La présidente du PDL, Abir Moussi a publié une vidéo en direct sur Facebook, ce jeudi 13 juin 2019, pour revenir sur le projet d’amendement de la loi électorale pour exclure certains candidats, assurant que le gouvernement « s’est mis le doigt dans l’œil » en proposant ce projet d’amendement.

« Je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer… Ce projet d’amendement est une honte, une mascarade… En proposant ce projet, le gouvernement, le bloc de la Coalition nationale et le parti islamiste prouvent qu’ils n’ont rien à voir avec la démocratie. D’ailleurs, en matière de dictature, ils sont capables de donner des leçons aux plus grands ! Cette proposition d’amendement est une première. On n’a jamais vu une loi qui pénalise une personne pour son discours », assure Abir Moussi.

Elle a ajouté que le gouvernement aurait pu éviter de recourir à un tel amendement « honteux », rien qu’en appliquant la loi portant organisation des associations et barrer la route, par exemple, à Nabil Karoui ou l’association Aich Tounsi qui n’ont fait que profiter du laxisme du gouvernement.

« On a attiré l’attention sur la question de financement suspect depuis 2017, mais personne ne nous a écoutés parce qu’il s’agissait de leur allié au pouvoir. Aujourd’hui, à 40 jours du dépôt des candidatures, on nous sort cette proposition ridicule. Elle ne doit pas passer et elle ne passera pas. On maintiendra notre position et on ne retournera pas notre veste, comme l’ont fait certains. En voyant ce qui se passe, nous sommes de plus en plus convaincus que nous n’avions pas tort en refusant de faire confiance à ces gens-là », assure-t-elle.

S.H