Le bureau exécutif d’Ennahdha s’est réuni, mercredi 7 novembre 2018, sous la houlette de son président Rached Gahannouchi, où il a examiné, notamment, les derniers développements politiques dans le pays et le remaniement ministériel, estimant que le soutien du président de la République Béji Caïd Essebsi à la nouvelle formation est la garantie du succès de la stabilité de ce gouvernement.
A cette occasion, Ennahdha a souligné l’importance du remaniement ministériel partiel réalisé et qui permettra la stabilité du gouvernement ainsi qu'une focalisation sur les défis économiques, sociaux et de sécuritaires auxquels le pays est confronté. Le mouvement a espéré que cette nouvelle composition bénéficiera de la confiance du parlement, du soutien de diverses parties politiques.
Le mouvement islamiste a exprimé son refus des campagnes médiatiques et de propagande, menées par certains des dirigeants de Nidaa Tounes, l’objectif étant de surenchérir et perturber les bonnes relations liant les deux partis politiques et qui a permis de purifier le climat politique pendant les 4 dernières années, tout en mettant en place un équilibre rationnel entre les différentes composante du paysage politique nationale, qui a permis d’augmenter les opportunités de réussite de la transition démocratique.
Ennahdha a également vivement condamné les tentatives d'incitation à la sédition entre le mouvement et la présidence de la République, en réaffirmant que le respect de l'institution présidentielle va de pair avec le respect de l'Etat. Le parti reconnait les efforts du chef de l’Etat à éloigner le pays des crises internes et externes. Elle réitère sa position, selon laquelle, une différence dans les avis sur la stabilité du gouvernement n’est en aucun cas tentative de lui tourner le dos ou une rupture avec lui –NDLR en se référant à BCE.
Le mouvement appelle toutes les parties concernées par la justice transitionnelle, victimes, accusés, organisations des droits de l’homme et instance spécialisée, à interagir positivement avec son initiative invitant à la continuité du processus de la justice transitionnelle, en rendant justice aux victimes et en réglant les dossiers en cours dans le cadre du pardon et loin de la vengeance, afin de parvenir à une réconciliation nationale globale.
I.N