Suite à la décision prise par la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) de suspendre durant 3 mois l’émission « Andi Mankollek », diffusée le 14 octobre 2016 sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi et animée par Alaa Chebbi, ce dernier s’est adressé à l’opinion publique pour s’expliquer sur ce qui a été diffusé.
Sur la chaîne d’information France 24, l’animateur a déclaré : « A propos du cas de la jeune fille mineure qui a été diffusé dans l’émission et qui a soulevé un tollé dans les médias et sur les réseaux sociaux, je voudrais préciser que nous parlons d’une présomption de viol et non d’un viol à proprement parler. Cette différence de qualification est très importante.
Par ailleurs, selon le rapport médical de la jeune fille et selon les dires de son propre frère, l’acte de viol n’a pas été déterminé ce qui sous-entend que cette jeune fille a eu une activité sexuelle régulière. Quant à la proposition d’épouser l’homme avec lequel la jeune fille a eu ces rapports, je tiens à préciser que c’est la loi tunisienne qui le prévoit à l’article 227 du Code pénal ».
On rappellera qu’une jeune fille de 18 ans, invitée de l’émission du 14 octobre, a raconté avoir été victime, depuis l’âge de 14 ans, de viols et d’inceste. Pourtant, l’animateur n’a pas hésité à lui faire la morale, l’accusant d’être, en partie, fautive de sa situation étant donné qu’elle s’est présentée à l’émission « enceinte et sans contrat de mariage ».
K.H
