alexametrics
vendredi 19 avril 2024
Heure de Tunis : 23:24
Dernières news
Ahmed Néjib Chebbi : Si on me propose la présidence du gouvernement, j'accepterai
07/06/2016 | 11:30
2 min
Ahmed Néjib Chebbi : Si on me propose la présidence du gouvernement, j'accepterai

 

Dans une intervention sur les ondes d’Express FM ce mardi 7 juin 2016, l’homme politique, Ahmed Néjib Chebbi a dit que le problème du gouvernement Essid n’est pas un problème de personnes mais de programme et de vision. «  L’équipe gouvernementale n’avait ni vision, ni programme. J’espère que l’initiative du président de la République, de former un nouveau gouvernement d’union nationale sera l’occasion pour que le pays reprenne le chemin de la croissance » a dit M. Chebbi lors de l’interview.

 

Il a ajouté : « Pour que cette initiative donne des résultats probants, il doit y avoir des changements sur deux niveaux : Il faut tout d’abord, un homme avec un réel pouvoir de leadership qui présente des initiatives et un programme autour duquel se réuniront les membres de son gouvernement. Il faut un chef de gouvernement qui connaisse bien la situation du pays et qui, en fonction de ça, fasse des propositions. Le pays a besoin d’un capitaine pour unifier le gouvernement, tranquilliser l’administration et la population ».

 

M. Chebbi a ensuite présenté sa vision par rapport au futur gouvernement d’union nationale : « Il nous faut aujourd’hui une équipe gouvernementale réduite d’une quinzaine de personnes, comme en Italie par exemple. Une équipe faite de compétences et non pas de personnes qui sont choisies selon leur appartenances, car l’objectif doit être le bien du pays et non, chercher à satisfaire tel ou tel parti. Ce que je propose c’est que chaque partie ait un ministre d’Etat qui participe à tous les conseils ministériels et débats gouvernementaux pour assurer une certaine continuité et égalité entre les partis et le gouvernement ».

Ahmed Néjib Chebbi a conclu en disant que si on lui proposait la présidence du gouvernement, il accepterait et qu’il présenterait une feuille de route dès les premiers jours.

 

S.A

 

07/06/2016 | 11:30
2 min
Suivez-nous

Commentaires (41)

Commenter

aziz aziz
| 08-06-2016 12:10
On est en train de focaliser sur la personne du chef de l'exécutif alors que le problème est ailleurs. Ce n'est pas H.Essid qui est le problème car il été choisi par le tandem de malheur « Essebsi-Ghannouchi » pour faire exactement ce qu'il à tjrs bien fait c.à.d...RIEN DU TOUT.
Entretemps pour le duo ; l'un essaie de sauver ces *** d'une situation géopolitique défavorable l'autre veut coute que coute, avec les siens, se réhabiliter alors que le peuple les a honni depuis longtemps...Conséquence : c'est la foire aux concessions et autres connivences de tt genre avec les lobbies et les malfrats aux mains désormais libres. ainsi tt projet de lois qui prônait une véritable réforme était suffoqué dans le berceau par leurs hommes implantés dans les dédalles de l'administration.
Le peuple doit assumer son choix erroné de vote débile...pardon, de vote utile.
Il n'y a que des législatives anticipées qui changeront la donne et si par malheur le bon peuple redonne confiance à ces deux-là, alors il n'y aura gère remède à son masochisme infini.
Je vous l'ai dit depuis 2012 sur ce même site' : A force de choisir entre la peste et le choléra on les aura tt les deux...et les a eu.

horstman
| 08-06-2016 10:51
Ses paroles prouvent une mendicité claire et une arrière pensée flagrante.

Ce personnage a toujours couru derrière les miettes, peut importe de quelles poches elles tombent.

Critiquer ZABA après avoir mangé dans sa main c'est aussi une trahison du premier rang.

Finalement la Tunisie depuis 5 ans s'endette et perd plus d'argent que durant un demi siècle.

Les chefs des gouvernements se bousculent et se succèdent rien que pour se remplir les poches, leurs carnets d'adresses et d'assurer leurs retraites, mais le peuple reste lâché dans la pollution sans boussole ni notion sur son avenir.

Assez de *** et des ces politiciens arrivistes.

Kelmet Hak
| 08-06-2016 10:44
La solution est de créer un gouvernement de crise, efficace et rapide et ceci par la réduction du nombre ministres (Est ce que qq a jamais entendu qu'a fait le Ministre de la vigilence??) et par l'amélioration de coordination inter ministérielles. Le plan de charge de ce gouvernement de crise consiste à se focaliser sur les priorités: améliorer la securité, mobiliser des investisseurs internes et externes pour créer des projets et diminuer le chomage, éradiquer la corruption avec séverité et non pas en multipliant les institutions et les ministères. Personne ne doute des bonnes intentions du gouvernement actuel mais la lenteur et l'hésitation entravent la bonne action. Il faut des hommes et femmes forts, intransigents et intégres qui ne servent que l'interret du pays et qui ne sont pas influencables par les interactions des partis politiques.

El Chapo
| 08-06-2016 10:28
Lèche-c.. comme vous êtes, vous autres politicards droit de l'hommiste gauchisant, vous accepteriez tout et n'importe quoi de votre gourou Ayatollah Ruhullah RG en concertation avec le Proconcul MacDo qui a élu domicile aux berges du Lac, vous vous contenteriez même des miettes qu'il vous jetterait...

CONQUERANT
| 08-06-2016 10:05
"Ne s'engager jusqu'au bout dans une question, que lorsque l'on est sûr d'avoir la majorité du pays avec soi...mais quand le pays répugne à une mesure...quelle que soit l'ardeur qui la pousse, je résiste."

En politique changer n'est pas toujours la meilleure manière d'endiguer la crise.

Il y a des changements féconds et d'autres qui s'avèrent contre-productifs.
Le remplacement de Habib ESSID, à l'heure actuelle, s'il était acté relèverait de la deuxième occurrence.

Ce serait, en effet, une énorme faute politique que de renvoyer ce dernier, qui connaît bien ses dossiers et qui se tue à la tâche, pour le remplacer par un néophyte qui mettra beaucoup de temps afin d'actualiser ou réactualiser sa connaissance des rouages de l'État.
Chaque Nouveau Président de gouvernement ou ministre, nouvellement désigné, arrive avec dans son sillage des hommes à lui. Rien à dire de ce côté-là. C'est normal que de choisir ses plus proches collaborateurs. Mais, imaginez le temps d'adaptation qu'il faudra pour qu'ils soient tous au même diapason.

Que dira-t-on aux habitants de Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Thala ou Jendouba qui piaffent d'impatience depuis plus de cinq ans pour voir leurs dossiers aboutir ?

« Attendez ! Monsieur le Ministre n'a pas encore eu le temps d'étudier votre dossier ».

Ce n'est pas sérieux.

La Tunisie ne peut pas se permettre un Énième changement avec son corollaire une Énième attente. Le feu couve.

Ce serait également une erreur de casting que de confier la primature à ce Rastignac de la Politique Tunisienne dont le tempérament, de feu, est à l'exact opposé d'un Président débonnaire qui aime prendre son temps.

CHEBBI a une revanche historique à prendre. C'est la place de BCE qu'il convoite et il ne sera pas le docile ESSID qui courbera l'échine en attendant des jours meilleurs.

Un clash en perspective donc !

Je doute que CHEBBI soit mû par un amour immodéré pour le sauvetage des finances publiques ou la promotion des régions déshéritées. L'ambition personnelle, légitime, en temps normal devient un handicap lorsqu'elle prend le pas sur tout autre considération en temps de crise. Le fait que CHEBBI se soit précipité le premier pour afficher son désir de remplacer ESSID en dit long sur ses véritables motivations et ne plaide pas en sa faveur.

En revanche, on peut de nouveau faire confiance à Habib ESSID en définissant un programme de gouvernement précis auquel prendrait part la centrale syndicale et l'organisation patronale par l'élaboration d'un contrat moral ou un pacte de non- agression mutuelle afin qu'il n'y ait ni surenchères syndicales, ni grèves sauvages, ni attitudes attentistes de la part des investisseurs locaux pour ranimer une économie en mort clinique depuis plus de cinq ans).
In fine, laisser à Habib ESSID le soin de CHOISIR, lui-même, Ses nouveaux collaborateurs pour remplacer ceux qui cherchent la starisation au détriment de l'intérêt public.
Pensons un peu plus à la Tunisie et un peu moins aux intérêts politiques partisans.

Wednesday
| 08-06-2016 09:48
Je suis sur que Si Echabbi est en train de se dire: "hathom layyamèt elli kaletli 3lihom eddaguazza"!: bien sur, il a tellement eu des échecs et des revers lui et son parti, il a tellement voulu postuler pour la présidence ou autre poste important, et là, "tjih fi tbak", que du bonheur j'en suis sur pour lui; mais attention, la tache ne sera pas facile, il faut en plus de la compétence avoir surtout du charisme et être "propre" (on se souvient encore dans les médias, comment il a flirté lors de sa compagne avec beaucoup d'homme d'affaires afin de gagner les élections).

Bonne chance quand même si ce poste revient à si Chabbi (qui est quand meme un militant), mais il faut savoir qu'après les paroles, l'heure sera à l'action ..et surtout prendre garde du siège éjectable sur lequel on va s'asseoir.

Kelmet Hak
| 08-06-2016 09:46
Ce monsieur saute au devant de la scène à chaque occasion pour se porter volontaire à etre président de la république ou chef du gouvernement. Son seul solde c'est soit disons sa lutte contre Ben Ali quoi qu'il a coopérer avec à maintes fois. A part ca c'est un looser qui n'a pas pu gérer son parti alors comment va t il gérer le pays???? Prière d'arreter d'avancer des noms de cons , autant garder monsieur Essid sérieux et intégre

St Just!
| 08-06-2016 09:20
J'ai beaucoup de respect à nos vieux mais malgré cela je me pose la question de la place qu'a réservé l'espace politique tunisien à nos jeunes?
Une troika de trois vieilles personnalités (M.Essebsi, M.Ghannouchi et M.Chebbi)à la tête du pays creuserait davantage la séparation entre générations et fermerait encore plus l'accès aux jeunes à la vie citoyenne.

Léon
| 08-06-2016 08:34
Merci l'Ami.
Bon Ramadan.
Léon.

G&G
| 08-06-2016 00:49
Bon Ramadan cher ami.
Bien dit sur ces nullards qui prétendaient faire mieux que les azlems.
Ce prétentieux meddeb de la fac qui parlait de croissance à deux chiffres oublie que son domaine de définition est R négatif et que la décroissance serait bientôt à deux chiffres. Quant-au 100 kms d'autoroutes par an qu'il envisageait de réaliser ce n'est qu'une Mnemet a3teress.
Aujourd'hui le rève de Dimassi est de faire reculer l'age à la retraite pour allumer la mèche d'une bombe à retardement inévitable.
Bien à vous
G&G
RCDiste pour toujours.