La Suède, voilà un pays qui fait l’exception parmi ses pairs européens et même dans le monde, puisqu’il est quasiment le seul dans cette région du monde à ne pas imposer de confinement à sa population. Ce pays, comparable à la Tunisie de part le nombre de sa population (la comparaison s’arrête là) refuse jusque-là de suivre les recommandations internationales et tient à suivre celles de son Agence de santé publique.
Avec dix millions d’habitants, la Suède compte, d’après un dernier décompte arrêté ce matin mercredi 25 mars 2020, 2272 cas testés positifs (54% d’hommes d’âge moyen de 54 ans) et 36 décès avec 56% d’hommes d’âge moyen de 82 ans. D’après plusieurs observateurs, le nombre de cas positifs devrait être supérieur aux 2272 déclarés, car les tests ne sont effectués que sur les personnes présentant de graves symptômes. Comparativement, la Tunisie enregistre 114 cas positifs pour quatre décès jusqu’à ce matin (trois hommes et une femme et âge moyen de 66,5 ans).
En dépit de ces chiffres, la vie continue normalement dans le royaume suédois. Crèches et écoles sont ouvertes et on continue à aller aux bars, restaurants et cafés, comme le montrent plusieurs reportages télévisés. Les autorités se sont suffi de « mesurettes », interdiction des rassemblements de plus de 500 personnes et suspension des cours dans les écoles et les universités. On rappelle quand même les recommandations de base, comme la limitation des voyages, le lavage des mains, notamment pour ceux qui sont âgés de 70 ans et plus.
Pourquoi la Suède adopte-t-elle cette politique ?
L’Agence de santé publique, que le gouvernement suédois suit à la lettre, considère que le confinement absolu choisi par certains pays n’est pas viable sur le long terme. Elle estime aussi que la fermeture des écoles peut être contre-productive: «Les enfants ne sont pas le vecteur principal du virus, assure Anders Wallensten au journal suisse Le Temps, et les parents qui sont soignants ou qui travaillent dans d’autres secteurs clés doivent alors rester à la maison pour les garder, ce qui peut bloquer tout un pays…».
« Amenez un ami et marchez à un mètre l'un de l'autre. N'étreignez pas votre voisin. Apportez un thermos et asseyez-vous sur un banc. C'est aussi mauvais pour la santé de rester assis à la maison », a affirmé, pour sa part Johan Giesecke sur la chaîne publique SVT, rapporté par l’AFP.
Johan Giesecke, est ancien épidémiologiste de l'Institut national suédois de contrôle des maladies infectieuses et actuel conseiller au sein de l'OMS. Il recommande carrément à ses compatriotes de sortir profiter du soleil printanier !
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R.B.H.
le site trace tout en temps réel :
https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries
Est-ce que vous avez à Stockolm un nombre d'habitant nettement supérieur à 1000/ km2 comme à Tunis ?
D'ailleurs aucune ville au monde ne peut atteindre cette équation.
Tunis la massacrée depuis quatre décennies par un exode rural des paysans vers Tunis qui ne veulent soi-disant travailler dans l'agriculture qu'on leur offrant des terres genratuitement, et ce pour que cela devienne une source de revenus, semblable au loyers dont les partisans des partis (jusqu'à maintenant avec nahdha) bénéficient, dont les propritaires d'immeubles construits par des prêts accordés par L'Etat et avalisés par nahdha, car il y a toujours ce rapport ( donnant-donnant ) avec les politiques et les sources d'enrichissement.
A vrai dire, Corleone et Palerme étaient ainsi, à l'instar des villes des promoteurs et autres affairistes, et Tunis.
Donc ces nouveaux riches, sans enseignement ni formation utiles au pays tunisiens et issus ainsi de la débandade sociale, vivent royalement à Tunis en buvant de la bière, et en allant flâner à Tunis et autres lieux les berges du lac et puis et surtout se baigner (impérativement) dans les plages (sales et infectes) de la banlieue nord de Tunis, et tant d'autres sinécures de paresse et d'allégresse sans mérite de travail .utile.
Et puis sans parler des marchés parallèles et des monopoles.
Que de maux sociaux ! Dont il est certain et de prime abord, que le Président de la République, d'après ses réactions, qu'il en est conscient et que leurs résolutions demandent de la vigilance et de la persévérance et ce afin que le point d'inflection soit atteint.
Et attendons la suite....
Il y'a je pense un certain mimétisme de la part des décideurs qui optent pour une solution aussi radicale dont le risque politique est majeur bien plus que le risque sanitaire
De mon point de vue Il faut que les politiques contrôlent l'information et stoppe les médias et tout les propagandistes d'hysterie collectives
Une guerre se gagne avant tout dans la communication
Par ailleurs les politiques doivent bien avoir à l'esprit que les médecins ne sont pas les décideurs... comme dis le dicton les conseilleurs ne sont pas les payeurs... ils faut juste que les Médecins fasse leur job et laissent les dirigeants politiques faire le leurs...
Il est je pense complètement fou et absurde d'imposer un blocage total du pays... il faut mettre en place des règles strictes de distanciation sociale d'hygiène et imposer aux malade de rester confinés ainsi qu'imposer le masque à tout le monde jusqu'à la fin de l'épidémie
Si la Sude regardait bien ce qu'il se passe en Italie, Espagne, et France, ils verraient que malheureusement il n'y a d'autre choix.
Quant à la Tunisie, cela va être terrible. Rien n'est en place, et l'hécatombe va être terrible.