Ah! si tout le monde dévoilerait leurs arnaques !
En marge du séminaire consacré à la Loi de finances 2019 , le ministre du Commerce, Omar Béhi, a accordé, ce vendredi 14 septembre 2018, une interview à Express FM, au micro de Wassim Ben Larbi.
Le ministre a expliqué que le dispositif de subvention des produits essentiels de consommation, qui sont principalement : l’huile, les céréales et dérivés, et le lait, coûteraient à l’Etat tunisien environ 1 850 MD.
Les enquêtes de l’Institut national de la Statistique (INS) sur la consommation réelle des citoyens ont révélé qu’en multipliant celle-ci par le différentiel, calculé par rapport au prix réel (de ces produits), il y aurait une différence d’approximativement 70 dinars entre ce que coûteraient les subventions à l’Etat tunisien, et de ce fait au citoyen, soit 180 dinars par individu, d’une part, et le montant des subventions consommées par le Tunisien, soit 110 dinars par individu, d’autre part.
Selon les propos de M. Béhi, les calculs résultant des enquêtes menées par l’INS, sur la consommation réelle des citoyens, révèlent une différence entre le montant réel de la subvention et le montant de la subvention consommée par le Tunisien.
Ainsi, il explique, en prenant un cas concret, que l’huile, par exemple, serait utilisée pour la fabrication des gâteaux, au lieu de parvenir aux familles. De ce fait, la subvention serait utilisée à des fins industrielles, et non à des fins de consommation, contrairement à ce qui est prévu.
Y.K
Commentaires (10)
CommenterPar qui? Par nahdha bien sûr. Pourquoi ils ont peur de les citer et de les juger ou bien comme Feu Lotfi Naguedh?
Ah! si tout le monde dévoilerait leurs arnaques !
'?quité et rigueur
Pourtant l'adoption de quelques dispositions simples aurait permis plus de rigueur et plus d'équité.
1) Depuis des années le consommateur paie systématiquement la baguette de pain 200 millimes les 10 millimes de différence par rapport au prix fixé vont dans la poche des boulangers et des épiciers et cela depuis des années. Pourquoi ne pas avoir réglé, en son temps, ce décalage qui aurait soulagé quelque peu la CC?
2) Les revenus élevés bénéficient de cet avantages au même titre que les nécessiteux.
Cette question aurait été tranchée par un barème d'impôt sur ces revenus (une contribution à la CC) qui aurait tranché cette absence d'équité.
3) Sanctionner par des peines lourdes les abus des pâtissiers qui vendent à prix d'or leurs productions fabriquées essentiellement à partir de produits subventionnés: Huile, beurre, sucre et farine. Il suffit de voir les chariots quittant les hypermarchés.
Des vérifications toutes simples: Les factures émises par les distributeurs et les factures d'achat à partir de la comptabilité de ces exploitants qui ont pignons sur rue!
4) Soyons prudent quant à l'émission de bons et autres tickets modérateurs qui son autant de sources de trafic en tout genre! (cf tickets restaurant qui servent à des achats les plus divers)
5) Dernière solution de consolation: construite un mur des lamentations pour aller sans cesse y pleurer sans agir.
Tout de même depuis le temps.... ça fait trop!
Le beurre ...
Il faut arreter les subventions
Des ministres inefficaces, incompétents et arrogants.
C'est tout juste les industrielles
Les touristes profitent de séjour très bon marché ....
Les restaurants aussi ...
Il est nécessaire d'arrêter les frais avec ces subventions .... HC
Une économie saine doit appliquer la vérité des prix
Redondance
Ou sont les solutions? Enzo Fouk
Si elli behi jib ejdid hadhi hkaya kdima
Ya Beji rabbi ikamil alik bil Behi...
Et au lieu de dire pain il a eit gâteau zut j'ai oublié l'eau ou l'électricité utilisées dans le bâtiment.
Est-ce qu'on a atteint le fond du gouffre?