La situation à l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax est dramatique, cette nuit du mercredi 25 mars 2020, et le personnel est en détresse.
Le staff médical au service des urgences a posté une vidéo sur les réseaux sociaux après avoir contacté tous les responsables régionaux sans réponse. Pour cause. Un patient suspecté positif au Covid-19 a été accueilli dans une situation critique, ayant des difficultés respiratoires.
Cependant, comme le circuit d’accueil spécifique aux cas infectés par le coronavirus n’est pas encore prêt, le patient est resté dans la salle d’accueil sans que le staff médical ne puisse intervenir, malgré sa situation critique. Le service des urgences est condamné et ne peut recevoir aucun patient.
Or, entretemps, un deuxième patient suspect Covid+, est arrivé aux urgences. Il n’a pas pu être admis. Le personnel l’a examiné et lui a administré l’oxygène depuis une fenêtre !
Une situation dramatique au moment où l’Etat doit être présent et prêt pour traiter les cas d’urgence. Le personnel soignant dénonce une absence totale des responsables à Sfax. La situation s’annonce dure, et à ce rythme, les conséquences seront lourdes, très lourdes !
S.H
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Cette crise révèle qu'on est ni transparents, ni démocratie....Bouazizi est mort pour Ennnahdha et les khwenjas menteurs.
L'impréparation , la peur , tout cela engendre la pagaille !
N' y a t-il donc pas de protocole déjà prêt , une distribution des rôles mise en place ( qui fait quoi - tri , sélection , orientation...) , des espaces dédiés ( patients atteints par le covid dans un sas , ceux suspectés d'atteinte dans un autre sas pour test ... ) et du personnel déjà désigné et en poste jour et nuit avec des cadres hospitaliers et des médecins séniors présents , avec des rotations et des plannings à jour .... !
Qu'est ce que c'est que ce foutoir , avec une bonbonne d'oxygène dans une fenêtre et un tuyau qui encombre le trottoir ( bonjour l'hygiène ) !
On voit bien que le secteur hospitalier est fin prêt pour affronter la pandémie ! Pourtant ça fait des semaines qu'on voyait la vague se rapprocher !
Où sont donc les responsables ? Pas sur le terrain en tout cas !
On laisse les pauvres infirmières se débrouiller toutes seules ( toute ma reconnaissance leur est acquise ! ) avec un manque de matériel effarant !
Et pendant ce temps , notre ministre fanfaronne et plastronne sur tous les plateaux de tv qui se présentent , au lieu d'aller sur le terrain et solutionner ce qui ne marche pas !
Ne voit-il pas que le personnel est livré à lui-même et qu'il est en pleine détresse !
Qu'il revienne sur terre s'occuper de sa boutique et arrêter de croire qu'avec des sms et du baratin , la situation va s'améliorer . Il ne fait que rajouter de la pagaille à la désorganisation , là où il faut un minimun de discipline pour que le système fonctionne correctement !
Miskina Tounes , miskina .... !
Comment demander à tous d'être citoyens, d'être, un temps, des Coréens?
De tout coeur avec vous, sincèrement.
J'espère qu'on s'en sortira de cette crise avec les moindre dégâts grâce à la prévention parce que au niveau traitement on est loin du compte.
Courage à tous les soignants tunisiens et de part le monde.
Bien avant le départ du héros Ben Ali, l'homme qui a sauvé un peuple de misérables d'une guerre civile à l'Algérienne, BCE et son compère Kamel L. étaient des agents de la CIA en bonne et due forme, fournissant à l'ambassade des Etats Unis les renseignements nécessaires à un coup d'état qui a vu un Ministre des affaires étrangères apparenté à Ben Ali négocier avec Hillary Clinton l'exil d'un homme dont le départ signifierait l'effondrement de la Nation Tunisienne.
Bernard Lewis l'avait bien dit en écrivant la destruction programmée du monde Arabe pour une Maison Blanche ayant comme alibi les attentats du 11 Septembre 2001 :
« Les arabes sont des gueux. Ils n'existent que par leurs gouvernements centraux et autoritaires. Une fois de tels gouvernements sabotés, les Arabes reviendront aux stades de tribus s'entretuant pour des raisons de sectes et de territoires tribaux »
Menahem Begin l'avait lui aussi bien dit : « Les Arabes sont des animaux a deux pattes ».
Quant à l'extrême droite Israélienne et les lobbys sionistes de Washington, ils comprirent très tôt que le seul moyen de ne jamais reproduire les accords de Camp David pour un Arafat gâteux mais accepté par l'occident, serait de créer le Hamas et de galvaniser l'Islam dans le monde Arabe.
Comme le génie Bernard Lewis l'avait donc si bien prédit, les Tunisiens une fois l'Etat de Bourguiba et de son dauphin Ben Ali sabotés, ne sont plus que des êtres livrés à eux-mêmes et saccageant sur leur passage les vestiges d'un Etat Tunisien qui est passé de vie à trépas en une seule journée : celle du 14 Janvier 2011.
Le plus grand ennemi des Arabes demeurera à jamais l'Islam, cette secte coloniale qui veut que l'Arabe demeure à jamais un bédouin vivant dans un monde irrationnel qui ne verrait jamais le début d'une révolution industrielle même des siècles après que le premier engin a vapeur soit apparu en Europe.
Pour sauver la Tunisie de la destruction programmée telle que rédigée par une poignée de sionistes fanatiques, il faut un Saddam Hussein ou un Staline Tunisien. Un homme qui mettrait la Nation Tunisienne avant le peuple et surtout avant l'Islam. Un homme qui bâtirait sur les ruines présentes une Nation autoritaire, laïque, et militaire moyennant loi martiale, déplacement des populations, création d'une jeunesse militaire Tunisienne fanatique en Nationalisme et en laïcité, dénationalisation de tous les beurres et Tunisiens résidants à l'étranger qui rêvent d'une Tunisie réduite a néant comme leurs banlieues dégoutantes. Un homme qui d'une poigne de fer et en une seule journée trainerait par leurs cheveux tous ceux qui avant, au même moment, et après le 14 Janvier 2011 ont reçu de puissances étrangères sionistes ou de l'Islam orthodoxe, des instructions et un financement même symbolique afin de dévier le parcours de la Nation Tunisienne que jadis Bourguiba traça.
Les Tunisiens sont revenus à un stade primaire de gueux piétinant leur propre terre.
Ils ne sont même plus au stade du Protectorat, cette sombre période dont rêvait Sihem BS du temps de Ben Ali.
Ils sont à un stade antérieur.
Et même s'ils rêvent de se faire coloniser car ils sont rongés par un régionalisme primitif et le complexe du blanc, ils ne sont même plus colonisables.
Ils suscitent le dégout même aux pires des puissances coloniales mal repenties comme la France.
JOHN WAYNE
ANCIEN FONCTIONNAIRE AU MINISTERE DE L'INTERIEUR TUNISIEN