Le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi a reçu, ce mercredi 12 septembre 2018, au Palais de Carthage, une délégation du Centre international Hédi Nouira de prospective et d’études sur le développement présidée par Taoufik baccar.
M. Baccar a souligné, lors de l’entrevue, qu’un nombre de propositions concernant les réformes institutionnelles visant à redresser la situation économique du pays a été soumis au président de la République.
La réunion a également débattu des récentes initiatives lancées par le centre en vue d’appuyer les efforts dans le domaine de la transparence du secteur financier. Il a été par ailleurs question de rehausser le niveau intellectuel et professionnel des cadres des établissements financiers et économiques.
B.L
Taoufik Baccar soumet des propositions de réformes au chef de l’Etat
Le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi a reçu, ce mercredi 12 septembre 2018, au Palais de Carthage, une délégation du Centre international Hédi Nouira de prospective et d’études sur le développement présidée par Taoufik baccar.
M. Baccar a souligné, lors de l’entrevue, qu’un nombre de propositions concernant les réformes institutionnelles visant à redresser la situation économique du pays a été soumis au président de la République.
La réunion a également débattu des récentes initiatives lancées par le centre en vue d’appuyer les efforts dans le domaine de la transparence du secteur financier. Il a été par ailleurs question de rehausser le niveau intellectuel et professionnel des cadres des établissements financiers et économiques.
Le Professeur Baccar ainsi que d'autres sont paradoxalement loin ou éloignés de l'action politique, Et c'est l'une des raisons de l'apparition de la médiocrité partout ...
Mais il a au moins le mérite de nous éclairer davantage sur le mal des faux salaires en Tunisie.
C'est comme en football. Les grandes équipes disposent de centres de formation bien installés, mais ceci ne les dispense pas de recourir aux services étrangers.
Et ça perdure! Et ça persiste!
Ils ont comme points communs avec Hédi Nouira, l'inefficacité, la cravate et poser face aux caméras ...
Pauvre contribuable tunisien ...
On va quand même pas se plaindre, seule une minorité contribue !
La majorité ricanne au spectacle de ces acteurs de cirque !
C'est incroyable, ces messieurs n'ont même pas lu ou compris notre constitution. Sinon, ils n'aurez pas eu à visiter le président, mais le premier ministre Y. Chahed, pour présenter leurs nouvelles theories économiques.
C´est bien Mr. Chahed qui gouverne la Tunisie ou bien je me trompe ?
Les soldats de la contre révolution sont belle et bien actifs.
Tous vivent encore à l'époque de Bourguiba et Ben Ali.
La fondation Hédi Nouira regroupe d'éminents économistes et planificateurs du développement, et son avis et ses propositions doivent faire autorité. Mais paradoxalement, les différents gouvernements depuis la "révolution", sans exception aucune, ont pris un malin plaisir à prendre le contre-pied de leurs préconisations, individuelles ou collectives, avec les résultats que l'on connaît. Au fur et à mesure du pourrissement de la situation, il est devenu quasiment impossible de rattraper le retard et de réparer les dégâts que des apprentis dirigeants ont causé à un tissu économique déjà fort fragilisé. Ainsi, les propositions de redressement ne peuvent s'apparenter qu'aux remèdes de cheval du FMI qui sont dans les faits hautement impopulaires et sources de mécontentement et de conflits. Taoufik Baccar et ses collègues ont ils réussi à trouver un juste équilibre entre les réformes économiques et structurelles et leurs effets sur le plan social ? Personnellement, j'en doute, car toute solution implique des sacrifices, et en l'état actuel des choses, ils devront être conséquents... ce que les tunisiens ne sont pas disposés à subir... encore ! De plus, l'Administration est tellement délabrée, gangrenée par le laxisme et la corruption, qu'elle sera le premier et le principal obstacle à toute réforme. Sera-t-il alors nécessaire de la contourner pour supprimer les pesanteurs et accroître les chances de parvenir à un quelconque résultat ? C'est donc toute une nouvelle philosophie de la gestion et de la conduite des affaires du pays qui doit être inventée et mise en application. La tâche est titanesque !
Monsieur Baccar est un grand homme ça c'est certain mais la bonne porte c'est la Kasbah pas Carthage. A Carthage toute ces réunions sont un simple décor pas plus. Le père et le fils ont d'autres ambitions.
Ces propositions étaient arrêtées depuis au moins le printemps, pourquoi avoir attendu tout ce temps là alors qu'il s'agit de questions éminemment graves et urgentes.
Les tunisiens sont harassés : inflation galopante, dépréciation du dinar, balances déficitaires,climat politico-social tendu...
Les propositions dont s'agit relèvent de l'apanage du Gouvernement constitutionnellement parlant.
Espérons que BCE est sur la bonne voie. Et qu'il ne s'agit nullement de manoeuvres tendant à redorer le blason d'un parti mort-né et qui plus est, sans foi ni loi comme toutes les formations de la place.