la Tunisie. «Depuis les attaques du Bardo et de Sousse, nous avons renforcé notre coopération dans la lutte contre le terrorisme, et accru notre appui pour faire face aux défis socio-économiques que connaît le pays. L’UE ne ménagera aucun effort pour assurer le succès de la transition démocratique à laquelle les Tunisiens aspirent», a-t-elle soutenu.

 

Le ministère turc des Affaires étrangères a aussi condamné l’attentat. La Turquie a affirmé, par la même, qu’elle continuera à épauler la Tunisie dans tous les domaines en cette période douloureuse.


I.N et E.Z.

24/11/2015 | 23:16 , mis à jour à 09:31
3 min
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Commentaires (7)

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le berbère
| 25-11-2015 08:19
le monde arabe souffre ,le peuple arabe meurt ,par des milices payés par Moza et son fils .ce qui n'est pas normal ,c'est que aucun des présidents européens ou américain n'a accusé Qatar ,parce que le pétrodollars est partout ,il a corrompu tout le monde .

Habib
| 25-11-2015 08:06
Les tunisiens n'ont pas besoin de votre soutien. Nous soutenons notre précieuse pays nous même avec nos amis.
Qatar: continuez à soutenir le terrorisme viendra le jour où ce même terrorisme retournera contre vous.

JOHN WAYNE
| 25-11-2015 05:58
Q-1 : La Turquie a abattu un Sukhoi Russe aux dessus de ses frontières avec la Syrie. S'agit-il d'un incident grave ou d'un incident aux conséquences limitées ?
JW : Il s'agit d'un des incidents les plus grave de notre époque contemporaine, encore plus grave que celui de la crise des missiles de Cuba ou de l'attaque de la Baie de Cochons car le contexte est entièrement diffèrent puisque la guerre en Syrie représente une guerre de nécessité pour la Russie qui défend son existence même. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, Moscou luttait pour une extension de l'influence communiste dans le Monde. Elle soutenait des états qui étaient soit communistes, soit des alliés militaires alignés ou non comme l'Egypte ou la Yougoslavie. L'Union Soviétique n'a jamais vécu de menace ou de guerre à ses frontières mêmes. Même la fin de la guerre en Afghanistan a été marquée par une entente qui permettrait un retrait des Soviétiques et un respect de ses frontières. Si les Etats Unis voyaient pendant la première guerre froide une menace du type de la théorie du domino qui ferait que des états joindraient le bloc communiste successivement de façon à encercler et à menacer l'existence même des Etats Unis, ce même théorème est celui qui anime la stratégie militaire de la Russie. La chute du régime de Bashar Al Assad signifierait la disparition d'un régime laïque tampon contre l'islamisme et l'exposition directe de la Russie à une guerre de Jihad qui s'étendrait a une grande partie de son territoire. Lors de la crise des missiles de Cuba, Washington a été confronté à une menace nucléaire dont la source était une ile située à vol d'oiseau de son territoire. La même menace existe aujourd'hui pour la Russie pour qui la Syrie est le dernier rempart avant une implosion possible des territoires Russes par un Jihad interne mais aussi externe. La Russie veut s'éviter un scenario macabre ou des milliers de Djihadistes étrangers franchiraient les frontières Russes et avanceraient vers Moscou avec l'aide de l'OTAN et des pétromonarchies du Golfe et d'Arabie.


Q-2 : Quelles sont les options possibles pour Moscou ?
JW : Dans une situation ou la Russie combat des Djihadistes Russes qui menacent de regagner le territoire et d'y débuter un Jihad sanglant, Moscou ne dispose que de peu d'options. La Russie ne peut en aucun cas faire marche arrière. Le contrôle du territoire Syrien par l'armée de l'air Russe représente une étape vitale dans cette guerre de survie. Moscou pourrait décider d'étendre l'espace de contrôle vital à sa survie au territoire Turque. Ce qui signifie que la Russie pourrait décider de la création d'une zone de sécurité a l'intérieur même du territoire Turque afin de protéger ses vols limitrophes de la frontière avec la Syrie et où se trouvent les factions rebelles loyales a Al Qaeda et qui disposent de la technologie militaire Américaine comme les missiles TOW. C'est dans cette zone que l'on retrouve aussi la plus forte concentration en conseillers militaires de la CIA et du Pentagone. Moscou peut, moyennant sa technologie de surveillance satellite couplée a sa technologie de missiles balistiques dont les plateformes sont ses destroyers et ses sous-marins, créer une véritable zone d'exclusion aérienne a l'intérieur du territoire Turque. Une option militaire qui forcerait Ankara a opter pour une retraite stratégique dans l'espoir de s'éviter un conflit militaire total avec Moscou. Sans le savoir, la Turquie s'est mise dans une situation dans laquelle elle ne peut que sortir humiliée, même si son but ultime est la création d'une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie.

JOHN WAYNE
| 25-11-2015 05:57
Q-3 : Pourquoi la Turquie désire-t-elle une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie ?
JW : Erdogan est en train de perdre sa guerre pour un Islam sunnite qui s'étendrait de Constantinople à l'Arabie Saoudite. La Russie par ses bombardements aux frontières Turques a enrayé le flot de pétrole de contrebande qui lie les territoires Nord de l'Irak et de la Syrie aux territoires Turques ou les hydrocarbures quittent ensuite pour le port d'Eilat en Israël. Les bombardements Russes renforcent les positions des Kurdes en Syrie qui rêvent d'un état indépendant. Erdogan est un homme qui joue ses dernières cartes. La victoire de Bashar Al Assad signifierait la fin des islamistes Turques et un renversement de pouvoir en Turquie au profit de l'armée et des Kamelistes. Une ville de Damas encerclée met Erdogan dans une position de force. Damas est le Stalingrad des Arabes et comme lors de cette bataille historique qui a opposé les Nazis aux Soviétiques, la victoire des Russes et de Bashar Al Assad pourrait déborder vers la Turquie et créer ce raz de marée Nationaliste que je mentionne depuis des années. La victoire de l'armée Arabe Syrienne signifierait un mouvement inverse du printemps Arabe qui touchera même Tunis et Rabat.

Q-4 : Quelles sont les autres options militaires possibles de Moscou ?
JW : La gravité de l'incident provient des raisons déjà énumérées ci-dessus mais il y a aussi le simple fait que Moscou déplore la mort d'au moins un de ses pilotes. Il s'agit d'un incident très fort en symboles. Les pilotes de chasse représentent l'élite de l'armée Russe. L'histoire de l'Union Soviétique est riche en pilotes qui devinrent des héros par leurs exploits lors de la seconde guerre mondiale comme par exemple Alexey Petrovich Maresyev qui fut amputé de ses deux jambes en combattant les nazis de son Polikarpov I-16, mais qui retourna au combat en 1943 en pilotant son avion de chasse avec des prothèses des jambes. Moscou pourrait opter pour des représailles de type « Shock and awe » lors desquelles des symboles du régime d'Erdogan seraient détruit par missiles balistiques. Une destruction totale du Palais d'Erdogan à Ankara par des missiles balistiques Russes qui pénètreraient la couverture en missiles Patriote Turques est une possibilité réelle aujourd'hui surtout qu'une telle destruction favorisait un changement de régime en Turquie. L'option de destruction nucléaire d'une ville qui serait le fief de DAECH est également une possibilité. Les Russes même s'ils sont humbles sont un peuple puissant et même si Erdogan et ses adeptes de l'Islam politique Turque se pensent en sécurité car ils disposent d'une protection théorique de l'OTAN, celle-ci ne les protègerait pas à temps en cas de confrontation militaire avec la Russie. La Russie pourrait décider très bientôt de lancer un message très fort au reste du monde.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

les chevaux de l'apocalypse
| 25-11-2015 03:38
trois pays et demi !!!!ça n'est pas un soutien INTERNATIONAL

Sbc
| 25-11-2015 03:00
Le Qatar dénonce l'attentat... je suis sûr qu'ils étaient entrain de trinquer!!

rebelfish16
| 25-11-2015 00:27
Le Qatar dénonce l'attentat ! Décidément, le culot et le cynisme n'ont pas de limites ! Celui-là même qui arme et finance les terroristes, celui qui s'accoquine avec les comploteurs qui veulent annihiler les peuples arabes et musulmans, ce suppôt de satan, prétend nous soutenir ?! Si nous soutenir, pour lui, c'est doper ces hordes de sauvages, nous nous passons de son soutien. Qu'il se le garde !