Une vive polémique s’est déclenchée lors de la séance plénière d’aujourd’hui, mardi 5 mai 2015, consacrée à l'examen du projet d'un crédit accordé par l'Algérie à la Tunisie, entre les députés de Nidaa Tounes et du Front populaire.
Contacté par Business News, le chef du bloc de Nidaa Tounes, Mohamed Fadhel Ben Omrane, nous a indiqué que la tension est montée suite à son intervention, où certains députés du Front populaire ont contesté le prêt algérien, qui selon lui, est un crédit à taux préférentiel et présentant plusieurs avantages « c’est un geste de la part d’un pays voisin qui mérite d’être salué », a-t-il affirmé.
M. Ben Omrane a ajouté que le pays passe par une grande crise économique et sociale et qu’avec les grèves qui persistent, la Tunisie se retrouve bloquée face aux différents obstacles. « Nous devons travailler et promouvoir les investissements pour pouvoir sortir de la crise, ceux qui ne sont pas d’accord avec cette politique n’ont qu’à présenter une autre alternative ».
Par ailleurs, le chef du bloc de Nidaa Tounes a fait savoir qu’il prône un pacte social, et ce afin de s'assurer que les différents acteurs de la société se partagent le fardeau.
S.H
Nidaa Tounes veut nous livrer en proie à nos voisins algériens, riches en pétrole.
Une fois bien endettés, nous allons leur cautionner la propriété de Djebel Châanbi, en attendant le reste.
Contrôler les micmacs de Nidâa Tounes est un impératif à tout Tunisien possédant un seul iota de patriotisme.
Un de prévenu vaut deux.
De grâce, ceux qui ne savent pas positiver et ne sont pas de vrais patriotes, autre que déclarés... qu'ils se la ferment et qu'ils laissent les autres travailler.
Le jour J on pensera leur réserver un zoo où ils pourront jacasser à loisir...
Ennahdha, sponsor officiel de l'ancien-nouveau régime Nida Tounes, est chargée d'acculer l'opposition dans la marginalisation.
Remarque : je ne sais pas pourquoi j'ai emprunté le titre « Quand passent les cigognes » du célebre film soviétique pour mon commentaire. Peut être parce que l'origine ruse de ce film de Mikhaïl Kalatozov est à rapprocher des camarades du Front Populaire, mais, peut être aussi parce que l'adaptation cinématographique de la pièce de Rozov « Éternellement vivant » qui a donné lieu au film, rappelle elle aussi Ennahdha, un parti éternellement lèche-bottes.