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Appel de détresse de Karim Ahres sur le secteur du numérique en Tunisie
24/07/2017 | 10:17
1 min
Appel de détresse de Karim Ahres sur le secteur du numérique en Tunisie

Le président de l’Infotica (UTICA), Karim Ahres, adresse une lettre ouverte au chef du gouvernement dans laquelle il lance un « appel de détresse concernant la situation du secteur du numérique en Tunisie ». Voici le texte de la lettre dans son intégralité :

 

Suite aux différentes réunions avec les membres du secteur, je lance, encore une fois, un appel de détresse concernant le secteur du numérique en Tunisie.

Des sociétés adhérentes soumissionnent aux marchés publics tunisiens avec de grandes solutions complexes d’utilité publique et avec des marchés qui s’étendent souvent sur de longues périodes pouvant aller jusqu’à trois années.

En effet, avec la chute du dinar, notre secteur subit de grosses pertes. Plusieurs d’entre nous ont demandé aux donneurs d’ordre du secteur public une révision des prix pour les offres en cours (vu les longs délais de ces marchés et l’absence de visibilité de la BCT quant à la valeur du dinar). Mais les commissions de contrôle des marchés publics jusqu’ici donnaient des avis défavorables.

Faut-il continuer à livrer des projets pour l’Etat tunisien en enregistrant des pertes ?

 

Nous comprenons les difficultés financières de l’Etat, mais il est inconcevable que la dévaluation du dinar (suivie, d’ici septembre prochain, par une augmentation du taux de douane de 20%) soit ainsi imposée au secteur privé qui emploie plus de 32 mille personnes et peine déjà à les maintenir.

 

Nous appelons le chef du gouvernement et son équipe à prendre conscience de la spécificité de ce secteur (qui n’est pas seulement un secteur d’offshoring) et de veiller à préserver les emplois sérieusement menacés, et cette fois-ci plus que jamais.

 

 

24/07/2017 | 10:17
1 min
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Commentaires (6)

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Foufou
| 30-07-2017 13:09
C'est open bar pour les IB..soft.
Si vous réfléchissez à la mutualisation des ressources, données et hardware, pour éviter les doublons.. Il y a des économies à la clef.
Exemple la fusion des multiples caisses de retraite et leurs informatique en une seule.
1+1=3
Les logiciels libres ne coûtent qu'en formation et en ingénierie.
Il faut indexer les appels d'offre s sur une valeure stable sur 3 ans, on a connu ça avec le cours de l'or, aluminium... Mais là, faut trouver autre chose de plus stable, qui peut rémunérer correctement les ingénieurs. Tout travail mérite salaire.

Dr. Jamel Tazarki
| 24-07-2017 18:47
Les solutions qui intègrent des brevets, du Cryptage, la Certification Electronique et le CIN Biométrique ne touchent que quelques projets et quelques institutions ==> on ne peut pas ainsi généraliser et parler de "détresse sur [la totalité] du secteur du numérique en Tunisie", ça risque de créer de la panique!

Nous avons de très bonne références en Tunisie, je cite entre autre TTN (Tunisie-Trade-net): http://www.tradenet.com.tn/portal/accueil

En Allemagne le plus cher est la rémunération du personnel en informatique: Un bon informaticien coute en moyenne150000 euros par ans, ce qui n'est pas le cas en Tunisie. ===> Il faut faire travailler nos informaticiens/mathématiciens et produire plus de logiciels en Tunis et importer beaucoup moins afin d'épargner de la devise étrangère. Puis, ne me dites pas s.v.p. que nos diplômés sont nuls, car les diplômés en Allemagne ne sont pas meilleurs. Il y'a seulement des diplômés plus ou moins rapides que les autres à comprendre et à devenir productifs ' Il faut accorder un peu plus de temps à nos jeunes diplômés afin d'acquérir une certaine expérience et routine!


Il faut que j'aille au sport,
Très bonne soirée


Jamel Tazarki

Karim Ahres
| 24-07-2017 17:38
Dr Jamel Tazarki, les associations et les entreprises opensource existent depuis plus de 10 ans en Tunisie. Avec l'opensource les centres Informatiques Tunisiens n'ont vraiment pas besoin du secteur privé puisque tout est simple, et coûte Zéro Euro.
Les solutions dont je parle intégrent en général des brevets, du Cryptage, de la Cyber-sécurité et à ma connaissance même le BSI Allemand a montré ses limites et l'affaire Snowden n'a fait que confirmer le manque de contrôle des données en Europe.
Ce que demande le secteur privé en Tunisie : que pour les marchés en cours : CNRPS, ANCE ( Certification Electronique) , bientôt CIN Biométrique... L'aspect de la valeur du dinar soit prise en compte.
Autre point important pour l'industrie du Numérique concernant la Cyber-sécurité, la hausse de 20% des droits de douane sur les produits va à l'encontre de la nouvelle réglementation Européenne RGPD ( Données à caractère personnel) car toute entreprise qui sous-traite pour l'Europe doit s'équiper en moyens humainw et aussi en produits et logiciels . La loi sera applicable à partir du 25 Mai 2018. Si des produits Opensource répondent à cette demande je pense qu'il est grand temps de les proposer aux compagnies d'assurances, aux banques etc...

Moha
| 24-07-2017 13:49
l'interview de Mr. Karim Ahres, trop de bavardage pour dire très peu de chose!

Dr. Jamel Tazarki
| 24-07-2017 12:38
Dans l'article ci-dessus on peut lire:
1) "appel de détresse concernant la situation du secteur du numérique en Tunisie"
2) "avec la chute du dinar, notre secteur subit de grosses pertes. Plusieurs d'entre nous ont demandé aux donneurs d'ordre du secteur public une révision de prix pour les offres en cours"
3) "Des sociétés adhérentes soumissionnent aux marchés publics tunisiens avec des grandes solutions complexes d'utilité publique et avec des marchés qui s'étendent souvent sur des longues périodes pouvant aller jusqu'à trois années."
4) "En effet, avec la chute du dinar, notre secteur subit de grosses pertes. Plusieurs d'entre nous ont demandé aux donneurs d'ordre du secteur public une révision de prix pour les offres en cours (vu les longs délais de ces marchés et l'absence de visibilité de la BCT quant à la valeur du dinar)."

===> Il faut minimiser les dépenses et utiliser plutôt de l'open source!

Je travaille pour une société de logiciel allemande qui est le premier partenaire de BMW, SIEMENS et BOSCH et j'avoue que nous ne dépensons aucun centime pour l'achat des logiciels, on utilise du standard (j'insiste sur le mot standard) du domaine de l'open source en particulier de L'Apache Software Foundation:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Apache_Software_Foundation

En plus:
-Nos serveurs et nos desktops sont équipés des systèmes d'exploitation UBUNTU/Linux à zéro euro!
-Notre banque de données est le mysql à zéro euro!
-Nous utilisons Java à zéro euro, le langage de programmation le plus utilisé au monde.
-Et comme environnement de production de logiciels, nous utilisons Eclipse qui est du domaine de l'Open source (integrated development environment, IDE) ==> à zéro euro!

Il n'y a pas de projets informatiques qui ne se laissent pas développer avec l'open source de L'Apache Software Foundation, avec le langage JAVA, avec Eclipse comme IDE et mysql comme banque de données, oui tout est gratuit!!!!


Solutions à l'appel de détresse de Mr. Karim Ahres:
Je rappelle que la baisse du dinar face au Dollar/euro améliore la compétitivité de nos entreprises à l'export ===> Les solution à l'appel de détresse de Mr. Karim Ahres sont ainsi évidentes:
1) utiliser de l'open source
2) produire des solutions informatiques/logiciels pour le marché public tunisien avec des possibilités d'ajustement (d'adaptation, d'extension, de configuration) afin de les proposer aux institutions privées et sur le marché international (exportation).


Conclusion:
-ça ne fait aucun sens et ce n'est pas rentable de produire des solutions informatiques seulement/exclusivement pour le marché public tunisien. Il faut savoir aussi vendre ces solutions aux institutions privées et sur le marché international, en particulier en Afrique! Et ceci grâce à des possibilités d'ajustement (d'adaptation, d'extension, de configuration) aux besoins des différents clients.
- Oui, j'avoue que le dinar tunisien est en baisse et qu'il est évident que le prix du Matériel informatique est en hausse! Par contre, on n'achète/renouvelle pas tous les ans le matériel informatique!


Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

Jilani
| 24-07-2017 12:30
Ce secteur n'a jamais connu de prospérité que pour certains lobbys comme ce Karim ahres ben ayed et autres. Il est tenu actuellement par les islamistes qui n'ont de pensées que pour leurs partenaires turcs.