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Abdessatar Messaoudi : Il faut mettre fin au régime parlementaire en Tunisie !
11/09/2017 | 09:59
1 min
Abdessatar Messaoudi : Il faut mettre fin au régime parlementaire en Tunisie !

Abdessatar Messaoudi, membre du parti Nidaa Tounes et avocat, s’est exprimé ce lundi 11 septembre 2017 dans la matinale de Cap FM sur l’audition du chef du gouvernement, Youssef Chahed, à l’ARP qui doit avoir lieu ce jour.

 

« Après le show qui aura lieu à l’ARP ce jour, vous allez voir que d’ici une semaine à 10 jours, de nouvelles polémiques verront le jour pour demander la démission de ces nouveaux ministres. La guerre politique est une guerre continue ! », a déclaré Abdessatar Messaoudi.

 

Pour l’avocat, la priorité actuelle réside dans le changement de régime politique. A ce sujet, il a avancé que le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, devait l’annoncer lors de son discours le 13 août dernier mais que cette partie a été ôtée de son speech. « BCE ne l’a pas annoncé durant son discours du 13 août sur l’égalité successorale mais la priorité politique actuelle est de modifier le régime parlementaire qui mène à la ruine du pays » a mentionné M. Messaoudi.

 

A propos des blocages économiques à répétition, l’invité a déclaré : « Les gens ne veulent pas travailler, ils adoptent une position d’assisté vis-à-vis d’un Etat providence. Ils sont constamment en train de tendre la main tout en bloquant les routes et les usines. C’est la cacophonie ! ».

 

K.H


 

11/09/2017 | 09:59
1 min
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Commentaires (25)

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Bacchus
| 12-09-2017 10:17
« il semble que nombreux sont celles et ceux qui pensent que Béji Caïd Essebsi en tant que président de la République ne dispose pas de tous les pouvoirs nécessaires pour pouvoir gérer convenablement la Tunisie et que par conséquent, vous souhaitez lui accorder des pouvoirs supplémentaires. » Et plus nombreux sont celles et ceux qui pensent que BCE avait les pleins pouvoirs (président de la république élu au suffrage universel et chef du parti politique vainqueur des législatives). A titre d'exemple Ghannouchi, Hammami et Riahi jouent bien leur rôle de chef de parti. BCE n'a pas su résister aux caprices de son fils et à l'influence d'une certaine oligarchie au détriment de l'unité de son parti et de sa base électorale. « Par ailleurs imaginez un instant que les choses sont faites et que vous êtes installés dans un système présidentiel. Des élections ont lieu et la Tunisie profonde vote en majorité pour Ennahdha. Donc, de ce fait, Ennahdha va disposer automatiquement d' une majorité absolue à l'Assemblée nationale et ils élisent le président de la République ainsi que le premier ministre et le gouvernement. » Monsieur vous êtes un fin tacticien, mais ceux qui pensent que BCE avait le plein pouvoir, savent que le président de la république est élu au suffrage universel pour les régime présidentiel et semi-présidentiel (le régime actuel tunisien), donc la Nahda a une très faible probabilité de remporter la présidentielle au suffrage universel, par contre avec le suffrage actuel, elle a de forte chance de remporter les législatives. « Accepteriez-vous alors la décision du vote final ? ». C'est ça la démocratie, il faut respecter le verdict des urnes. Et la solution n'est pas de changer un régime semi-présidentiel en régime présidentiel (dictature) ou en régime parlementaire, mais elle a été proposée par certains lecteurs de BN : adopter un scrutin majoritaire à 2 tours pour les législatives. « Quelles seront alors les conséquences pour le pays ? » ? c'est la question que nous a balancé BCE lors de sa campagne électorale en 2013. De toute façon, nous sommes au fond du puit et nous ne pouvons que remonter que l'on soit gouverner par un calife, un bey , un président, un premier ministre ou un caïd.

Yaqdhan
| 12-09-2017 07:24
Il vit où cet avocat kitsch, pour affirmer :" « Les gens ne veulent pas travailler, ils adoptent une position d'assisté vis-à-vis d'un Etat providence. Ils sont constamment en train de tendre la main tout en bloquant les routes et les usines. C'est la cacophonie ! ».
Le "Bavard" est contre l'Etat providence? contre les mouvements sociaux des "assistés" qui empêchent les nantis d'augmenter leurs profits, contre le Parlement qui freine les velléités autoritaires d'un président sur le retour... et bien sûr il trouve des échos chez des Tunisiens , tous, experts en sciences politiques et plus particulièrement constitutionnalistes!

safsaf123
| 12-09-2017 05:44
Les vrais assistés sont ceux qui ont massacré les banques publiques avec des crédits qu'ils ne rembourseront jamais. On aurait bien souhaitez savoir des noms avant la recapitalisation des banques (qui a coûté 1000millions de dinars). On aimerait savoir comment avec 7 millions de touristes (et cela même avant la révolution) on a des recettes 3 fois moindres que la Jordanie avec 3fois moins de touristes. Les assistés comme les conseillers fantoches de la présidence (au nombre de 40) payés comme des ministres alors qu'on a un gouvernement de 44 membres. Les assistés sont ceux qui ont des autorisations d'imports et qui importent n'importe quoi et ont des dettes de plusieurs centaines de millions de dinars. Les assistés sont ces députés absenteistes qu'on continue à payer alors qu'ils sont absents. Les assistés sont ceux pratiquant des professions libérales gagnant bien leurs vie (et tant mieux pour eux) comme les médecins et avocats et autres et qui ne payent rien un médecin dans le privé déclaré 600dt par mois alors qu'il les gagnent en une matinée pour certains. Alors qu'un smicart payé 25dt par mois d'impôts. J'en passe d'autres. Monsieur Messaoudi le jour ou vous attaquez ces gens là je serait solidaire pour traiter le cas de ces fainéant. Cher takilas on ne répond au con qu'avec le mépris

safsaf123
| 12-09-2017 05:12
C'est de la foutaise. Ça fait 3 ans que nidaa à tous les postes clés du pays (présidence, chef du gouvernement et président de l'Assemblée, 80 pourcent des membres de gouvernement sont nidaaistes). Et c'est l'échec. Le problème c'est qu'il n'y a pas de volonté. Privatiser les entreprises publiques non performantes, combattre la corruption efficacement et pas avec des annonces. Il est où cette loi qui oblige les fonctionnaires à declarer leurs bien (surtout les douaniers, les policiers et les politiques). On veux de l'action et pas de la foutaise politicienne du genre régime politique ou je ne sais pas quoi. À quuand un respect de BCE au peuple lui qui avec des prérogatives limitées dispose de 40 conseillers payés comme des ministres. Pour rappel le budget de la présidence à augmenté de 30 pourcent depuis 2014. Ça coûte cher les emplois fictifs

rafaat Mrad Dali
| 11-09-2017 23:33
Lorsqu'un homme politique veut changer quelque chose d'important qui est le modèle de gouvernance à travers une modification de la Constitution, c'est qu'en général, il a une idée derrière la tête. Dans ce cas-là, je souhaiterai poser 2 questions: quel est d'après vous la raison ou la pensée qui guide la proposition de Béji Caïd Essebsi en vue de changer la constitution ? Deuxième question: pensez-vous que dans le contexte actuel, cela va améliorer ou changer quelque chose dans les gestions gouvernementales en faveur du pays et des Tunisiens et donc dans la qualité de vie des tunisiens, et comment ?

Autrement dit, à travers les quelques commentaires qui ont suivi, il semble que nombreux sont celles et ceux qui pensent que Béji Caïd Essebsi en tant que président de la République ne dispose pas de tous les pouvoirs nécessaires pour pouvoir gérer convenablement la Tunisie et que par conséquent, vous souhaitez lui accorder des pouvoirs supplémentaires. En d'autres termes, ainsi vous pensez que les choses iraient mieux?

Par ailleurs imaginez un instant que les choses sont faites et que vous êtes installés dans un système présidentiel. Des élections ont lieu et la Tunisie profonde vote en majorité pour Ennahdha. Donc, de ce fait, Ennahdha va disposer automatiquement d' une majorité absolue à l'Assemblée nationale et ils élisent le président de la République ainsi que le premier ministre et le gouvernement. Accepteriez-vous alors la décision du vote final ? Quelles seront alors les conséquences pour le pays? C'est une hypothèse à laquelle beaucoup devrait y penser et imaginer également...!!!

Watani
| 11-09-2017 21:25
Avec une absence de 80 députés (???) aujourd'hui à l'ARP on se demande comment est ce régime parlementaire (???). Ces députés élus par les citoyens tunisiens agissent d'une manière bizarre et à leur guise. Absence, changement d'un parti à un autre etc... Ils sont à la charge du contribuable tunisien. POURQUOI et POURQUOI ? Ce n'est pas çà la Démocratie. Tout doit passer par un vote à l'ARP et cela devient fastidieux et çà traîne çà traîne. Les 217 députés ne sont pas présents même pour le vote pour des décisions importantes. Un REGIME PRESIDENTIEL s'impose pour la Tunisie afin d'éviter ses entraves à la bonne marche du pays et permet à certains députés de mieux SAVOURER leurs absences.

takilas
| 11-09-2017 20:40
Le pauvre il veut démontrer qu'il n'est pas inculte, or il ne peut cacher son incompétence et sa médiocrité.
Ce minable perd son temps à vouloir parler de politique et de finance.
Ses propos sont très vagues, vides et sans intérêts, et ce malgré son écrit préparé à l'avance.

Famous Corona
| 11-09-2017 20:31
L'histoire de l'humanité a démontré que ce régime ne s'applique qu'aux peuples ayant atteint une certaine maturité et un degré de civisme. Le peuple tunisien ayant perdu deux décennies d'éducation et de culture, il ne peut accéder à ce système sans compromettre le développement du pays ce qui est en train d'être constaté dans notre pays. Un régime semi parlementaire serait mieux approprié pour établir un certain équilibre des pouvoirs et ainsi minimiser les risques d'abus et de retour à la dictature.

AIR FORCE
| 11-09-2017 20:30
et voila jinahechi tawa
les memes pas de T-Rjeb Erdogane
Le President BCE et son maitre Georg Sorros preparent pr le vrait president RACHED GHANNOUCHI in background un Kalifat sys qui roule