alexametrics
samedi 20 avril 2024
Heure de Tunis : 06:21
Dernières news
ARP – Adoption du projet de loi relatif à la recapitalisation de la STB et de la BH
27/07/2015 | 20:24
2 min
ARP – Adoption du projet de loi relatif à la recapitalisation de la STB et de la BH

Le projet de loi relatif à la recapitalisation de la Société Tunisienne de Banque (STB) et de la Banque de l’Habitat (BH), a été adopté, aujourd’hui, lundi 27 juillet 2015, par la commission des finances, de développement et de la planification, relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

 

Une enveloppe de 757 MD a été consacrée à la STB et une somme de 110 MD a été allouée à la BH, a déclaré le ministre des Finances, Slim Chaker. Le ministère fournira ainsi une somme de 450 MD sur un total de 1300 MD dans le cadre des lois de finances afin de préserver l’argent public.

 

M. Chaker a souligné que l’Etat œuvre à soutenir les banques publiques qui jouent un rôle important dans l’économie nationale, annonçant l’ouverture de la souscription au capital de la STB et de la BH. Slim Chaker a également fait savoir que le gouvernement est en train d’élaborer une étude visant le développement du secteur bancaire qui sera soumise à l’ARP. Il a rappelé l’ouverture d’un concours pour le recrutement de directeurs généraux à la tête de ces banques, ajoutant que le ministère a choisi ses représentants au sein du comité de gestion de ces banques dans le cadre de la transparence.

 

Au sujet de l’absence des banques tunisiennes sur le marché africain, le ministre a mis l’accent sur la contrainte diplomatique, précisant que l’absence d’une ambassade et d’une ligne aérienne freine l’investissement. Et d’ajouter que les banques tunisiennes sont totalement absentes en Inde et en Chine, deux pays qui contribuent à hauteur de 50 à 60% dans l’économie mondiale.

 

D’autre part, les avis des membres de la commission ont divergé à propos de l’ajout d’un article portant sur la consultation de l’ARP en cas de changement du taux de la contribution de l’Etat au capital bancaire des entreprises publiques. A rappeler que 8 membres de cette commission ont refusé cet article qui, selon eux, paralysera la gestion des banques, 5 membres ont accepté et un membre s’est abstenu. En outre, un nouvel article a été ajouté stipulant la nécessité de présenter des rapports périodiques (chaque 6 mois) à l’ARP, sur l’état d’avancement du programme de mise à niveau des banques publiques.

 

S.H (Avec TAP)

 

27/07/2015 | 20:24
2 min
Suivez-nous

Commentaires (6)

Commenter

UNE ERREUR MONUMENTALE...
| 28-07-2015 16:29
l etatn a PAS VOCATION a s occuper des secteur de l economie...c est le role du PRIVE...aussi le pays est SURBANCARISE, pour une petite population de PLUS EN PLUS PAUVRE, et la part du gateau est deja petite....
il n y a AUCUNE banque assez SOLIDEMENT CAPITALISEE pour etre capable de suivre ses clients dans des projets internationaux...en afrique du sud, une banque au capital primaire de USD 2 milliards est normale, et peut accompagner les gros clients partout en afrique et dans le monde.....
les RATIOS des banques tunisiennes sont TRES FAIBLES et ne permettent PAS de se positionner a l internationale, ni meme compter sur des banques correspondantes pour les avaliser dans de grosses entreprises........
IL FAUT CONSOLIDER LE MARCHE, et laissser le PRIVE faire le travail...
l ETA N EN A PAS LA COMPETENCE.....

Dr. Jamel Tazarki
| 28-07-2015 14:36
Les Tunisiens n'ont pas à être otages de la spéculation de nos banques: on ne doit pas jouer au poker avec notre épargne! Il est temps de séparer les banques de dépôt des banques spéculatives, il est temps de nationaliser temporairement l'activité de dépôt. L'argent des Tunisiens ne doit pas servir à la folle spéculation de banques irresponsables. Les Tunisiens n'ont pas à subir le risque que prennent les banques en jouant notre épargne dans l'économie-casino. Ainsi, l'argent des Tunisiens devrait être protégé dans les banques de dépôt nationales et l'Etat Tunisien pourrait emprunter à sa banque nationale, comme le fait d'ailleurs la Chine...

Que se passerait-il, si les Tunisiens perdent vraiment confiance dans les établissements bancaires et finissent par retirer leur argent (épargne)? Il est grand temps d'imposer à nos banques de disposer d'une certaine quantité d'actifs liquides leur permettant de couvrir les sorties nettes d'argent pendant au moins 60 jours. Ce qui peut se traduire mathématiquement par le ratio "Encours d'actifs liquide /Sorties nettes de trésorerie" qui devrait être supérieur à 1 (c.à.d. à 100%).

Certes, une sécurité bancaire absolue risque de paralyser notre économie. Il faut plutôt opter pour une sécurité probabiliste et minimiser le ratio (créances à grand risque)/(total des crédits). Et ça, nos banquiers ne l'ont pas pris en considération!

Nos banquiers et certains de nos politiciens utilisent plutôt l'intuition gratuite qui leur a souvent joué de très mauvais tours. Certains de nos banquiers ignorent les instruments les plus puissants dont dispose aujourd'hui le domaine des finances, en particulier les mathématiques.

La conception, le suivi et l'évaluation d'un projet se basent sur une approche purement mathématique qui suppose la définition d'indicateurs explicites permettant de mesurer différents objectifs ainsi que les résultats à obtenir. Les mathématiques nous donnent les moyens de vérification et de calculs des risques et de la faisabilité de l'objet d'investissement: les relations causales et les hypothèses relatives aux risques qui pourraient influer sur le succès ou l'échec du projet en question.

Sans l'analyse mathématique du contexte, des objectifs, des stratégies, sans l'identification des principaux problèmes et sans une bonne planification théorique tout est condamné à l'échec!

Puis, il est indispensable de vérifier l'opportunité des projets, c'est-à-dire la mesure dans laquelle les objectifs des projets correspondent aux besoins du pays et aux priorités générales. Pourquoi construire de nouveaux hôtels encore plus luxueux pour le prolétariat européen (J'insiste que je n'ai rien contre le prolétariat dont je faisais fièrement parti)? Pourquoi permettre à la société française Orange de s'installer en Tunisie avec le risque de ruiner notre Tunis Télécom? etc.

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=n3Rzug1OWPU&list=RDpuAeFwRFh3Q&index=2

DHEJ
| 28-07-2015 11:53
C'est la bonne question, faut-il payer pour les voleurs?


Facture de la STEG!

ameur mohamed
| 28-07-2015 08:33
Les cadres de ces banques, En effet et à mon humble avis les premiers responsables de ces ruines des banques publiques sont les cadres de ces mêmes banques et particulièrement ceux de la STB. Ils ont prêté l'argent à tort et à travers tout en raffermissant leurs conditions avec d'autres plus honnêtes. Cette disparité et cette injustice n'a pu aboutir qu'à la faillite de la STB. Ces mêmes cadres sont encore là et même promus à des postes supérieurs. Il y'a lieu avec cette racaapitalisation d'assainir en premier l'intérieur de la banque en y mettant des cadres et des gestionnaires sérieux. Un ami à moi, polytechnicien de son état diplômé d'une grande école à été humilié au maximum et poussé à la sortie par ces mêmes cadres malhonnêtes *** car il déraangeait ces soi disant cadres dans leurs "travail". Ils avaient tellement peurs de lui, qu'ils se sont tous entendus, ses collègues compris , à sortir et chercher ailleurs. Ce pays vit une injustice sans nulle aautre pareille. Et aprés ne venez pas nous parler de fuite de cerveaux ou d'incompétence. Ces incompétents sont encore là et ainsi va la vie au sein des banques publiques tunisiennes. C'est pas demain la veille que les banques seront rentables dans ce pays!

Dr. Jamel Tazarki
| 27-07-2015 21:55
Il y a quelques temps (au juste depuis 2011) on nous a parlé:
- de la création d'un Bad Bank destiné à recueillir les 10 à 15 milliards de dinars d'actifs toxiques
- de la nécessité de faire appel aux auditeurs étrangers.
- de la nécessité de laisser quelques banques tunisiennes faire faillites,
- de la nécessité de la vente de certains de nos banques à des établissements étrangers.
- de la nécessité de l'internationalisation des établissements bancaires tunisiens.

Puis au mois de janvier 2015 on nous a dit que certaines de nos banques "renversent la vapeur et terminent l'année 2014 avec des chiffres au vert ['], des résultats bénéficiaires'"

Et aujourd'hui, on nous parle de la recapitalisation de la STB et de la BH. Je rêve ou quoi?

La STB est le plus grand établissement de la Tunisie en dépôts de clientèle, à peu près 5000 millions de dinars. Oh, mon Dieu, qu'est ce qu'ils ont fait de notre argent? Où sont passés les 5000 millions de dinars?

Je rappelle qu'en 2001, la STB a ingéré la Banque nationale de développement touristique où elle a perdu probablement trop d'argent (notre argent) et elle en souffre encore. La STB a joué avec l'argent des Tunisiens en investissant des sommes colossales dans la construction des hôtels qui parfois rapportent gros, mais qui souvent font perdre énormément' Ceci est la cause de la crise que nous vivons actuellement ! Des milliards furent perdus parce qu'ils furent investis abusivement dans l'hôtellerie! Et tout cela continue puisqu'on va renflouer les banques avec l'argent des Tunisiens sans demander un contrôle de l'Etat en retour.

Les banques spéculatives connaissent donc une impunité totale, elles jouent avec l'argent sans devoir rendre des comptes en retour, et si elles font faillite, l'Etat leur prête de l'argent afin qu'elles continuent tranquillement.

La Banque de l'Habitat avec un BT=3 860 3011 et un PNB=133 3121 en 2014! Où sont passés ces millions?

Non, une banque en difficulté dispose d'instruments pour se sortir toute seule de la lacune. Elle peut augmenter son capital, c'est-à-dire émettre des actions. Il suffit de considérer l'exemple de recapitalisation de l'UIB qui s'est recapitalisée par le renforcement des fonds propres.

Puis, il y a certains de nos hommes d'affaires qui vivent actuellement en Tunisie et qui ont eu durant la dictature des crédits hors des conditions du marché de quelques centaines de Millions et même de quelques Milliards de dinars (partiellement en devises étrangères) et on sait que ces derniers sont maintenant des Milliardaires. Alors, Il serait correct d'exiger de ces gens, au nom de la réconciliation nationale, de rembourser leurs crédits bancaires qui ne sont rien d'autre que des créances douteuses.

Certes, le gouvernement de Mr. Essid et Mr Beji Caid Essebsi n'ont aucune responsabilité de la situation catastrophique de notre système bancaire mais au nom de la réconciliation nationale il faut qu'ils exigent de nos milliardaires de rembourser enfin leurs crédits bancaires.


Le capitalisme tunisien a besoin de détruire afin de construire!
Certes nos milliardaires ont construit de très grandes entreprises mais ils ont aussi détruit beaucoup d'autres (entre autres nos entreprises publiques). Par exemple, la majorité de nos hôtels qui ont été construits entre les années 1960 et 1990 sont aujourd'hui des ruines et ceci afin de laisser la place aux grands complexes touristiques de grand luxe que nos hommes d'affaires milliardaires s'amusaient à construire avec des crédits bancaires hors des conditions du marché, alors qu'il y avait d'autres priorités pour notre économie et notre pays où il fallait absolument investir nos capitaux. La moitié des hôtels où je travaillais autrefois comme moniteur de voile et de planche à voile durant les vacances universitaires sont des ruines et vous savez pourquoi!

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=clbqKFM5oQY

pseudo
| 27-07-2015 21:53
ON peut recuperer pas mal de sommes ainsi mais la volonté politique semble absente ;bien mal acquis rofite en Tunisie;le populo doit se debrouiller payer les vrais fausses factures STEG SONEDE;manger ;nos oligharques OLIGARQUES sont dans un autre monde loin du reel du quotidien des gens;;s'il y a des camps d 'entrainements à ain drahem et Tabarka ;la population n 'est pas complice mais contre des dinars pour survivre ;ils ferment les yeux