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Abbou, Bennani, Aloui et Hamzaoui, menacés de mort
23/01/2018 | 13:47
1 min
Abbou, Bennani, Aloui et Hamzaoui, menacés de mort
 
 
Plusieurs députés seraient actuellement menacés de mort. C’est ce qu’a révélé l’élue indépendante Bochra Belhaj Hmida aujourd’hui, mardi 23 janvier 2018 à l’ARP. Il s’agit de Walid Bennani d’Ennahdha, Aymen Aloui du Front populaire, Mohamed Kamel Hamzaoui de Nidaa Tounes et Samia Abbou du Courant démocratique. 
 
Selon les enquêtes menées par la brigade antiterroriste relevant de la Garde nationale de l’Aouina, un individu récemment arrêté, appartenant à une cellule terroriste active aux régions frontalières de Kasserine, avait fait part de l’existence de plans visant certains députés. Des députés dont il fallait « observer les mouvements, en vue de les éliminer physiquement ».
 
 « J’apporte mon soutien à tous mes collègues concernés par ces menaces, je me suis trouvée moi-même dans une situation pareille. Ce n’est pas le moment de penser à nos différends et je ne peux qu’être solidaire avec toute personne qui est confrontée à ce genre de menaces », a affirmé la députée Bochra Belhaj Hmida aujourd’hui. 
 
B.L

23/01/2018 | 13:47
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Commentaires (13)

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CONQUERANT
| 24-01-2018 14:51
Il ne se passe pas un jour sans qu'un député ou un dirigeant politique ne lance à la cantonade : "Je suis menacé de mort ». Et, pour écarter toute dérision il ajoute à son propos une caution morale : « les services spécialisés me l'on fait savoir. »
Qui oserait mettre en doute des paroles authentiques ? Pas moi en tout cas !

Seulement à force d'entendre tout et n'importe quoi (Le député Nahdhaoui par exemple) l'on est en droit de se demander si l'on ne sacrifie pas à un exercice à la mode à travers cette compétition dans l'horreur ?
On n'en sait rien. Le mystère reste entier.
Il demeure, toutefois, sans équivoque que certains ont trouvé dans ce registre émotionnel de quoi susciter l'empathie, enrayer le désamour qui les frappe et les rend de moins en moins audibles. L'imagination débridée de nos députés n'a pas été bien loin. Elle a trouvé dans le tragique le ressort psychologique qui lui manquait.
Qui ne réagirait, en effet, à une mise en danger de la vie d'autrui ? Qui resterait de marbre devant une menace de mort même à l'endroit de son pire ennemi ?
Personne naturellement.
C'est si vrai que nos chers députés excellent dans l'art oratoire. Ils n'ont pas oublié qu'ils sont des acteurs se produisant sur une scène médiatisée jusqu'au fin fond de la république. Le soir venu, le Tunisien moyen se dira : « certes, j'ai du mal à remplir mon couffin, mais il y a pire que moi dans la vie ».
Je reconnais là un des fondamentaux de la tragédie classique que nos représentants ont su apprivoiser. Susciter l'émoi, convoquer le pathos pour dire : vous voyez vous n'êtes pas seuls dans la souffrance ; nous aussi avons notre part. Humain, trop humain dirait l'autre.
Quelle est la part du vrai dans ce qui par définition échappe à la perception concrète, à la vérité ? Pluralité des méthodes, pluralité des hypothèses, pluralité des résultats. Plutôt que de vérité j'ai envie de parler de probabilité. On n'est sûr de rien, mais on voit que certaines démarches sont efficaces et d'autres non.
La conclusion s'impose d'elle-même. Lorsque la République faillit à sa mission et à ses idéaux, elle est contestée, délégitimée et donc menacée. Pour la sauver, il faut la réinventer, ou plutôt lui redonner son sens à travers ses principes fondateurs.

Citoyen_H
| 24-01-2018 13:07
Hahahaha, hahahaha.
Bellahi quel est le demeuré qui va perdre son temps à vouloir porter atteinte à de voraces sangsues sous apparence humaine.

Même si il en a marre de vivre, il y a une multitude de moyens, de passer de vie à trépas sans se salir, ni moralement, ni physiquement.

Hahahaha, hahahaha.




Amel
| 23-01-2018 21:27
Pur mensonge et manipulation de l'opinion pour noyer le poisson dans l'eau. Tant mieux comme ça on n'y croira plus, C'est peut-être le but d'ailleurs

A4
| 23-01-2018 17:51
Moi je sais que le terrorisme n'est qu'une "fazzé3a", et c'est samia qui me l'a dit !!!

Abir
| 23-01-2018 17:43
Je ne peux pas croire que Bannai est menacé!

déja-vu
| 23-01-2018 16:36
hehehe...

Impayable, la grrrrande Bochra! Unique pour nous sortir des vertes et des pas mûres, du haut de son promontoire di péeple!


Solidaire! Et in'épendante progressiste à ses heures, à la Tinisiènne!!

Vite! A vos bourses et payons..payons pour protéger ces anges d'eux-mêmes!

Et on se demande pourquoi les gens n'ont plus confiance en cette classe boulitique qui se paye leur tête "matin, soir et le Dimanche".

kameleon78
| 23-01-2018 16:11
Cela sent la magouille surtout venant de Bennani, quant à Samia Abbou elle pourrait demander de l'aide à son ami Recoba

Abir
| 23-01-2018 14:58
Je peut croire à tout mais jamais Bannani menacé,lui même est suspect???Et pourquoi il est interdit de rentrer en Belgique,je ne pense pas que à cause de l'argent social??!!!

Vieux Routier
| 23-01-2018 14:55
Trois des quatre députés menacés sont de Kasserine, proximité de Chaambi oblige !
Il s'agit de Walid Bennani d'Ennahdha, Aymen Aloui du Front populaire et Mohamed Kamel Hamzaoui de Nidaa Tounes.

Gabès-la-polluée
| 23-01-2018 14:37
Le journal ''Essour'' a annoncé, dans son édition de jeudi, que l'un des suspects arrêtés la semaine écoulée et suspectés d'être en relation avec les éléments jihadistes repliés sur le Jebel Châmbi, avait passé son dernier coup de téléphone avant d'être arrêté par les agents de l'ordre à Walid Bennani, député d'Ennahdha, élu sur la liste du parti islamiste à Kasserine.

Khalifa Yahyaoui, qui serait chargé d'assurer l'approvisionnement du groupe, est actuellement interrogé au centre de détention de Gorjani à Tunis.

L'appel téléphonique, si appel il y a eu, entre le suspect et Walid Bennani n'est pas une preuve d'implication de ce dernier dans les événements à Jebel Châmbi, mais les deux personnes concernées devraient fournir une explication plausible de leurs affinités téléphoniques.

Nessma TV qui a diffusé l'information jeudi soir a tenté d'avoir les explications de M. Bennani, mais la chaîne n'a pas pu l'avoir au téléphone.