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LâEUR(TM)île de la Galite à la portée des Tunisiens
26/05/2009 | 1
min
LâEUR(TM)île de la Galite à la portée des Tunisiens
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Le désenclavement de l’archipel de la Galite est jugé opportun par les pouvoirs publics, après un quasi délaissement qui aura duré plus d’une quarantaine d’années. L’agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), qui a superbement ignoré les médias électroniques, a invité des confrères les 19, 20 et 21 mai 2009 pour une visite du site et exposé, selon l’agence Tunis Afrique Presse, l’"ambitieuse stratégie" qu’elle a mise au point en vue de valoriser l’archipel. Pour mieux connaître ce site idyllique, avoir une idée sur l’intérêt touristique, économique, agricole… qu’il présente, une plus large médiatisation de cette action s’avère nécessaire.

L’encyclopédie Wikipédia consacre un article descriptif qui indique assez la valeur historique de l’archipel, les moyens d’y accéder et les opportunités qu’il offre en vue d’une exploitation optimale des ressources de la Galite.
Situé au nord ouest de la Tunisie, au large de Tabarka, l’archipel de la Galite, actuellement d’accès difficile, sera bientôt, à la portée des Tunisiens et des touristes férus d’exotisme et de grands espaces.

« Composé de plusieurs îlots, la Galite, la Galiton et la Fauchelle, Galina, Pollastro et Gallo, l’archipel abrite des espèces rares, endémiques ou menacées comme les cétacés, les prairies de posidonie, la grande nacre ainsi que les habitants du phoque moine. Il est également réputé pour être une nurserie naturelle pour de nombreuses espèces de poissons vulnérables comme le mérou », explique la TAP qui ajoute :
« Ce site, qui était habité depuis l’époque romaine et punique, a connu ces dernières décennies une dégradation écologique continue : disparition du phoque moine, dégradation de l’habitat, détérioration de l’état du port, diminution des superficies agricoles, dégradation continue des terrasses et du patrimoine terrestre et marin.

Pour y remédier, l’APAL a décidé de répartir l’archipel en trois zones: une zone naturelle protégée groupant les galitons abritant une faune endémique, une zone de protection forte dite « sanctuaire Naturel géré » localisée à l’ouest et Est de la Galite et une zone de développement durable ou « zone de gestion de ressources naturelles ». Cette zone sera articulée autour du village, la plaine et environs.
A travers cette zonation, l’APAL entend, dans une première étape, désenclaver l’archipel en assurant une liaison régulière avec le continent, améliorer l’infrastructure et le cadre urbain, réhabiliter les habitations du village et restaurer les constructions à caractère historique et archéologique datant des époques romaines et puniques.

Il s’agit également de développer les activités économiques dans l’archipel. L’accent sera mis sur l’appui des activités agricoles, terrestres et marines, la promotion de l’écotourisme, la lutte contre l’érosion, la construction d’un gîte de pêcheurs, d’une centrale de production de glace et d’un atelier magasin ».
D’autres précisions sont apportées par l’encyclopédie en ligne : « La Galite (ÌÇáØÉ) est un archipel d'îles rocheuses d'origine volcanique situé au nord de la Tunisie. La Galite est également l'archipel et le point le plus septentrional de la Tunisie, mais également de tout le continent africain.
Rattaché à ce pays, il est situé à 38 kilomètres au nord-ouest du cap Serrat, point le plus proche de la côte tunisienne, duquel il est séparé par le canal de la Galite. Il se trouve à 65 kilomètres au nord-est de la ville de Tabarka et à 150 kilomètres de sud du cap Spartivento (sud de la Sardaigne).

L'île principale située au centre de l'archipel, La Galite, mesure 5,4 kilomètres de longueur (d'est en ouest) et jusqu'à 2,9 kilomètres de largeur (dans sa partie orientale). Bordée par des falaises de 200 mètres de hauteur, elle ne peut être approchée que par la baie de l'Escueil de Pasque (au sud de l'île). Son point le plus élevé, culminant à 391 mètres, est le Bout de Somme (Grand sommet) qui est surmonté par une tour de surveillance.
On y monte par un sentier rocailleux qui est la meilleure voie de communication de l'île. Ce sentier traverse des jardins en espaliers où, malgré la rareté de la terre végétale, poussent des figuiers, des cactus, des oliviers, de la vigne et assez de céréales pour subvenir aux besoins des quelques familles de pêcheurs. Jadis boisée, l'île n'abrite plus qu'une brousse peu élevée. Le Piton de l'est, une crête en forme de cône située au sud-est de l'île, culmine à 360 mètres.

La découverte de gargoulettes puniques et de monnaies romaines indique que l'île est peuplée dès l'Antiquité. Une grande partie des habitants — Tunisiens de naissance mais d'origine italienne — sont partis en France vers les années 1960, suite à l'indépendance du pays, pour s'installer dans la commune du Lavandou et les villages environnants[1]. Le leader indépendantiste Habib Bourguiba y est exilé du 21 mai 1952 au 20 mai 1954 dans un ancien fort abandonné.

Hormis l'île principale, il existe deux groupes de plusieurs îlots qui tous sont inabordables :
* Les Galitons de l'ouest : Situés à trois kilomètres au sud-ouest de l'île principale, ils comprennent Le Galiton (158 m) et La Fauchelle (137 m) qui sont les deuxièmes et troisièmes plus grandes îles de l'archipel. Sur la crête du Galiton se trouve un phare de 14 mètres de hauteur. En vue de la préservation du phoque moine, Le Galiton est classé depuis juillet 1980, par arrêté du ministère de l'agriculture, en tant que réserve naturelle intégrale.
* Les Galitons de l'est : Surnommés Les Chiens, ils se situent de un à deux kilomètres au nord-est de l'île principale. Ce groupe se compose des trois rochers nommés Le Gallo, Le Pollastro et La Gallina. Le Gallo est le plus grand des trois rochers et mesure 119 mètres de hauteur.

La Tunisie, qui ambitionne de développer tous les créneaux dont elle dispose pour montrer le site touristique sous son vrai visage, a besoin de tous ses media pour transmettre un message fort, voire agressif en vue de dynamiser un secteur soumis à rude épreuve et qui doit affronter une sévère concurrence.
26/05/2009 | 1
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