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Abdellatif Mekki : Il faut donner sa chance à Ennahdha dans le futur gouvernement
05/08/2016 | 15:31
3 min
Abdellatif Mekki : Il faut donner sa chance à Ennahdha dans le futur gouvernement

Abdellatif Mekki, député d’Ennahdha et cadre dirigeant au sein du parti était l’invité d’Amina Ben Doua sur Mosaïque FM pour revenir sur la désignation de Youssef Chahed en tant que chef du gouvernement d’union nationale et sur la future composition de ce gouvernement.

 

Sur la réunion tenue hier,  jeudi 4 août 2016, entre Youssef Chahed et Rached Ghannouchi en présence du secrétaire général du parti Zied Laâdheri et du chef du bloc parlementaire Noureddine Bhiri, Abdellatif Mekki a déclaré : « Le bureau exécutif du parti n’a pas encore proposé de candidats au chef du gouvernement, le résultat définitif sera celui des négociations en cours. Il est certain que certains ministres seront remplacés par d’autres et que d’autres seront maintenus ».

 

Abdellatif Mekki a également déclaré que le futur gouvernement devra jouir du soutien de la classe politique et des partis. Il a ajouté qu’au sein même de l’équipe gouvernementale, le concept de solidarité devra prédominer. Cette solidarité et ce soutien, auxquels s’ajoute une discipline attendue des futurs membres du gouvernement faciliteront l’exécution des décrets et décrets lois pour l’application effective des priorités codifiées dans l’accord de Carthage, selon le député d’Ennahdha.

Sur cet accord, M. Mekki a estimé que le document contient des points importants mais trop vagues : « L’accord est vague et imprécis mais nous allons entamer l’application des points abordés, même s’il est manquant ». A propos de la lutte contre la corruption, une des 5 priorités de Youssef Chahed, Abdellatif Mekki a repris les propos du chef du gouvernement sortant Habib Essid en déclarant que cette lutte contre les corrompus et plus difficile à combattre que le terrorisme. Il a ajouté que le grand message que doit adresser ce futur gouvernement au peuple tunisien dans son ensemble est celui de la primauté de la loi.

 

A propos de la réunion du conseil de la Choura qui s’est tenue hier, jeudi 4 août 2016, et durant laquelle Rached Ghannouchi a déclaré qu’il fallait respecter les résultats des élections législatives de 2014 pour une meilleure représentativité du mouvement Ennahda dans le nouveau gouvernement, Abdellatif Mekki a précisé : « Le futur gouvernement ne sera pas un gouvernement de favoritisme, il faut, par ailleurs, donner sa chance à Ennahdha dans le futur gouvernement d’union nationale ».

Le député d’Ennahda s’est également exprimé sur les récentes déclarations de Hamadi Jebali, ex chef du gouvernement sous la Troika.  Il a déclaré : « Ce qu’a affirmé Hamadi Jebali à propos de l’humiliation du parti est en partie vrai. Le parti est aujourd’hui dans une posture délicate depuis le retrait de confiance du gouvernement de Habib Essid, nous avons d’ailleurs œuvré pour une sortie digne de Habib Essid». Il a ajouté qu’Ennahdha ne cherche pas le bras de fer ni les rapports de force.

Enfin, sur les concepts de rajeunissement et de féminisation du gouvernement, annoncés par Youssef Chahed lors de son premier discours, le député d’Ennahdha a rétorqué que : « Ce rajeunissement et cette féminisation ne doivent pas être des concepts romancés, nous sommes d’accord sur tout cela mais le plus important reste les compétences. Il nous faut donc être terre à terre ».

 

K.H

05/08/2016 | 15:31
3 min
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Commentaires (33)

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Elsa ben Amor
| 07-08-2016 20:34
On vous a donné déjà beaucoup trop de chances de Hamadi Jebali à Zied Laadhari et vous ne nous avez donné toujours et sans exception que de très mauvais résultats a moins que vous ne vouliez que l'on vous donne une autre chance pour bien remplir vos poches et en finir une fois pour toutes avec l'Etat que vous avez tant ruiné ! Vous n'avez pas honte vous autres??

Famous Corona
| 06-08-2016 17:46
Et pourquoi pas Ali Lâarayedh au ministère de l'intérieur pour renouer avec les catastrophes et finir d'achever le pays une bonne fois pour toute!!!! Quel culot??!

Watani
| 06-08-2016 14:25
Son passage à la Santé publique était un véritable DÉSASTRE .DONC PAS DE REBELOTE POUR LUI .IL FERAIT MIEUX QU'IL SE TAISE POUR LE BIEN ÊTRE DE NOTRE CHER PAYS.

Guargantuesque
| 06-08-2016 14:22
Quelle joie que ce nouveau gouvernement, ces revirements de situations, les anciens qui deviennent indésirable, les coups politiques du Balzac en Tunisie en 2016
Salut Ennahdha j'ai hâte de voir comment se dérouleront vos prochaines man'uvres politiciennes

7ay
| 06-08-2016 12:46
Si les Tunisiens reconnaissent leur idiotie ils peuvent continuer à vous donner confiance.
Quiconque a déjà compris et conclu que la secte des Fréros sont des simples hypocrites, égoistes, égocentriques, assoiffés de pouvoir n'ayant aucun sens du patriotisme ni de visions constructives et modernistes.
Tous les malheurs dans ce monde actuel sont des conséquences de leur idéologies obscurantistes et restreintes. Ils doivent se confondre dans la société et abandonner le marchandage avec la religion, patrimoine de tous

Coco2000
| 06-08-2016 11:03
Il faut absolument faire appel à des compétences réelles et avérées qui ont su gerer le ministère comme Mondher Znaidi et non cette bande d'incompétents qui sont la cause des problèmes que vit la Tunisie aujourd'hui : terrorisme et administration surchargée par 200 000 fonctionnaires supplémentaires recrutés par la malheureuse TROIKA.

Lario
| 06-08-2016 10:34
Depuis l'indépendance jusqu'à ce jour, la TUNISIE passe d'une expérience à une autre en tatonnant et en cherchant le systéme politique et économique le plus adéquat pour sa gouvernance, on a expérimenté celle du parti unique, celle d'un armada de parti où seulement en définitif deux partis qui sont jaillis et dominés la vie politique dans le pays, mais malheureusement ils n'ont pas donné satisfaction et l'ont conduit presque à la banqueroute.QUE NOUS RESTE -T- IL à expérimenter en dernier lieu et avec une derniére cartouche? Une gouvernance de gauche à la tunisienne ou celle d'un état militaire provisoire,mais seulement ces deux suppositions sont loin de concevoir car pour la premiére, nos hommes politiques de gauche n'excellent que d'exposer des théses, et leurs bases de militants n'ont pas su gagner la confiance des masses populaires à cause de leur inertie , de leur obsession au leadership et de leur orgueil exagéré, pour la deuxiéme supposition, le tunisien ne peut accepter l'mmixtion des militaires dans le débat et les tractations politiques . En conclusion, actuellement les tunisiens n'ont qu'à revoir de nouveau leur constitution et corriger ses défaillances et étre vigilants à toute mesure impopulaire ou oppressive et attendre 2019 pour une nouvelle passation de pouvoir que j'éspére étre plus démocratique, plus transparente, plus efficace et plus positive

sigillèe
| 06-08-2016 09:44
Avec ces gens là ,
la politique de la Tunisie restera hypothèquèe et sinsitrèe..

Épicure
| 06-08-2016 09:35
Excellent !
Ils sont malheureusement toujours là, aux aguets comme des charognards qui attendent le moment pour s'incruster.

S.citoyen
| 06-08-2016 08:58
vous avez ruiné l'état , vous avez vidé les caisses sociales et de l'état en fourrant un nombre considérable de vos bras cassés qui ne travaillent pas , mais touchent des salaires et avec des promotions qu'ils ne méritent pas à cause de leur niveau scolaire très bas et leur incompétence