Pour répondre aux critiques récurrentes relatives à l’inefficacité des rouages administratifs tunisiens, le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki, a élaboré un plan stratégique de sauvetage des institutions publiques aux horizons 2020 qu’il est venu annoncer, ce mardi 24 janvier 2017, sur les ondes de la Radio Nationale.
Basé sur des méthodes quasi scientifiques, la modernisation de l’administration tunisienne a été qualifiée de « défi des temps modernes » par le ministre. Il a annoncé que la fonction publique comprenait 650 mille fonctionnaires en Tunisie mais que ce chiffre était approximatif vu l’absence de système d’information valable.
Ainsi, pour améliorer le rendement des fonctionnaires et la relation entre l’administration et les administrés, Abid Briki a annoncé que des sondages ont été effectués auprès des citoyens par le bureau d’étude Sigma Conseil. Il a également indiqué que les rumeurs indiquant que les fonctionnaires ne travaillent que 8 minutes par jour est un pur « dénigrement » de ces agents.
A propos de la perte de confiance des citoyens dans la machine administrative, il a déclaré « Les citoyens ont besoin de réformes palpables et concrètes pour y croire. Il faut des transformations visibles au quotidien et cela est légitime. On peut prendre l’exemple du contenu du contrat Al Karama que les citoyens demandent à comprendre ». Le ministre a également annoncé une simplification des procédures administratives et leur réunification en un seul lieu pour que le citoyen ne soit plus éparpillé entre les différents guichets des différentes institutions.
« Si les mentalités ne changent pas, aucune réforme ne pourra voir le jour ! » selon le ministre qui a insisté sur le fait que l’accueil des citoyens au sein des institutions publiques doit également être revu dans le sens de la cordialité et de l’empathie. Par ailleurs, un observatoire chargé du suivi des réformes a été créé dans lequel l’UGTT et l’ONG Al Bawssala siègeront.
Abid Briki, dont l’objectif est de réduire le nombre de fonctionnaires, a également ajouté que les agents publics seront invités à entreprendre leur propre projet dans le privé et qu’ils disposeront pour cela d’un délai de 5 ans. Si le projet ne réussit pas, ils pourront regagner leur poste au sein de l’administration. Des retraites anticipées à l’âge de 57 ans avec versement d’un demi-salaire sont également en vue. M. Briki a précisé sur ce point que lorsque le fonctionnaire aura atteint les 60 ans son salaire sera alors versé en intégralité. « Tous ces choix sont optionnels et ils n’ont rien d’obligatoire » a précisé le ministre.
Enfin sur le congé maternité, le ministre a commenté « Ce n’est est pas normal que la femme vienne travailler alors qu’elle est au bord de l’accouchement ! Désormais ce congé sera de 4 mois, 15 jours avant l’accouchement et 15 jours après ».
K.H
Abid Briki : La modernisation de l'administration est le défi tunisien des temps modernes !
Pour répondre aux critiques récurrentes relatives à l’inefficacité des rouages administratifs tunisiens, le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki, a élaboré un plan stratégique de sauvetage des institutions publiques aux horizons 2020 qu’il est venu annoncer, ce mardi 24 janvier 2017, sur les ondes de la Radio Nationale.
Basé sur des méthodes quasi scientifiques, la modernisation de l’administration tunisienne a été qualifiée de « défi des temps modernes » par le ministre. Il a annoncé que la fonction publique comprenait 650 mille fonctionnaires en Tunisie mais que ce chiffre était approximatif vu l’absence de système d’information valable.
Ainsi, pour améliorer le rendement des fonctionnaires et la relation entre l’administration et les administrés, Abid Briki a annoncé que des sondages ont été effectués auprès des citoyens par le bureau d’étude Sigma Conseil. Il a également indiqué que les rumeurs indiquant que les fonctionnaires ne travaillent que 8 minutes par jour est un pur « dénigrement » de ces agents.
A propos de la perte de confiance des citoyens dans la machine administrative, il a déclaré « Les citoyens ont besoin de réformes palpables et concrètes pour y croire. Il faut des transformations visibles au quotidien et cela est légitime. On peut prendre l’exemple du contenu du contrat Al Karama que les citoyens demandent à comprendre ». Le ministre a également annoncé une simplification des procédures administratives et leur réunification en un seul lieu pour que le citoyen ne soit plus éparpillé entre les différents guichets des différentes institutions.
« Si les mentalités ne changent pas, aucune réforme ne pourra voir le jour ! » selon le ministre qui a insisté sur le fait que l’accueil des citoyens au sein des institutions publiques doit également être revu dans le sens de la cordialité et de l’empathie. Par ailleurs, un observatoire chargé du suivi des réformes a été créé dans lequel l’UGTT et l’ONG Al Bawssala siègeront.
Abid Briki, dont l’objectif est de réduire le nombre de fonctionnaires, a également ajouté que les agents publics seront invités à entreprendre leur propre projet dans le privé et qu’ils disposeront pour cela d’un délai de 5 ans. Si le projet ne réussit pas, ils pourront regagner leur poste au sein de l’administration. Des retraites anticipées à l’âge de 57 ans avec versement d’un demi-salaire sont également en vue. M. Briki a précisé sur ce point que lorsque le fonctionnaire aura atteint les 60 ans son salaire sera alors versé en intégralité. « Tous ces choix sont optionnels et ils n’ont rien d’obligatoire » a précisé le ministre.
Enfin sur le congé maternité, le ministre a commenté « Ce n’est est pas normal que la femme vienne travailler alors qu’elle est au bord de l’accouchement ! Désormais ce congé sera de 4 mois, 15 jours avant l’accouchement et 15 jours après ».
C'est une tâche énorme et le plus grand chantier du pays. Une tâche ingrate qui demande un effort de longue haleine et une détermination de fer. Le ministre est courageux de vouloir s'investir dans ce projet. Changer les mentalités est difficile. La paresse est incurable, ceux habitués à percevoir des salaires pour ne rien faire auront du mal à gagner leur pain journalier par la labeur. C'est un projet qui prendra plus de 3 ans, 5 ans ou plus au minimum. Pour changer les cultures et les mentalités il faut des leaders qui donnent le bon exemple or nos leaders ne donnent que des mauvais exemples, ils échangent des insultes au lieu de débattre les problèmes et essaient de propager la misère dans des pays amis comme la Syrie ou la Libye. Les leaders sont la pour montrer le chemin et la voie à suivre, nos leaders malheureusement n'ont de soucis que l'enrichissement facile et la destruction de leurs adversaires.
Ecoutez les amis, je commence à trouver ce Ministre bien à sa place.
Son discours est direct et sa vision est assez claire!
Je vous invite à l'encourager...
"Elli bih él fayda " si Briki, vous échappez toujours ces derniers temps à parler de l'application de votre parole donnée pour l'ouverture de permanence le Samedi matin (comme ca l'a toujours été été auparavant) des bureaux de postes et autres.
"Bel3arbéya", on en a marre de ne pas faire nos besoins administratifs en dehors de cette plage d'horaire, car justement on ne veut pas s'absenter et quitter nos bureaux pour servir nos emplois.
On vous rappelle votre parole donné, et votre citation" hatha karar (décision), la trajou3a fihi (vous l'avez redit 2 ou 3 fois en même temps je crois).
Alors: démontrez que vous tenez votre promesse, "wélli makéch tbi3élna fél klèm, ok?"
Si Abid, Vive l'UGTT citadelle des libertés. Mais mais et si vous lisez ce message, dites à vos amis que l'UGTT est entrain de détruire le secteur public des services. Elle prend l'Etat en otage dans 3 secteurs : l'éducation, la santé et les transports. C'est là où ils agissent et étouffent l'Etat, ce faisant ils détruisent les derniers pans d'un service public.
Abandonner l'article 2, des promotions non justifiées, des revendications qui n'en finissent pas, voilà qui va tuer le service public. Les dépassements du secteur privé sont oubliés même dans ces secteurs. Les ouvriers, les travailleurs agricoles que deviennent-ils. De grâce laissez les secteurs des services tranquilles et faire les réformes nécessaires, sinon ils vont disparaitre et plus rapidement que vouante le pensez.
Vous avez fait beaucoup d'erreurs surtout en 2011 essayer de vous rattraper, l'histoire le retiendra.
On ne peut pas faire du neuf avec du vieux ! Votre démarche doit commencer par renvoyer les vieux clous rouillés et ventrus. Les personnes suspectes n'ont pas honte de faire monsieur propre ! Quel culot !
