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Abir Moussi : Si j'étais au pouvoir, j'aurais dissous Ennahdha
21/12/2017 | 16:11
3 min
Abir Moussi : Si j'étais au pouvoir, j'aurais dissous Ennahdha

Abir Moussi, présidente du parti destourien libre (PDL) a été l’invitée de Midi Show sur Mosaïque Fm, aujourd’hui jeudi le 21 décembre 2017. Au micro de Boubaker Ben Akecha, la présidente du PDL est revenue sur la plainte déposée au tribunal de première instance à Tunis par son parti contre Rached Ghannouchi , président d’Ennahdha ainsi que d’autres membres de ce parti.

 

Cette plainte a été déposée sur la base des articles 31, 32, 34 et 36 de la loi antiterroriste 26-2015, pour des crimes terroristes se traduisant par l’apologie de personnes ou d’organisations ayant un rapport avec le terrorisme, la mise de compétences à leur disposition ou encore leur financement.

Abir Moussi a accusé le parti Ennahdha d’entretenir des relations étroites avec des personnalités et des organisations impliquées dans des crimes terroristes, ainsi que de compter des membres qui appartiennent à l’Union internationale des savants musulmans inscrite sur la liste des organisations terroristes par plusieurs pays arabes.

 

Elle a également fustigé le lien de Rached Ghannouchi avec Karadhaoui qui est impliqué dans l’embrigadement des jeunes partis aux zones de conflits notamment en Syrie en appelant au djihad à travers ses fatwas, ainsi que la relation du parti Ennahdha avec l’organisation des Frères musulmans.

« Ennahdha est notre ennemi, c’est un parti qui joue bien son rôle de victime. Il suit une stratégie bien étudiée, il a commencé par recourir à la violence pour qu’il se présente aujourd’hui comme un parti intègre et ce en faisant passer la loi de l’amnistie générale à travers les pressions qu’il a exercées sur les responsables à l’époque. C’est un parti opportuniste qui a abusé de la religion et en a fait un moyen d’arriver à ses fins et accéder au pouvoir, et lorsqu’il a atteint son objectif, Ennahdha nous a dévoilé sa véritable face notamment les assassinats des personnalités politiques, les meurtres des soldats et des militaires, et la montée en force du terrorisme » a-t-elle expliqué.

 

Abir Moussi a par ailleurs, ajouté qu’Ennahdha a tenté par la suite de se refaire une virginité et ce après sa contestation par les forces populaires et les changements régionaux puisque « ce n’est pas un parti tunisien mais il dépend d’une organisation internationale ». Il s’est présenté comme un parti tolérant et modéré appelant à la réconciliation nationale afin de sauver la Tunisie jouissant de l’appui de certaines parties qui ne soucient pas de l’intérêt du pays.

 

« Si j’étais au pouvoir, j’aurais dissous le parti Ennahdha. L’Islam politique doit impérativement disparaitre. Ennahdha est un parti qui n’a pas annoncé sa rupture avec les Frères Musulmans, ni la séparation entre la religion et la politique. En effet, ils disent avoir fait tout cela mais en réalité, on ne trouve aucune preuve qui montre que cette rupture a été faite dans la pratique, il n’y a aucun document qui prouve que les structures officielles du parti ont rompu tout lien avec les organisations classées terroristes ou qu’ils ont sanctionné ceux qui portent une idéologie extrémiste au sein du parti. Par contre, ils ont essayé de se repentir en promulguant le décret-loi de l’amnistie générale et en accédant au pouvoir par le biais d’un financement douteux reçu de la part du Qatar » selon la présidente du PDL.

Abir Moussi a conclu son intervention en refusant toute comparaison entre Rached Ghannouchi et l’ancien président de la République Zine El Abidine Ben Ali en disant que les circonstances sont différentes à présent et que Ben Ali n’était pas terroriste, mais il luttait plutôt contre le terrorisme.

 

B.L

21/12/2017 | 16:11
3 min
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Commentaires (55)

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Forza
| 22-12-2017 19:36
Qui viennent d'interdire le voyages aux tunisiennes. Vous êtes les traitres qui veulent vendre la paix du pays pour quelques petro dollars.

BABA SANFOUR
| 22-12-2017 18:50
Vous croyez avoir les coudées franches, pour inonder le site par votre propagande infâme et infecte!!

Vous,vous trompez vous autres,les traitres planqués en RFA!
Détrompez-vous les vendus qui se réjouissent de nos mésaventures.
Je suis là et toujours là pour vous faire la vie dure,surtout vous démasquer.
Quant à vous, le propagandiste Forza,pas besoin de vous démasquer,tout le monde vous connait:vous êtes un traitre notoire,un propagandiste rémunéré.
PS:j'interdis aux égarés,les farfelus,les agités du bocal,d'utiliser mes expressions ici et surtout ailleurs pour salir mes compatriotes et les diffamer!
Les minables doivent savoir de quoi je parle.Même si ces derniers n'ont ni dignité ni honneur,comme tous les minables!!

l'étrangère
| 22-12-2017 17:37
merci pour la lesson en francais, je suis toujours reconnaissante. :-)
Petite lesson en anglais:
simple question of timing.

Monia
| 22-12-2017 15:25
si j'étais au pouvoir, je dissoudrais...
si j'avais été au pouvoir, j'aurais dissous...

Lectrice
| 22-12-2017 14:40
Bravo Madame!

Forza
| 22-12-2017 14:38
Apres la décision des émiratis de ne plus octroyer de visas aux tunisiennes, la malheureuse doit maintenant laisser tout le riz a Marzouk et Brahim.

Le Numide
| 22-12-2017 13:24
de l'obscurantisme qui s'installe de jour en jour.

houda
| 22-12-2017 13:05
ce que j apprecie le plus chez mme abir c est son courage son patriotisme son amour l
pour la tunisie c eest une femme admirable je vois en elle première presidente de la republique dans le monde arabo musulman et en afrique la tunisie est creatrice elle va honoè touts les femmes tunisienne CEST UNE AVOCATE QUI LA FORCE DE CARACTERE D UN GENERL QUI A BEAUCOUP DE BRAVOURE ET DE DISCIPLINE PAS COMME HABIB AMMAR

Carthage Libre
| 22-12-2017 11:49
Le seul truc qui m'emmerde c'est qu'elle doit éloigner complètement le RCD et spectre Ben Ali, sa position doit être claire à ce propos.

Elle a l'audace, le culot, les couilles, la force, la rage, la vérité toute crue, le devoir de patriotisme, la clairvoyance, la détermination, la responsabilité nationale de mettre le doigt là où ça fait mal, c'est à dire la DISPARITION TOTALE D'ENNAHDHA et de ses amis TERRORISTES de la scène Tunisienne, dans tous les douars et habous (bien gangrénnés par la Secte Islamiques Ennahdha). Et SURTOUT de les traduire en justice pour rendre compte au Peuple tunisien des HORREURS qu'ils ont fait à notre pays, et CONTINUENT DE LE FAIRE en SILENCE sournoisement ; mes amis, nous avons NOTRE LIONNE.

MES AMIS nous avons trouvé notre FUTURE PRESIDENTE DE LA REPUBLIQUE.

G D ID
| 22-12-2017 11:02
J'aurais dissout et non dissous.