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Hichem Snoussi : La BCT a refusé de nous répondre sur les sources de financement de certains médias
17/05/2018 | 15:20
2 min
Hichem Snoussi : La BCT a refusé de nous répondre sur les sources de financement de certains médias

Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), Hichem Snoussi, est revenu sur plusieurs sujets, lors de son passage à l’émission Houna Shems sur Shems Fm. Parmi les sujets abordés, le différent de la Haica avec Ennahdha et des correspondances envoyées à la Banque centrale de Tunisie (BCT) au sujet des financements des médias.

 

Ainsi, M. Snoussi a estimé que la présence de membres du conseil de la Choura, qui occupent des postes clés au sein de certains médias audiovisuels, touche leur indépendance. Il a cité comme exemple les radios Saraha FM et Zitouna FM. Pour lui, les attaques verbales de Noureddine Bhiri envers l’instance sont dues à ceci, ayant notifié le parti politique à plusieurs reprises via des correspondances adressées à son président, et au fait que la Haica est en train d’étudier la possibilité de retirer l’autorisation d’exercer à cette radio. La surveillance rapprochée des médias pendant ces dernières élections est également un facteur de plus.

 

Pour lui, la Haica a usé de tout son poids pour freiner l’usage des médias pour la propagande politique, qui est punissable par la loi. Ceci serait à l'origine du déchainement de certains partis politiques contre l’instance et qui veulent en profiter pour lui faire porter le poids de leur échec dans les municipales.

 

Autre sujet évoqué le financement des médias, Hichem Snoussi a indiqué que la Haica a envoyé des correspondances à la BCT pour avoir des éclairages sur les virements reçus par les médias et comparer leurs comptes aux virements reçus. Mais, l’autorité financière a refusé à deux reprises, à travers ses deux gouverneurs Chedly Ayari et Marouen Abassi, de satisfaire cette requête. Pour lui, il s’agit de boites noires et surement d’opérations de blanchiment d’argent, surtout lorsqu’on sait qu’il y a des médias qui travaillent pendant des années sans faire de publicité, comme la chaine Zitouna par exemple, et qui continue à tourner normalement alors qu’une chaine coûte au minimum 300.000 dinars par mois.

 

I.N

17/05/2018 | 15:20
2 min
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Commentaires (4)

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A_Zut !
| 18-05-2018 15:06
Les recours ouverts auprès de la collègue "Instance d'accès à l'information" sont justement prévus pour combattre de tels refus !

On sait que la rebelle BCT est mentionnée en toutes lettres dans le champ institutionnel d'application de la loi organique (du 24mars2016, article 2) relative au droit d'accès à l'information.
Il va donc falloir le lui rappeler, en lui expliquant bien que son autonomie institutionnelle renforcée sur intervention du FMI ne la soustrait pas à cette loi...

Patriote
| 18-05-2018 09:23
Ennahdha vient de signer un contrat avec l'agence de communication Américaine Burson-Marsteller basée à Washington. La question est comment cette agence de com a été rémunéré. Soit par un virement international passant la BCT ( ce qui sera un scandale lui même) soit par un virement passé par un compte bancaire de l'étranger ( prouvant l'argent sale du parti islamiste ). Les Khwemjia ont gangrené toute les administrations et les organismes de l'état par la complicité des "beldis" de Carthage et de la Kasbah...A quand le général "fou" pour finir avec ce cauchemar ?

Ameur k
| 17-05-2018 23:23
Bien sur l argent sale est a l origine de ttes les guerres
Les islamistes ne doivent leur existence que par l argent sale rendu halal..

houda
| 17-05-2018 16:48
pour cela il faut attendre 2019 pour se debarasser de celui qui a mis la tunisie et toutes ses richesses entre les lu gourou traitre