Jean-Pierre Raffarin : il aurait dû y avoir un partenariat UE-Tunisie pour le plan Juncker
« Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de bonnes nouvelles. De mon point de vue, il y a deux bonnes nouvelles. D’abord, le consensus sur le fait que les femmes ont un rôle important à jouer et ça c’est l’exemple tunisien. Je pense qu’il y a un exemple tunisien à reprendre : l’émergence des femmes non seulement dans le débat politique mais aussi dans le débat social. Ensuite, il y a aussi l’importance de protéger la planète. On est tous en charge d’une planète qui s’abîme », a déclaré l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin.
L’invité de Wassim Ben Larbi, qui était de passage à « Expresso » sur Express FM ce jeudi 13 juin 2019, a également estimé qu’il aurait dû y avoir un partenariat Union européenne (UE)-Tunisie sur le plan Juncker et qu’il faut augmenter la préoccupation tunisienne dans la conscience européenne.
Pour rappel, le plan Juncker, connu aussi sous le nom de « Plan d’investissement pour l’Europe », a 3 objectifs, à savoir : éliminer les obstacles à l’investissement, apporter une visibilité et une assistance technique aux projets d’investissement et mieux utiliser les ressources financières.
« Je crois beaucoup en l’avenir de la Tunisie qui a des atouts considérables. Il est clair que l’avenir de la Tunisie dépend de l’avenir de l’Algérie et de la Libye. Je reviendrai au mois de juillet pour une action très importante que nous avons engagé sur les questions de formation professionnelle pour aider les jeunes tunisiens. La Tunisie n’est pas un petit pays qui se cherche. C’est plutôt un pays qui cherche à valoriser ses ambitions », a-t-il conclu.
E.B.A.