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Abdessalem : La présence de Ben Ali en A. Saoudite n'altèrera pas les relations avec ce pays frère
17/02/2012 | 1
min
Abdessalem : La présence de Ben Ali en A. Saoudite n'altèrera pas les relations avec ce pays frère
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Lors de premier point de presse tenu vendredi 17 février 2012 au siège du ministère à Tunis, Rafik Abdessalem, ministre tunisien des Affaires étrangères a commencé par se féliciter de l’intérêt et des échos positifs rencontrés à l’étranger pour la Tunisie et pour sa diplomatie après la révolution alors que les médias nationaux sont pleins de critiques et de d’informations négatives à tel point qu’on ait l’impression que le pays vit une guerre civile.
M. Abdessalem ajoute qu’il ne s’agit pas là d’une condamnation des médias tunisiens, mais d’un constat réel.
Le ministre, qui n’a pas tari d’éloges sur ses collaborateurs, secrétaires d’Etat et personnel administratif, commence par brosser une sorte de « CV », de ses activités, de ses déplacements à l’étranger et de ses rencontres avec ses homologues et autres hauts responsables d’Etat de pays frères et amis.
Il a énuméré, également, ses participations aux réunions de la Ligue arabe, de l’Union africaine et au Forum de Davos.

Prié de donner des éléments concrets des résultats de ses tractations, M. Abdessalem s’est contenté de dire qu’il n’y a pas de baguette magique, ni de résultats immédiats, mais que les choses se trouvent, désormais, sur la bonne voie avec un intérêt particulier aux diverses dimensions de la politique étrangère tunisienne, à savoir maghrébine, arabe, africaine, méditerranéenne, européenne et même avec les Etats-Unis d’Amérique et le Japon sans oublier les puissances économiques émergentes tels l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud.
Concernant le volet syrien qui a constitué le « plat de résistance » de cette conférence de presse, Rafik Abdessalem a précisé que la Tunisie de la Révolution avait une obligation morale de prendre les mesures qu’elle a décidées face à la « répression aveugle et les tueries perpétrées par le régime de Damas contre les populations civiles.
La Tunisie ne pouvait rester les bras croisés et agit, par conséquent, dans le cadre de la Ligue arabe tout en s’assignant un respect total de la souveraineté et de l’indépendance de la Syrie.
Et la décision de la Tunisie d’accueillir la Conférence des « amis du peuple syrien » entre dans ce contexte en vue de mettre davantage la pression sur le pouvoir de Bachar El Assad, ajoute M. Abdessalem.
Cette conférence aura lieu le 24 février à Tunis au niveau des ministres des Affaires étrangères. Y participeront les pays de la Ligue arabe, de l’Union européenne, en plus de la Chine et de la Russie qui y ont été invités, sans oublier que les USA seront, en principe, représentés par la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton.
A propos de la prochaine visite du chef du gouvernement provisoire en Arabie Saoudite, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’une visite ordinaire qui s’impose étant donné le poids et le rôle influent de ce pays frère avant d’ajouter que la question du séjour de Ben Ali dans ce pays sera sûrement évoquée, mais elle n’aura aucune incidence sur la coopération économique bilatérale et n’altèrera pas les relations entres les deux pays.
Quant à nos relations avec la France, le ministre a assuré qu’elles sont bonnes et que M Jebali se rendra prochainement dans ce pays qui est notre premier partenaire économique et commercial.
Interrogé sur la venue de Wajdi Ghenim et sur le type de visa qui lui a été accordé, M. Abdessalem a indiqué que le ministère des Affaires étrangères ne rentre pas dans ces considérations dans la mesure où il s’est contenté de délivrer à M. Ghenim, un visa touristique.
Il a ajouté qu’il n’est pas d’accord avec ce que dit Wajdi Ghenim, mais qu’il n’est pas dans ses prérogatives de se prononcer ou de prendre position sur ce genre de questions.

Noureddine HLAOUI
17/02/2012 | 1
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