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Al Jazeera en Tunisie : Le « pire » est-il à venir ?
11/03/2016 | 19:58
6 min
Al Jazeera en Tunisie : Le « pire » est-il à venir ?

 

Les appels à fermer le bureau d’Al Jazeera en Tunisie se sont faits de plus en plus incessants depuis l’attaque terroriste de Ben Guerdène lundi 7 mars 2016. La couverture jugée « douteuse » de la chaîne qatarie ainsi que la « bourde » commise par l’une de ses journalistes ont ravivé les critiques longtemps émises contre ce média plus que controversé.

 

 

« La fermeture du bureau d’Al Jazeera est une question de sécurité nationale », a écrit le journaliste et rédacteur en chef du journal Assahafa, sur sa page Facebook, lundi 7 mars 2016. Zied El Héni, emploie même un ton alarmiste en déclarant que « le pire est à venir ». 

 

 

Mais El Héni n’est pas la seule personnalité tunisienne à critiquer vivement la présence de la chaîne qatarie en Tunisie. En effet, le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, Belgacem Ayari,  a accusé, sur les réseaux sociaux, la chaîne de « fournir des informations [aux terroristes] concernant la situation sécuritaire dans la région ». Des informations « de nature à servir l’intérêt des terroristes et des cellules dormantes ».

 

 

De son côté, l’ancienne journaliste tunisienne d’Al Jazeera, Kawther El Bachraoui, a affirmé que la campagne de dénigrement des « valets de la chaîne Al Jazeera des valeureux soldats tunisiens » ne date pas d’hier. Dans un post Facebook publié lundi, la journaliste écrit : « nous avons été dévorés depuis 5 ans […] la chaîne Al Jazeera a humilié toutes les armées arabes depuis qu’elle a dénigré les héros de l’armée syrienne et ses martyrs et les a qualifiés de terroristes lorsqu’ils se sont attaqués à Daech […] Ils nous ont insultés lorsque la majorité d’entre nous s’est tue et ont applaudi les mensonges et les fabrications de la chaîne qatarie au sujet des résistants et des protecteurs de la patrie et de l’honneur parmi l’armée, les militants, le peuple et les médias ».

 

 

Par ailleurs, les appels adressés au chef du gouvernement Habib Essid à fermer le bureau d’Al Jazeera en Tunisie se sont multipliés sur la toile. Un groupe Facebook a été créé dans ce sens appelant à « la fin de la mascarade ». Le « pire » serait- il réellement à venir de la part de la chaîne, comme l’a déclaré Zied El Héni ?

 

 

Si cette colère ne date pas d’hier, elle a été attisée notamment par une publication attribuée à une journaliste de la chaîne, Fatima Triki, dans laquelle elle dénigre les soldats tunisiens et les assimile à du bétail suite à la publication d’un selfie pris par de jeunes soldats devant des cadavres de terroristes abattus lors de l’opération Ben Guerdène. « De quel foin nourrit-on les armées arabes ? » s’est-elle demandée sur sa page Facebook ? Un post très critiqué qui a fini par être supprimé par la journaliste qui a publié un commentaire ironique dans lequel elle s’excuse pour avoir supprimé le selfie : « je n’ai pas perçu la victoire sur la photo! […] Vous m’avez vaincue… ».

Des propos qui ont tout de suite été condamnés par la chaîne elle-même. Le directeur, Yaser Abuhilalah, a publié dans un post publié le lendemain, un message d’excuses adressées au peuple tunisien pour les posts publiés par la journaliste Fatma Triki ainsi que Khadija Ben Guenna, autre journaliste à avoir émis des critiques similaires. « Elles auront des comptes à rendre conformément au règlement intérieur de la chaîne », a-t-il indiqué. Excuses nuancées par une certaine « incompréhension » face à ce qu’il qualifie de  « transformation de cette colère en une campagne orchestrée contre Al Jazeera ».

 

 

Mais si les propos de deux journalistes ont provoqué une telle réaction en chaîne, c’est sans doute parce que ce n’est pas la première fois qu’Al Jazeera est qualifiée de « média terroriste ». La chaîne possède en effet, une manière bien à elle, de traiter l’information tunisienne autour du sujet du terrorisme et notamment des derniers événements de Ben Guerdène. On lui reconnait une certaine « indulgence » face aux terroristes et une réelle désinformation menée dans le but de « taper » sur l’Etat tunisien.

En effet, Al Jazeera, financée par l’émirat du Qatar, est accusée d’avoir pour objectif de saboter la transition démocratique tunisienne afin de ne pas donner « le mauvais exemple » aux autres pays de la région. Un vent de liberté rejeté par l’Etat pétrolier parce qu’il ne sert nullement ses intérêts et ses influences.  

 

Alors qu’en 2011, la chaîne avait été estimée crédible par plus de la moitié des Tunisiens (52,8% selon une étude de Sigma Conseil), pour sa couverture « sensationnelle » des événements du 14-Janvier, la chaîne se trouve aujourd’hui snobée par nombre de ses partisans. En perte de sympathie, non seulement pour ses téléspectateurs, mais aussi pour ses journalistes, la chaîne est de plus en plus critiquée pour sa manipulation évidente de l’information au profit d’agendas obscurs qu’elle continue de servir. 

On se rappellera des « dégage » scandés par les manifestants à l’adresse des journalistes de la chaîne lors de marches tenues à la Kasbah et à l’avenue Habib Bourguiba, du temps de la Troïka. Le média qatari avait, à l’époque, publié de fausses informations quant à la taille des manifestations de l’opposition tunisienne, et ce afin de minimiser la portée populaire des appels à faire chuter le régime de la Troïka, réputé proche d’Al Jazeera. Elle est  aussi ouvertement impliquée dans des falsifications d’images et de faits en faveur du pouvoir islamiste de l’époque. Par ailleurs, AL Jazeera a été, rappelons-le, aux premières loges pour la couverture de certains événements, parfois anecdotiques, d’Ennahdha et des partis qui lui sont proches mais aussi des ligues de protection de la révolution, aujourd’hui dissoutes car impliquées dans plusieurs événements de violence.

 

Ce média influent et disposant de gros moyens, continue à recruter des journalistes, moyennant des salaires très alléchants, pourtant il ne fait plus autant rêver aujourd’hui. En effet, nombre de ses journalistes se disent « leurrés » face aux pratiques très peu orthodoxes utilisées par la chaîne et préfèrent quitter le navire entrainant une vague de démissions. Une manière de « sauvegarder leur patriotisme », estiment certains d’entre eux affirmant que la chaîne n’avait pas toujours été le média de propagande, aussi ouvertement proche des islamistes, qu’elle est aujourd’hui.

Alors qu’elle a fait l’opinion arabe, concurrençant les plus grands médias occidentaux, Al Jazeera est aujourd’hui en proie, à une baisse évidente de sympathie à cause des manipulations de l’opinion qu’elle pratique sans vergogne. En Tunisie, pays où la chaîne qatarie tente d’imposer sa vision, le dénigrement des rivaux politiques des « amis » d’Al Jazeera était monnaie courante lors des campagnes électorales. Lors de la dernière présidentielle, Moncef Marzouki avait fait de la chaîne sa tribune afin de dénigrer son premier rival Béji Caïd Essebsi, aujourd’hui président de la République. A l’époque, la chaîne n’avait cessé de l’accuser d’être « une figure notoire de l’ancien régime corrompu ».

 

Aujourd’hui, force est de constater qu’Al Jazeera ne détient plus autant de cartes en Tunisie. Le pire est-il à venir ? Peut-être pas, mais malgré une cote de popularité en baisse, la propagande de la chaîne a encore de beaux jours devant elle vu les moyens dont elle dispose pour arriver à ses fins.

 

Synda TAJINE

11/03/2016 | 19:58
6 min
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Commentaires (55)

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canalou
| 15-03-2016 14:46
je signale que le quatar ne en 70 est une invention britanique pour detruire l empire otthoman qui regnait sur tout l orient y compris la mecque et la palestine. Si certains ont un lien de parente avec cette dictature qui comme tradition de destituer le pere pour prendre sa place ,cela ne concerne pas les tunisiens qui considerent ce pays comme ennemi de la democratie et qu il n a aucune lecon a nous donner .

Tunisienne
| 14-03-2016 23:15
J'avais bien saisi votre argumentation sur les islamistes de tous bords, et qui se valent. Je ne sais toujours pas où vous voulez en venir, ni quelles sont vos positions, tant vous avez cette fâcheuse tendance à couper les cheveux en quatre et à tourner autour du pot!
Du reste, j'espère que vous vous rendez compte que vous êtes en train de vous tromper de bataille! Vous n'avez rien à prouver ici, et moi non plus. C'est de débat d'idées qu'il s'agit, et non de mises à l'épreuve hautaines et dédaigneuses ou de distribution de notes.
Merci quand-même d'avoir eu l'humilité d'échanger avec moi! (?!)

Kairouan
| 14-03-2016 22:16

... vous avez du mal a saisir le sens de mes arguments (factuels et analytiques). Et vous avez, en plus, mal interprete la critique que j'ai faite l'autre jour de l'approche "Ici et maintenant"! Je les ai pourtant synthetise dans : "Les subtilites islamistes existent peut-etre mais ne sont que camouflage, JUSQU'A NOUVEL ORDRE ... aussi!" (nouvel ordre islamiste, sous entendu)

Merci d'avoir essaye, mais vous etes malheureusenment partie dans tous les sens...
J'espere que vous saurez apprecier les paroles et la musique de la chanson...

Tunisienne
| 14-03-2016 21:46
J'entends vos arguments mais j'ai du mal à saisir la finalité de votre argumentaire. Que préconisez-vous? "Tout ou Rien" ? "Noir ou Blanc" ? Bien ou Mal sans concessions, sans degrés et sans nuances? Mais ce perfectionnisme et cette intransigeance ne sont pas de ce monde ! Ici-bas, ça fonctionne souvent par défaut, approximativement et en demie-teinte. Ne pas l'admettre vouerait à une éternelle contemplation, l'immobilisme, l'attentisme, le scepticisme systématique ou que sais-je encore. Par ailleurs, nous ne sommes pas en train de décortiquer scientifiquement des événements, nous en sommes acteurs et parties-prenantes. On peut être alerte et critique mais il est un devoir de prendre position même par défaut, pour ce qui nous semble être les causes les plus justes (sans qu'elles ne soient absolument justes) ou les moins injustes. La posture de l'observateur critique, neutre parce que non dupe est la plus facile mais la moins soutenable.
D'un autre côté, comme vous l'expliquez si bien, les amitiés d'aujourd'hui peuvent devenir les inimitiés de demain, de parts et d'autres. Ça prouve, contrairement à ce que vous disiez l'autre jour, que c'est toujours "ici et maintenant" qui prime, suivant les priorités. Bien évidemment, si vous voulez ramener ça dans une perspective historique longue, ça prend une toute autre dimension... Qui nous renvoie aussi à l'absurde de l'Humanité...

La tentation expansionniste dans ses différentes déclinaisons, offensives ou défensives; culturelles, idéologiques, économiques, hégémoniques..., a toujours été et reste une obsession omniprésente. Se valent-elles toutes (sur une potentielle échelle Bien-Mal) ? Ou bien faut-il laisser faire "philosophiquement" la "Sélection naturelle" (c'est-à-dire la raison du plus fort) ? Ne serait-ce pas justement une démission de cette fonction d'attribution de sens (Bien/ Mal) ?

Enfin, il faut admettre que les paradigmes du Bien et du Mal ne sont pas mutuellement exclusifs. Ils coexistent et sont dans une dialogique permanente. Entre eux et les (meilleurs comme les pires) ambitions et desseins de l'Humanité...


J'irai voir votre lien et merci!

Kairouan
| 14-03-2016 18:13


Je ne poste jamais de lien contenant des atrocites. Celles-ci existent pourtant par les soins de ceux qui jouent avec les memes regles du jeu, comme vous dites: L'expansionnisme; l'Islamisme; ou le Panarabisme (ou tout autre forme de nationalisme ethnique ou religieux qui stigmatise de fait l'Autre ou justifie de se battre contre lui, a l'interieur ou a l'exterieur de ses frontieres).

Le contenu du lien - une chanson qui s'intitule Le Bien et Le Mal, de Souad Massi - peut etre compris comme une gentille parodie de ce que vous venez de justifier: jongler avec le bien et le mal [1], les faire communiquer, JUSQU'A NOUVEL ORDRE .

Bachraoui et plein d'autres analystes ne font pas autre chose d'ailleurs. Et la chaine El-Jazeera, non plus[2]!
Elle a jongle avec le Bien et le Mal depuis sa creation. A titre d'exemple, n'etait-ce pas cette meme Chaine, applaudie a l'epoque, qui a glorifie et appuye le Heros Islamiste "Arabe" Nasrallah (!) - durant et apres la guerre de 2006? Une guerre dans laquelle le Hezbollah a provoque - unilateralement - les represailles Israeliennes et tout l'aneantissement socio-economique et politique qui s'en est suivi depuis sur son propre pays, Le Liban (?!)
Mais peut etre que la souverainnete et les malheurs de ce petit pays, Le Liban [par analogie on peut penser aux difficultes de la Tunisie aujourd'hui], et de son peuple n'ont jamais pese assez lourds dans les arguments politico-islamistes d'un de ses partis [Le Hezbollah et son militantisme - je vous prie, continuez le parallel pour la Tunisie...], ou ceux (arguments), changeants et glissants, d'hegemonie regionale de ses voisins, leurs Ayatollahs ou leurs chaines de television (ces derniers etaient pourtant du meme cote en 2006!) [?].
On se demande! Mais ce que l'on sait, surement, c'est qu'il n'est jamais sur (safe) de jouer avec le feu.
Les subtilites islamistes existent peut-etre mais ne sont que camouflage, JUSQU'A NOUVEL ORDRE ... aussi!



[1] Le bien ou le mal ici ne concernent pas seulement des actions, mais peuvent constituer les paradigmes (les choix) d'une cause ou une theorie politique ou theologique.

[2] Tout en voulant etre des "outliers" les uns pour les autres, ils font partie de la meme distribution, des populations qui utilisent l'ethnie ou la religion (ou les deux a lafois!) et militent violemment pour des causes trans-frontalieres.

Tunisienne
| 14-03-2016 15:18
Je n'ai pas encore visionné le lien (et j'aimerais autant ne pas le faire s'il contient des atrocités !).
Si vous m'associez à Kaouther Dachraoui (fort indûment, du reste !), je suppose donc que vous m'interpellez sur mes positions quant à la Syrie. Je vous dirais que ce que vous avancez est d'or, mais qu'il est nécessaire de le contextualiser : Quand l'adversaire (expansionniste, machiavélique, prêt à tout balayer sur son chemin pour ses intérêts) pose offensivement les règles du jeu sans états d'âme, avec l'optique la plus utilitariste et avec une manipulation à souhait des notions de Bien et de Mal, l'entité attaquée a le droit de se défendre sur le même registre défini par son adversaire. Pourquoi devrait-elle s'en abstenir ? Pourquoi serait-ce de son côté qu'on s'attendrait à l'exemplarité et au strict respect de la morale ? Pourquoi ne défendrait-elle pas bec et ongles ce qui reste de sa nation, lorsque c'est ça ou l'extinction ? La guerre est par définition immorale puisqu'elle fait fi de la vie. C'est pourtant ainsi que va la vie depuis que le monde est monde. Et l'Histoire ne retiendra (malheureusement) que le résultat. Et peut-être faudrait-il attendre la fin de cette énième guerre et tous les dégâts qu'elle aura occasionnés pour redonner du sens (sur le temps long) aux repères moraux... Mais malheureusement et comme c'est toujours une question de rapport de forces, ce seront probablement les vainqueurs qui pèseront sur cette (re)définition des repères moraux...
Merci d'avoir initié ce débat enrichissant !

Kairouan
| 14-03-2016 12:38


Quand, dans par une tactique utilitariste, le "Bien" - fatigue qu'il est d'avoir trop marche - emprunte le dos du "Mal" pour continuer a avancer, alors on ne peut nier qu'il contribue a sa facon, insidieusement ou inconsciemment, a la deconstruction des reperes moraux...
Je vous invite a y reflechir.

Pour vous et pour Kawthar Bachraoui: https://www.youtube.com/watch?v=F3i4nqrEsNc

Tunisienne
| 14-03-2016 10:11
Mais la comparaison s'arrête là!
Bourguiba voyait grand pour ce pays et les islamo-fascistes ne sont capables que de petitesse.
Les voilà maintenant en train de légitimiter hardiment la chaîne officiellement pro-terroristes et de blanchir ses indécents journaleux qui sont la honte et la risée de la profession journalistique!
Je vois même certains qui s'enhardissent maintenant à remettre en question les fondements de la République! Tous nos repères identitaires et même moraux (le Bien et le Mal) sont progressivement, insidieusement et méthodiquement deconstruits pour nous démunir et faire de nous une feuille blanche facilement manipulable et endoctrinable!
Mais c'est bien! Les masques sont en train de tomber et les tunisiens authentiques sont d'autant plus confortés dans leur tunisianité et la défense farouche de leur patrie...

OPERATOR
| 14-03-2016 09:02
Rupture tous les relations diplomatiques avec tous les arabes NOW
mais les politiciens en Tunisiens sont des laches , des traitres presse' par les

Nahor
| 14-03-2016 04:27
Un ancien intervenant sur Business News a laissé un commentaire fort intéressant sur la question en réaction à un article paru sur la plateforme informatique Nawaat : "Djihadisme : Le jeu trouble d'Al-Jazeera après l'attaque de Sousse", par T. Mekki, 15 juillet 2015.

L'auteur de l'article disait en tête : "Pour Al-Jazeera, ce qui s'est passé à Sousse, le 26 juin dernier, est une « attaque armée » et non pas « terroriste », comme la quasi-totalité des médias la qualifient. La terminologie utilisée par cette chaîne d'informations n'est pas anodine. Elle exprime une position politique. ..."

Et le commentaire notait :

"Al-Jazira a été et est encore le fer de lance de l'impérialisme US pour la déstabilisation de la région MENA (sigle cher à Kissinger, pour dire 'Afrique du Nord et Levant'). La chaîne a travaillé pour fomenter le 'printemps arabe', une opération démagogique de camouflage de l'islamisation chariaïque et takfiriste y opéré depuis 2011.

Al-Jazira, en outre d'ouvrir de nouvelles voies de pénétration commerciale pour des fins de colonisation économique pour le Qatar, sert essentiellement le jeu sale de l'administration islamiste d'Obama et les plans de déstabilisation concoctés incessamment par la CIA pour installer des nouvelles bases militaires. Cela fait comprendre l'intéressement spéciale de la chaîne Al-Jazira aux actions de type 'winou pétrole' ou similaires, qui ont servi uniquement à ouvrir de portes sur les frontières sud de la Tunisie pour permettre la contrebande et encore plus le trafique d'armes pour le compte des islamistes et des groupes takfiristes, rattachés plus ou moins ouvertement à l'organisation terroriste Daêch.

Selon des apparents détails techniques, le passage à une communication médiatique performante et macabre par le réseau de Daêch, qui est subventionné si non racheté par certains 'dignitaires' de l'émirat du Qatar à la hauteur de 2 milliards $ ..., ne pouvait se faire que par le biais d'une formation ou une assistance technique d'Al-Jazira.

Je veux dire, en paroles plus claires, que les CAMERAMANS TERRORISTES, qui reprennent ponctuellement les exécutions abominables de l''État Islamique', avec notamment des scènes macabres de décapitation ou d'égorgement de masse, par des acteurs divers et même des adolescents, ont été fort probablement FORMÉS et ÉQUIPÉS par Al-Jazira, d'où leur propulsion sur le web avec la technologie 2.0.

Ces liens troubles passent par les exigences impérialistes voulues entre autre par la CIA, qui décide quand et comment un émir doit abdiquer à la faveur de son fils', et qui veulent que le Qatar sous-traite des régions entières pour les comptes des intérêts US.

Pauvres spectateurs d'Al-Jazira!"

(Observateur en Tunisie, 25 juillet 2015)

Voici de suite mes compléments d'opinion -