alexametrics
samedi 20 avril 2024
Heure de Tunis : 03:42
BN TV
Abdelkarim Harouni : BCE ne doit pas prendre parti au conflit au sein de Nidaa
25/09/2018 | 17:30
2 min
Abdelkarim Harouni : BCE ne doit pas prendre parti au conflit au sein de Nidaa

Le président du Conseil de la Choura du mouvement d’Ennahdha, Abdelkarim Harouni, s’est exprimé sur IFM, ce mardi 25 septembre 2018, au sujet de l’interview donnée hier par le président de la République, Béji Caïd Essebsi sur la chaîne d’El Hiwar Ettounsi.

 

Abdelkarim Harouni s’est notamment exprimé sur la crise au sein de Nidaa Tounes affirmant que « cette crise est bien réelle, Nidaa se doit d’être responsable en tant que parti au pouvoir, parce qu'Ennahdha a besoin d’un parti fort, un partenaire avec lequel il peut concurrencer, au-delà des convergences et dans l’intérêt du pays ».

Pour lui, la solution à la crise « n’est pas de rompre l’accord avec Ennahdha, mais plutôt de résoudre le problème au sein de Nidaa et de poursuivre l’accord, parce que c'est dans l’intérêt suprême du pays. »

 

Il a par ailleurs estimé que « le président de la République ne doit pas prendre parti au conflit au sein de Nidaa, mais rester au-dessus de ces clivages. Il y a eu des pressions pour qu’il y prenne part. L’inciter dans cette direction est un abus pour le président de la République et les institutions de l’Etat. Le président de la République doit rassembler et non faire partie de la crise »

« Nidaa est un parti qui doit résoudre ses problèmes internes via des procédés démocratiques. S’il décide de nommer ou de virer une personne, démocratiquement, on doit respecter son choix », a-t-il dit ajoutant : « cette crise a un impact sur le gouvernement, sur le parlement, et sur la vie des citoyens. »


Le président du Conseil de la Choura a aussi insisté sur l’obligation de respecter le droit de chacun de se présenter aux élections, tout en soulignant que, selon lui, « ce droit est lié à l’intérêt du pays et est évalué par le peuple et les institutions constitutionnelles. »


Il a, par ailleurs, estimé que « ceux qui ont poussé BCE à activer l’article 99, ont voulu humilier le président de la République, alors qu’ils savent qu’aller devant le Parlement ne va pas conduire à faire tomber le gouvernement, et que cela créera un problème pour le président de la République, mais aussi le Parlement, et ce à une année des élections. Au moins, là, on aura évité de compliquer davantage la situation, et la mener à bout. De ce point de vue-là, c’est positif. »


Y.K

 

25/09/2018 | 17:30
2 min
Suivez-nous

Commentaires (6)

Commenter

Mansour Lahyani
| 26-09-2018 09:17
"Dégommé", bien sûr ! junior n'est pas encore capable de dégommer qui ce soit...

Mansour Lahyani
| 26-09-2018 09:10
BCE n'est sans doute pas né de la dernière pluie : il a donc eu le temps d'accumuler dans son carquois assez d'armes (dialectiques) pour voir venir... Mais de là à le croire lorsqu'il affirme que junior n'est pas là parce qu'il l'a voulu, et qu'il lui serait indifférent de le voir dégommer, il y a tout de même des affirmations inacceptables ! Vous vous rappellerez sans doute qu'il considérait que son fiston avait le droit d'avoir des opinions politiques - ce qui est incontestable - et qu'il considérait positivement son action au sein de Nida - ce qui est bien abusif, et qui s'est avéré encore plus catastrophique que ce qu'on pouvait redouter pour ce parti, et pour le pays!

rayma
| 26-09-2018 05:53
Le président a laissé faire les lobbyistes d'ennahdha introniser son fils. Une fois que nidaa n'existe plus le président ne doit plus se mêler et ennahdha trouve son compte

Aby
| 25-09-2018 20:12
Bajbou, il faut savoir quitter la table quand l'amour est desservi. Probablement la tête mi-haute... Pour l'instant.

Abou Walid
| 25-09-2018 19:31
De par la Constitution, notre Président ne peut intervenir dans les conflits des partis politiques, et encore plus dans le sien parti, et c'est pour cela qu'il a démissionné de la présidence de Nidâ Tounès; d'aucuns sont sincères parce qu'ils ignorent cette disposition alors que d'autres appellent à son intervention rien que pour le piéger puis se retourner contre lui. N'étant pas né de la dernière pluie, il a su éviter le piège en leur rappelant que ce n'est pas lui qui avait placé HCS à son poste actuel et, lançant la balle à ses électeurs, il leur dit qu'ils peuvent le destituer si le c'?ur leur en dit et que cela le laissera indifférent !

Mansour Lahyani
| 25-09-2018 18:04
Pardon, pardon ! C'est lui qui nous a foutus dans cette merde cosmique avec son soutien appuyé aux lubies de son junior, et à ses ridicules décisions "stratégiques", il est bien normal qu'il poursuive son action post-traumatique!