Le parti Nidaa Tounes a rendu public un communiqué daté du 8 novembre 2018 après la réunion de son bloc parlementaire avec le bureau politique.
A la suite de cette réunion, le parti invite les représentants du bloc au bureau de l’ARP à refuser que l’assemblée examine le remaniement ministériel opéré à cause des manquements constitutionnels et procéduriers constatés.
Le parti invite également les ministres Nidaa Tounes à démissionner du gouvernement actuel car « c’est le gouvernement d’Ennahdha et qui est en situation de putsch par rapport à la légitimité des résultats des élections de 2014 ». Nidaa Tounes précise que la non-application de cette consigne vaut démission des structures du parti.
Nidaa Tounes ajoute que le gouvernement issu de ce remaniement est une sortie définitive de l’accord de Carthage et est une « traitrise » aux parties politiques et sociales qui lui ont donné leur confiance ce qui lui fait perdre définitivement toute légitimité juridique, politique et éthique.
M.A
Commentaires (3)
CommenterTraîtrise (gros mot ?)
Qui?
Qui a mis le ver dans le fruit?
Qui n'a cessé de saboter le parti?
Alors, il est bien temps de sortir vos mouchoirs maintenant!
HCE victime du syndrome Ettakatol, YC doit faire attention aussi
Ma critique s'adresse aussi au Chef de l'état qui n'a pas su "arrêter" son fils et qu'il en subit aussi les conséquences car Nidaa Tounès a été fondé par BCE mais au contraire le président de la République a été séduit par l'approche de son fils envers la Nahda et il a signé le Pacte de Paris juste pour son ambition de devenir président de la République. Mais le Gourou avait demandé en contre-partie d'être blanchi des "crimes" sous la Troîka.
Voilà, la morale est sauve, le traître le "petit" Sebsi se plaint de la trahison de YC mais c'est lui qui a commencé
Conclusion : Depuis 2011, nous avons vu qu'à chaque fois qu'un parti essayait de s'allier à la Nahda, il était grillé d'avance, les électeurs sont intransigeants su ce point.
Ce principe fondamental s'applique aussi à Youssef Chahed, s'il va trop loin avec son idylle avec Ghannouchi, il subira le même sort que HCE et son parti Nidaa Tounès. Quand vous embrassez le Gourou, il vous injecte la mort. Donc Monsieur le Chef du Gouvernement, n'allez pas trop loin avec la Nahda, vous risquez de le payer très cher. Les électeurs modernistes ne veulent pas de "Tawafeq", d'arrangement avec les islamistes, ils veulent qu'on respecte leur vote, ils ne veulent pas de Ghannouchi et ses islamistes pour gouverner le pays, donc faites attention dans l'optique des élections générales de 2019, les électeurs ne veulent pas des islamistes, ils ne veulent pas de "Tawafeq" et que cela vous serve de leçon à vous aussi.
En démocratie, c'est le peuple qui est souverain c'est à dire les électeurs, et s'il est trahi il est sans pitié avec les leaders politiques. En Tunisie, on n'a pas assimilé ce principe, on pense parce qu'on est en place, on peut tout faire, c'est faux, le "juge de paix" c'est les électeurs.