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Abir Moussi : Le rapport de la Colibe a permis le retour des obscurantistes
11/08/2018 | 13:36
2 min
Abir Moussi : Le rapport de la Colibe a permis le retour des obscurantistes

 

La présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a tenu une conférence de presse, ce samedi 11 août 2018, affirmant que le rapport de la commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe) a permis le retour des obscurantistes et intégristes sur la scène nationale.

« Ce rapport leur a servi de prétexte pour revenir sur la scène après un long « chômage technique ». Nul ne conteste l’importance des libertés individuelles et de l’égalité. Cependant, le timing est inopportun pour soulever ce genre de questions, qu’on ne peut discuter que dans un climat socio-économique stable. Or, c’est loin d’être le cas vu la profondeur de la crise politique et économique que traverse le pays », assure Abir Moussi.

 

Dans un premier temps, la présidente du PDL a exposé ses réserves quant à la composition de la commission chargée de l’élaboration dudit rapport, pointant le manque de représentativité des différents acteurs de la scène nationale, ainsi que « le niveau ordinaire des membres choisis pour cette mission ».

 

D’autre part, elle a estimé que le rapport a été rédigé dans la précipitation. « On constate plusieurs redondances dans le rapport faisant qu’il s’étale sur 232 pages. Cela l’a rendu illisible pour plusieurs personnes. On remarque, également, l’utilisation de termes traduits intégralement de la langue française, qui dénote d’une paraphrase intégrale de textes de loi internationaux ».

 

Revenant sur le fond, Abir Moussi a considéré que le rapport ne fait qu’exploiter la femme tunisienne et n’a pas été établi pour répondre à ses besoins : « Ce rapport n’a pas été établi pour servir l’intérêt de la femme tunisienne, mais pour répondre aux exigences des instances internationales, notamment, à la suite de la levée des réserves, par la Tunisie, sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW). Ainsi, le gouvernement tunisien s’engage, à ne prendre aucune décision organisationnelle ou législative, qui pourrait entrer en conflit avec l’article premier de la Constitution tunisienne », précise-t-elle.

 

La présidente du PDL a, donc, parcouru point par point le rapport de la Colibe, soulignant certains points faibles, qui sont dus, selon elle, à l’urgence dans laquelle il a été élaboré.

 

S.H

 

11/08/2018 | 13:36
2 min
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Commentaires (2)

Commenter

Nader
| 29-01-2019 14:26
Franchement bravo,

Si nous voulons combattre les Khouanjia et les partis politiques qui servent les intérêts des instances internationales plutôt que ceux du peuple tunisien, nous devrons voter pour Abir

JamelB mjr Chebou canada Zohra Adnène Mansour Lahyani Léon Lectrice kameleon78
| 24-08-2018 07:02
Mme Abir Moussa a beaucoup de courage de dénoncer le rapport et d'en faire une analyse objective tant sur le fonds et sur la forme. Les commentaires même s'ils ne s'approfondissent pas assez et en plus ne peut être résumés dans un article sont tout simplement pertinents. Bravo..La cause féminine a été initialisée par les idées et les écrits de Tahar Haddad et pour développer des idées sur cette cause,il n'y a pas lieu d'aller plus loin.
Malheureusement une grande partie de la population , de par leur niveau culturel , et pratiquant un islam coutumier pour qui la notion de laïcité est étrangère, sont incapables ou refusent de le lire ou de réfléchir autour de ses idées et s'en tiennent à une vision passéiste.
Ce qui fait le bonheur des marchands de religion et des chaines TV moyen orientales.
Cette partie de la population refuse de comprendre qu'après le prophète,les successeurs ne peuvent pas prétendre détenir automatiquement les pouvoirs politiques et religieux comme lui.
Il faudra du temps pour faire évoluer les mentalités et arriver à séparer par la raison entre le politique et le religieux; pour cela il faudra un combat de tous les jours contre tous les extrémismes sous toutes ses formes: laïcs et liberticides ou religieux.Abir Touness Après avoir pris connaissance du rapport de la colibe et après analyse a dénoncé les parties qui poussent vers la discorde vers soit l'extrémisme religieux soit le soit disant modernisme des sociétés occidentales. Je partage la position de Mme Abir qui appelle à suivre le grand leader Bourguiba dans sa démarche réfléchie et attaché e à nos propres valeurs oui pour l'égalité entre la femme et l'homme mais sans que cela soit au détriment de la famille composée d'une seule femme, d'un homme et de leurs enfants. Défenddre l'égalité dans l'héritage entre la femme et l'homme serara déjà un acquis s'il est adopté. La société tunisienne n'a pas besoiin de ce genre de questions qui donnent l'occasion aux islamistes d'occuper le terrain et de trouver du soutien. La Tunisie a besoin de patriotes comme Abir Moussa pour concentrer tous les moyens vers la résolution des problèmes économiques et sociaux. Ce rapport que' la gauche sera incapable de faire passé me rappelle les revendications de la gauche relatives à la construction en 2011 et qui a failli aboutir à une constitution islamiste. Pourvu qu' 'aujourd'hui on sauve le code du statut personnel.Tout à fait d'accord avec vous.
Bonjour Monsieur,

Malheureusement la plupart de la classe politique patauge de la choucroute. A partir du moment que ca reste zen sans écoulement de sang, c'est positif pour la société, c'est une société qui bouillonne et ne stagne pas, c'est un tres bon signe du progrès. Inchallah khir

Amicalement



C'est fini de Abir Moussa elle est prise dans l'engrenage des héritiers des destouriens conservateurs, qui sont une espèce des pire réactionnaire que seul Bourguiba savait gérer. Elle s'est embarquée avec eux dans un conservatisme contre lequel Bourguiba a toujours lutté.Elle ne perd pas souvent le nord :dès qu'elle en a l'occasion, cette jeune dame, déjà vénérable, s'engouffre dans la première brèche qui lui fournit l'occasion d'amasser un peu de mousse, ça peut toujours servir.... à sa cause, ou même à une autre cause : l'essentiel est de participer au buzz, et d'essayer d'en retirer un peu de miel ! Aujourd'hui, elle s'essaie à une nouvelle discipline, celle de la défense de la stricte orthodoxie islamique, elle qui tentait d'accréditer sa position de vaillante prêtresse de la liberté de penser ! Il est vrai qu'elle défend toujours mordicus la vérité selon ZABA...Parmi tous ces tiraillements politiques entre traitres répondant à leurs pourvoyeurs de fonds étrangers, la seule et unique réponse saine à ce torchon proposé (peut-être même "imposé") par les instances internationales émane de Abir Moussi.
Abir Moussi est avant tout une tunisienne jalouse de la souveraineté de son pays et de ses valeurs. Tout comme votre serviteur.
La 3ochra Bel Hadj Hmida est tout le contraire, ainsi que le ramassis des bonniches prétendument musulmanes du parlement (toutes tendances confondues).
Bourguiba, qui avait jadis enlevé le voile à une femme devant la télé, avait fortement réprimandé les filles portant des mini jupes à la fin des années 60. Cela peut sembler contradictoire, mais çà ne l'était pas du tout. Il voulait "élever" la femme musulmane au rang voulu par notre religion: Une femme aussi responsable que son mari au regard de la société et de la famille et jouant son rôle. Et certainement pas une femme voulant coûte que coûte se faire greffer des fouilles (excusez la faute de frappe: le "f" est en réalité un "c").
Notre sainte religion n'a pas attendu le rapport de 3ochra Ben Hmida pour protéger la femme. Il suffit de savoir lire et d'éviter les lectures des hypocrites de Al Jazeera et leurs comparses.
Ya Bochra, encore une fois, vous avez fait une connerie monumentale. Celle de ne pas respecter le peuple et la souveraineté de votre pays.
Bien que je n'ai aucune sympathie pour les "commerçants de religion", je ne peux que me réjouir de ce sursaut populaire.
Souvenez-vous lorsque Bourguiba avait dépassé les bornes en sirotant un verre d'eau en plein mois de Ramadan, cela avait tellement été mal pris par le peuple qu'il a dû s'excuser et expliquer son geste.
Ce type de rapport dépasse de loin l'acte Bourguibien qui voulait que dans un premier temps, la Tunisie laisse complètement de côté tout ce qui pouvait de prêt ou de loin ralentir sa course vers l'industrialisation et le progrès.
Voyez-vous; Abir est critique (dans le sens souverain) envers ce rapport qui encore une fois, n'aura eu qu'une seule conséquence: Donner le monopole de la tradition et de la morale à cette "négation de l'Islam" qu'est l'islamisme politique.
Quant à l'acte de Bourguiba (que je n'appuie pas) pendant le mois de Ramadan, oubliez-le, car maintenant vous pouvez jeûner toute l'année, cela ne changera rien. Vos donneurs d'ordre vous ont remis au point zéro et la Tunisie est de facto colonisée.
Encore merci Abir pour cette saine réaction. Apparemment le PDL, héritier du RCD, est encore la seule formation politique responsable et souveraine. Peut-être le poids de L'Histoire d'un parti qui a milité pour qu'une contrée arabo-musulmane demeure arabo-musulmane.
Bonne continuation Abir;

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES. Comme d'habitude, elle vise en plein dans le mille avec son pragmatisme. Timing terrible qui va favoriser les islamistes de tous bords, pendant que les "moderes" s'entretuent et refletent une image terrible. Depuis 2011, on s' amuse a noyer le poisson, on a envie d'epater les ONG, on met la charrue avant les boeufs, il y a vraiment d'autres priorites en Tunisie, l'economie en premier lieu. Les droits de l'homme commencent par une vie digne, avoir de la nourriture sur la table par exemple!Abir Moussi n'a pas compris, elle n'est pas la seule dans ce cas que les islamistes ne veulent pas du Colibe, non pas parce que certains points de ce texte heurte leur électorat mais surtout qu'il divise leur électorat entre les plus modérés et les plus extrémistes. Ghannouchi a peur d'une scission au sein de la Nahda qui divisera le parti islamiste, c'est son plus grand cauchemar c'est pour cela qu'ils sont contre.la Colibe.

Ghannouchi a su contenir (depuis 2014) ses extrémistes, Ellouze et compagnie, là il ne pourra plus le faire et il craint les conséquences politiques. Donc Abir Moussi fait une mauvaise analyse de la situation, au contraire il faut faire sortir les obscurantistes de leurs trous, ils diviseront la Nahda qui veut paraître un parti civil et modéré.