A la suite d’un marché conclu entre la SONEDE et les Ateliers mécaniques du Sahel (AMS), des compteurs d’eau pour lutter contre la fraude seront prochainement installés chez les particuliers. Il s’agit de l’ALTAIR V4, un compteur de technologie allemande, fabriqué sous licence par les AMS.
Un séminaire s’est tenu aujourd’hui, 21 mai 2015, à l’hôtel Hasdrubal à Sousse pour présenter le nouveau produit, premier du genre en Tunisie. Plusieurs directeurs de la SONEDE ont pris part à cet événement qui s’est déroulé en présence notamment de Walid Loukil, directeur général adjoint du groupe Loukil et de Benoît Leclerc, responsable commercial chez DIEHL, maison mère de la marque ALTAIR V4.
Claude Karsten, responsable produit, a expliqué, lors du séminaire, l’intérêt du nouveau compteur par rapport à celui utilisé actuellement par la SONEDE. Celui-ci se distingue, selon lui, par une meilleure tenue au tartre et au sable ainsi que par sa capacité de faire le comptage même à faible débit. « C’est aussi, poursuit-il, un appareil insensible à la fraude magnétique tout comme à la fraude au serre-joint ».
Autre avantage, c’est que ce compteur peut intégrer, à la demande de l’acheteur, une solution de télé-relève qui permet, entre autres, de détecter rapidement les fuites d’eau chez les abonnés et de les en alerter à temps. « Testé en France, cette technologie avait apporté un gain en eau allant de 13 à 20% » nous répond M. Leclerc.
Une commande de 84 mille compteurs anti-fraude a été passée auprès des AMS, à la suite d’un appel d’offre lancé par la SONEDE, indique Adel Bahrouni, le directeur général des AMS dans une déclaration à Business News. « La compagnie des eaux a demandé, en premier temps, des compteurs non équipés de système de télé-relève. Toutefois, elle envisage d’intégrer le module de télé-relève, plus tard», a-t-il spécifié.
Nous apprenons, par ailleurs, que les AMS réfléchissent à commercialiser l’ALTAIR V4 dans d’autres pays, en particulier en Afrique subsaharienne.
Cher monsieur « Herr », non seulement l'eau, mais l'éducation, la santé et toutes les infrastructures vitales, sont largement payés d'avance, mais le capital, non seulement a encaissé tout, mais il ne manque jamais de malices pour prendre plus et pour justifier la commercialisation la plus criminelle de tout, absolument tout. D'autant plus quand il est soutenu par un « gouvernement », c'est-à-dire un appareil de violence terrible qui impose ' par des lois faites sur mesure - au peuple tout ce qu'il désire.
Enfin là il s'agit tout simplement d'un commentaire. En tout cas on ne lutte pas pour gagner un prix quelconque. On lutte par conviction et pour la tranquillité de la conscience.
Je ne voit pas où est le mal quant il s'agit en plus de lutte contre le gaspillage, la fraude et les fuites ?
Pour la santé c'est pareil. Dans les pays où elle est gratuite ou quasi, il y a forcément quelqu'un (une collectivité) pour supporter son coût. Ce n'est pas possible autrement (mais si vous trouvez la solution vous méritez le prix Nobel).
L'eau est une nécessité humaine principale et pour beaucoup d'autres êtres animaux ou végétaux. L'eau est un élément basique de la vie.
Logiquement elle n'aurait jamais dû être un objet de transaction commerciale à tout égard. Mais comme nous vivons depuis la deuxième moitié du vingtième siècle dans un monde d'une férocité effrénée pour le gain à tout prix, qui s'est accéléré après l'effondrement de l'Union Soviétique, plus rien n'est resté à l'abri des vautours ou des vampires appuyés par les gouvernements-gangsters, et, à leur celui de l'Empire de Tout le Mal, celui de Washington avec tous ses appareils de terreurs qu'on connait. Ils sont arrivés finalement jusqu'à l'air ou l'oxygène qu'on respire. Bien sûr qu'on ne respire pas la même pollution et le gaz carbonique dans les villes, que dans les zones privilégiées de la caste ou de milliardaires tunisiens.
Donc les Ateliers Mécaniques du Sahel, propriétés apparemment de Benoît Leclerc, Claude Karsten et un certain Loukil, a produit sous licence allemande un compteur de « haute technologie » dit ALTAIR V4 qui rend toute fraude impossible. Bravo pour cette coopération franco-allemande-tunisienne !
Et en plus c'est vers l'Afrique subsaharienne, où les pauvres font souvent des kilomètres à pied pour remplir une jarre ou un bidon d'eau, elles sont des femmes et de jeunes filles qui portent ces pesant kilos d'eau directement sur la tête, les AMS se dirigent pour aller commercialiser sa « grande découverte ». C'est bien normal. En Tunisie, comme en Allemagne ou en France, l'esprit des hommes d'affaires reste le même esprit satanique.
De toute manière dans les pays libérés, et, il y en a, libérés de ce commerce inhumain et criminel, cette question est définitivement et irréversiblement réglée. Il est interdit de faire du commerce avec de l'eau. Et c'est sûr que les AMS ne vendront jamais un seul de leur ingénieux produit ni en Bolivie, ni au Venezuela, ni en Equateur, ni en Argentine et à Cuba n'en parlons-pas. Cuba qui vient de mettre à genoux, après plus d'un demi-siècle de siège, l'Empire puisque Obama a reconnu que tous les dix présidents qui l'avaient précédé, avaient tort de mener une telle politique contre ce grand pays. Eh bien 10% des cubains sont universitaires et il est le seul pays au monde qui compte plus de 10 médecins pour mille habitants et la santé est totalement à la portée de tous habitants sans payement d'aucune sorte. En comparaison, la Tunisie à peine, il y a 1 'un- pour mille habitants et aucun soin n'est automatique ' pour ne pas dire gratuit ' et les maladies sont des sources d'enrichissement les plus éhontées des médecins tunisiens. Les plus « brillants » de ces médecins ont leur cabinet dans les quartiers les plus déshérités des villes et des villages !
Dans ces pays d'Amérique du Sud, toutes les compagnies espagnoles, qui avaient exploité un certain temps 'durant les dictatures des généraux ' les services des eaux ont été immédiatement expulsées avec l'arrivée des gouvernements populaires, c'est-à-dire avec la récupération du peuple de ses propres richesses dont l'eau, le pétrole et le gaz.
Décidément la Tunisie « progresse » comme un crabe vers la justice. Enfin que peut-on souhaiter à ces entreprises « tunisiennes » qui pensent aller commercialiser leurs produits dans les pays subsahariens d'Afrique ? ' Qu'elles soient traitées immédiatement comme les compagnies espagnoles en Amérique du Sud. Les tunisiens n'ont dû jamais accepté de payer un seul centime pour l'eau et la SONEDE ne devrait jamais avoir vu le jour