Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, a nommé Adel Trabelsi, professeur universitaire de son état, au poste de directeur général du Centre national des sciences et technologies nucléaires.
Le département de l’Enseignement supérieur indique également, dans son communiqué publié mercredi 14 août 2019, que la mission de Ahmed Ghrabi, professeur universitaire de son état, à la tête du Centre de recherche et des technologies des eaux à Borj Cedria, a été reconduite.
A cette occasion, une cérémonie a été organisée, hier, en l’honneur de Adel Trabelsi en présence du secrétaire d’Etat chargé de la recherche scientifique, Khalil Laâmiri, de la directrice générale de la recherche scientifique, Samia Charfi Gaddour, et de la directrice générale, Rim Saïdi.
E.B.A.
Commentaires (4)
CommenterAlkhayla wal bighala lieu tarkabouha
Errata
tout se fait par essai pratique
etc.
Jamel Tazarki
Des Idées socio-économiques pour une Tunisie meilleure (sous forme de commentaires):
https://www.businessnews.com.tn/video--abdelkrim-zbidi-president-de-la-republique,539,89783,4
Prof. Adel Trabelsi est la bonne personne au bon endroit
Les choix économiques!
Il est temps peut-être de mettre tous les livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui pourraient nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et économiques pour les couples en âge de procréeation. Nous avons besoin d'un enseignement à la chinoise.
'?a fait plus que 60 ans que l'on enseigne les sciences physiques et la mécanique dans nos universités tunisiennes et nos physiciens n'ont pas fait quelque chose d'extraordinaire pour le pays! C'est l'esprit avec lequel on enseigne les sciences physiques en Tunisie qui a bloqué l'intelligence et la créativité de nos scientifiques. Nos forgerons sont beaucoup plus productifs que nos physiciens. Les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. Afin de fabriquer des voitures, des avions, des machines à laver, etc, on n'a même pas besoin de recherche fondamentale et théorique.
En Inde, par exemple, tout ce fait par essai pratique, par touche progressive et expérimentation. Et lorsqu'on découvre quelque chose d'utile, on ne se soucie guère d'en tirer ou d'en souligner un principe scientifique mais on focalise sur l'aspect utilitaire de la technique. Il y'a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Globalement l'approche est plus pratique que scientifique. La métallurgie en Inde, en tant qu'exemple, est un art qui fonctionne selon des recettes (équivalente à celle des recettes de cuisine) et non pas une science. En Inde, la métallurgie fabrique toutes les machines possibles sans pour autant utiliser la notion d'atome ou d'électron. Les livres universitaires de construction des machines en Inde ne font pas souvent recours à des connaissances concernant la structure de l'atome et de la matière en général.
En Chine la théorie de la relativité est un sujet pour les universités de philosophie. Nous n'avons pas besoin de comprendre l'infiniment petit afin de fabriquer des outils de travail qui facilitent notre vie de tous les jours. Nous n'avons pas besoin de comprendre (comme le font nos théologiens et nos sophistes) le coté métaphysique et théologique de la pesanteur afin de fabriquer des avions, pour cela il suffit de se limiter à la formule mathématique p=m*g. On se complique trop la vie, en Tunisie, avec des théories dont on n'a pas vraiment besoin.
Ce qui manque à notre élite est l'esprit de création. C'est pareil en médicine. Toute la production pharmaceutique fonctionne selon des recettes. Il y a des bonnes et des mauvaises recettes. Il y a même des recettes qui tuent et handicapent et d'autres sont efficaces et soulagent. Toute l'industrie chinoise fonctionne selon des recettes et non pas selon des théories scientifiques. Les ingénieurs chinois sont fort ni en mathématique et ni en sciences physiques. Ils sont des pragmatiques.
Même BMW (le plus grand producteur allemand de voiture) ne peut pas se dépasser des méthodes classiques (et relativement primitives) du forgeron au commencement de la production d'un nouveau modèle. Le robotisme et l'automatisme n'interviennent que dans un stade très avancé de l'introduction d'un nouveau modèle de voiture.
Dans les universités allemandes, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont pas de doctorat. Ils sont des pragmatiques avec beaucoup d'expérience pratique dans l'industrie. Un titre de doctorat ou de professeur universitaire n'est pas une protection contre l'idiotie et l'incapacité.
Il est temps peut-être de mettre tous les livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui pourraient nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et économiques pour les couples en âge de procréeation. Nous avons besoin d'un enseignement à la chinoise.
Nous avons besoin d'une grande transformation qui soit plus subtile qu'une simple greffe idéologique. Il nous faut une politique économique pragmatique. Une économie politique du possible, combinant gradualisme et continuité, laisser-faire et intervention étatique, mouvements libérales et classicisme. Il s'agit d'un changement économique majeur que l'on ne peut pas dissocier d'un ajustement des règles sociales.
Dr. Jamel Tazarki, mathématicien.