Et comme votre haine semble vous prendre tellement aux tripes, au point de vous égarer dans des envolées supposées lyriques, on ne peut résister de rappeler ceci, de votre cru :" Bref, Mme Bel Haj Hmida doit arrêter son cirque: l'égalité dans l'héritage, ça ne passera jamais, car les tunisiens la refusent par dégoût et par mépris, sans parler de religion" (sic). En plus, vous êtes poète, avec ça... Une question :" Qui vous a permis de parler au nom de 12 millions de Tunisiens ? Vous avez réalisé un " sondage", en faisant appel à un institut de sondage? ou bien il vous arrive d'être bombardé de flashs d'inspiration divine, wahi" ? pourquoi pas, on est au mois de ramadan...et on attend avec impatience votre sublime sourate du 27 de ramadan...
Je ne défends nullement Bochra Belhaj Hmida, elle, son parti, ainsi que tous les autres partis, ne sont pas ma tasse de thé ( d'ailleurs je bois mon thé dans un verre) et si votre "commentaire" n'était pas ce qu'il est, un pot de chambre farci d'insultes et de haine, sans aucun argument digne de ce nom, je n'aurais pas réagi. Et j'aurais réagi de la même façon, même si votre charge insultante et haineuse était dirigée contre ghannouchi lui-même... Quant au dernier "crime" dont vous accablez Mme Belhadj Hamida, que vous accusez d'avoir " déformé le Coran" (sic), il fait sourire... Ou bien vous avez la mémoire courte, ou bien vous cultivez la mauvaise foi comme d'autres cultivent le mensonge, la fausse piété et le double discours...Sachez donc que le coran a été "déformé" comme vous le déplorez, bien avant, depuis l'indépendance : abolition de la polygamie, abolition de l'autorisation paternelle au mariage de la fille mineure ( la mère ne compte pas, n'est-ce pas?...), primauté de la garde des enfants accordée à la mère, en cas de divorce, abolition de la répudiation, possibilité légale, accordée par la loi, à la femme, de demander le divorce, droit légal de boire des boissons alcoolisées, dans certaines limites... Vous voyez ! Osez donc toucher au Statut du droit personnel, en vigueur depuis 1956, et vous verrez 6 millions de femmes descendre dans la rue. Pour défendre leurs droits légitimes et justes, elles n'ont pas besoin des hommes. Et rassurez-vous, cette égalité successorale, les femmes l'arracheront...plus tôt que vous le croyez...