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Abdellatif Mekki : Le gouvernement doit prouver sa neutralité
25/03/2019 | 09:19
1 min
Abdellatif Mekki : Le gouvernement doit prouver sa neutralité

Abdellatif Mekki, député du mouvement islamiste Ennahdha, a indiqué que le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est volontairement ingéré dans l’affaire de l’organisation secrète du  parti suspecté dans l’assassinat des deux dirigeants de gauche, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Selon l’ancien ministre de la Santé au gouvernement de la troïka, cette intervention n’est pas du ressort du chef de l’Etat, a-t-il déclaré le 25 mars 2019 sur les ondes de Jawhara FM.

Par ailleurs, le parlementaire a estimé que le gouvernement d’union nationale doit prouver sa neutralité et qu’il n’instrumentalise pas les organes de l’Etat au profit du parti politique Tahya Tounes.

« Nous essayons de rassembler le président de la République et le chef du gouvernement. Nous ne voulons prendre aucun parti. Au contraire, nous souhaitons que le chef de l’Etat et le chef du gouvernement réussissent à collaborer ensemble même s’ils ne s’entendent pas », a-t-il déclaré.

M. Mekki a, sur autre plan, affirmé que le mouvement Ennahdha est un parti démocrate assurant que Rached Ghannouchi, chef du parti, ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle.

E.B.A.

25/03/2019 | 09:19
1 min
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Commentaires (15)

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Pascal
| 25-03-2019 20:38
IL est à IGNORER, il n'est pas habilité à donner à donner une quelconque fetwa. C'EST une DIVERSION M'?DIOCRE

Forza
| 25-03-2019 19:29
Ce parti est hors de la loi, car il ne reconnaît pas la constitution qui est la plus haute loi. Les services juridiques du gouvernement devraient étudier la question d'interdiction des partis non-conformes à la constitution et en premier lieu le PDL.

mansour
| 25-03-2019 18:27
la Syrie souveraine n'existe plus
Erdogan l'islamiste freres musulmans,le Hezbollah avec les intégristes islamistes d'Iran et Israël au Golan se sont partagés chacun des territoires de la grande Syrie indépendante et souveraine la fierté des peuples musulmans

Monia
| 25-03-2019 16:37
il faut vraiment être accro au "chocotom", pour leur donner quelque crédit

AVERROES
| 25-03-2019 15:16
Les élections législatives et celle de la présidentielle de l'année 2019 ne doivent en aucun cas omettre ou mettre de coté un sujet essentiel CE LUI DES ASSASSINTS POLITIQUES ET LE SERVICE SECRET DU PARTI POLITIQUE D' ENNAHDHA. Mme ABIR MOUSI est bien déterminée à mener ce combat avec courage elle mérite l'appui de nous tous.

Justinia
| 25-03-2019 14:40
Prouvez nous,vous aussi, votre neutralité,votre sincérité.Prouvez nous que vous n'allez pas installer la charia , la terreur, l'arrogance et le MOI JE au nom d'Allah.

Abir
| 25-03-2019 13:40
Plus que Ennahda approche de Chahed,plus quelle le tue politiquement et les exemples des autres partis en sont la preuve

Jojo
| 25-03-2019 13:28
Est ce que ce type était neutre quand il était aux affaires ,mauvaise fois il faut les oublier.

Maryem
| 25-03-2019 13:18
Voila entre autres ce qu il ecrit.
"" La promptitude avec laquelle les islamistes ont réagi après le 14 janvier 2011 en Tunisie et ailleurs n'a rien d'un complot, il s'agit de récupération d'un mouvement civil. Toutes les révolutions du monde sont récupérées par les entités les plus organisées. Les islamistes ont vu là une grande occasion pour s'imposer et, pour ce faire, ils usent de leur esprit de secte et profitent des immenses aides de leurs alliées orientaux. Esprit de secte et aides financières sont les deux éléments dont les progressistes sont dépourvus. Dans ces conditions, comment peuvent-ils agir pour que leur mouvement salvateur ne soit pas récupéré pour des intérêts autres que ceux de l'Algérie?
Le premier péril à éviter est de dissoudre l'ancien parti dominant, même si ce dernier traîne d'énormes casseroles.
Pourquoi? Parce que ce parti n'est plus idéologique. Depuis des décennies, il est devenu une organisation de masse que le pouvoir utilise pour asseoir son système, ce qui veut dire qu'il s'agit d'une organisation d'exécutants dont il faut simplement changer la superstructure ou « l'ADN ».
Plus pratiquement, ce parti, qui est une organisation très utile, doit demeurer, à condition de lui changer son mode de fonctionnement, de communication et d'action pour en faire la courroie de transmission de nouvelles valeurs comme celles de promotion et défense de l'honnêteté, de la propreté, démocratie, liberté, efficacité, etc'?' en fait tout ce que les Algériens demandent aujourd'hui.
Pourquoi maintenir le parti? Parce qu'en face, les islamistes disposent d'une machine parfaitement huilée et autrement dangereuse car soutenue par l'étranger, menée par un esprit de secte et destinée à d'autres intérêts que ceux du pays.
Le changement d'identité du parti au pouvoir n'est pas chose facile, mais ce n'est pas non plus impossible car ce parti dispose d'un énorme réseau d'intérêts qui risque d'être vite récupéré par les islamistes, comme ils l'ont fait en Tunisie. Or, la récupération du parti au pouvoir est quelque chose de très dangereux car ce parti dispose de tous les moyens nécessaires pour agir, qu'ils soient médiatiques, administratifs ou policiers.
Il ne faut pas oublier que le parti au pouvoir n'est pas exclusivement formé de profiteurs, il dispose d'un nombre important de militants sincères qui ont eux-mêmes souffert du système et qui n'attendent que la bonne occasion pour travailler de façon saine et efficace. C'est à eux d'agir pour nettoyer le parti des mafias qui le parasitent et en faire l'outil de l'Algérie de demain, dans le respect des valeurs portées par la révolution.
En définitive la question est simple : les progressistes ont-il le choix? Peuvent-ils céder aux islamistes (qui vont être les premiers à exiger la dissolution du parti) un pareil outil?
Le second péril est celui de la division
Le principal problème est dans l'unicité du mouvement islamiste opposée à la multiplicité des mouvements progressistes qui, même s'ils sont majoritaires, tombent dans le piège de la division. Et comme ils sont divisés, il exigent, pour les élections, une représentation proportionnelle, ce qui fait parfaitement le jeu des islamistes qui sont les premiers profiteurs de la proportionnalité.

Ridha_E
| 25-03-2019 12:08
Je ne comprends pas comment les journalistes restent sans réactions devant des déclarations qui n'ont aucun sens de certains de nos « irresponsables » politiques.
Ici l'affaire est claire. Cet énergumène opportuniste et ex-ministre de la santé par qui la descente aux enfers du ministère de la santé avait démarré se permet d'accuser une partie de l'union nationale, Tahya Tounes, qui oeuvre pour la stabilité du gouvernement d'instrumentaliser les organes de l'?tat à son profit. Il oublie que les khwanjias sont, eux aussi, une partie de cette union nationale et qu'ils profitent plus que quiconque des organes de l'?tat à travers leurs ministres, les gouverneurs qui les reçoivent comme des hauts dignitaires de la République (ghannouchi à Tataouine par exemple) et autres délégués.
Comment des journalistes restent-ils muets devant de telles accusations et de tels verbiages inutiles ?
S'ils ne savent pas ce qui se passent en Tunisie et qui fait quoi, il est préférable qu'ils fassent autre chose et qu'ils s'évitent le ridicule.