Invité sur le plateau de l’émission 26-10 d’Elyès Gharbi sur Al Hiwar Ettounissi, l’ancien ministre de Ben Ali et actuel candidat à la présidentielle 2014, Abderrahim Zouari a tracé, dans la soirée du mercredi 1er octobre, son parcours d’avant et après le 14 janvier 2011 ponctué par son arrestation pour l’affaire de la STIR.

Interrogé sur la manière qu’il compte adopter pour briguer le poste de la présidence de la République tout en ayant des affaires en justice dans lesquelles il est impliqué, Abderrahim Zouari a expliqué qu’il a confiance en la Justice tunisienne ainsi qu’en sa personne, en ce sens qu’il n’a pas de doute sur son innocence et que de ce fait il ne craint rien. « Si je me suis présenté c’est que je sais parfaitement bien ce que j’ai fait, j’ai appliqué la loi comme il le fallait et je n’ai rien à me reprocher », souligne l’ancien ministre.

S’agissant du parti dissout de Ben Ali, le RCD, Abderrahim Zouari a indiqué que le parti n’a pas toujours été un outil de répression du peuple dans les mains de l’ex-président tel que le croient certains. Quant aux Destouriens, l’ancien ministre a précisé qu’ils ont été diabolisés surtout après le 14 janvier 2011 et accusés de tous les maux. « La réalité est cependant tout autre », poursuit M. Zouari, avant d’expliquer que trois Destouriens ont été les véritables garants du processus démocratique en Tunisie, il s’agit de Mohamed Ghannouchi, Foued Mbazaâ et Béji Caïd Essebsi.