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A l'occasion de la Fête de la République, Essid appelle à dépasser les calculs étroits
24/07/2016 | 17:34
1 min
A l'occasion de la Fête de la République, Essid appelle à dépasser les calculs étroits

 

Dans une adresse au peuple à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de la proclamation de la République, le chef du gouvernement, Habib Essid a indiqué que vu les circonstances particulières par lesquelles passe le pays toutes les composantes nationales sont appelées à contribuer à la consolidation du processus démocratique et du régime républicain dans le cadre de l’Etat de droit et des institutions, tout en respectant les libertés publiques et individuelles et les droits de l’Homme.

 

M. Essid ajoute que tout le monde doit participer à la lutte contre le terrorisme et à son éradication, ce qui exige une unité nationale et une action de longue haleine ainsi qu’une vigilance à toute épreuve et faire en sorte que les deux institutions sécuritaire et militaires consacrent tous leurs efforts à la lutte contre ce fléau.

 

Et tout en assurant qu’un intérêt majeur sera accordé aux jeunes, Habib Essid a appelé toutes les forces vives de la nation à dépasser les calculs étroits et de placer l’intérêt supérieur de la Tunisie au-dessus de toute autre considération.

 

S.H

24/07/2016 | 17:34
1 min
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Commentaires (6)

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BORHAN
| 25-07-2016 13:42
Le 25 juillet de chaque année', date historique marquant l'avènement de notre « Première République », dont les valeurs intrinsèques ont été indéniablement bafouées par « zaïm », est censé être une fête populaire, un anniversaire de fierté pour un peuple qui, dès les premiers jours de « l'indépendance », a aspiré vivre dans un pays où règnent la loi, l'esprit et la pratique des valeurs universelles sur lesquelles a été conçu, bâti et fortifié le monde occidental libre et démocratique au lendemain de la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945.
Malheureusement, les évènements successifs, tragiques, volontaires (très nombreux) qui ont ébranlé notre pays durant plus d'un demi-siècle de dictature nous ont bien accouché d'un constant sans appel : l'incapacité de notre premier « Président » autoproclamé à endosser l'habit (le supporter et l'assumer) d'un digne démocrate, d'un « grand patriote » au-dessus de tout soupçon,' l'incapacité du « système bourguibien » à respecter le citoyen, à l'honorer et à le promouvoir dignement.
Hélas, ce modèle bourguibien, qui a fait du « modernisme sélectif !» son cheval de bataille, a indiscutablement failli, il a échoué et les preuves sont accablantes.
Car, en réalité, ce n'était qu'un subterfuge qui cachait l'absence d'une vraie volonté politique, d'une vraie vision humaine, d'un vrai projet sociétal susceptible d'hisser notre pays (notre peuple) au rang des nations libres, démocratiques et développées.
Aujourd'hui, plus de 50 ans après, c'est avec amertume et dégout que nous constatons l'échec flagrant de ce miracle bourguibien car il n'a pas eu lieu contrairement à ce que prédisaient nombreux charlatans d'alors avec enthousiasme hypocrite et débordant.
Au contraire, il a laissé derrière lui un pays en perdition, un peuple jobard, désabusé et anéanti.
D'ailleurs, notre « raïs » obnubilé par la gloire, chafouin et d'apparence pathétique, a même tranché, d'une façon ferme, catégorique, méprisable et virulente sur la question de la démocratie, ce droit inaliénable, lors d'un « speech » prononcé en avril 1966 (probablement sa réponse à la lettre ouverte que lui a adressée de son exil le grand patriote militant et syndicaliste Ahmed Tlili en février 1966 critiquant l'absence du projet démocratique constamment ignoré et dénonçant les dérives insoutenables de l'appareil policier et sécuritaire et du parti unique et inique au pouvoir, le PSD).
D'ailleurs la propagande officielle d'alors traitait le peuple d'ignare, d'immature'voire indigne et ne méritait pas ce droit légitime... C'est pour tout dire de ce paradoxe de « l'idéal bourguibien !».
Quelle offense envers un peuple qui a offert à La Tunisie, tout au long de son histoire millénaire, une pléiade de grands hommes vrais patriotes épris de sagesse, de savoir et de courage comme Hannibal, Ibn Khaldoun, Mohamed Ali Hammi, Tahar Haddad,'!
A ce titre, et avec du recul, je me demande même pour quelle cause « raïs » a combattu La France coloniale, ce bastion des droits de l'homme, qui lui a offert l'hospitalité, le savoir et j'en passe.
En réalité, notre « renégat», qui avait sciemment trahi son « propre combat ! » pour la liberté et la dignité avant même de débarquer en « héros ! » à La Goulette le 1e juin 1955, n'avait qu'une seule priorité. Son unique obsession se résumait à verrouiller le pouvoir et à s'installer en seigneur intouchable. Ainsi, d'un colonialisme exogène il nous a imposé, sans concession aucune, un colonialisme endogène impitoyable et ce, au nom d'un patriotisme opportuniste.
Résultat des courses, aujourd'hui plus de la moitié de la population tunisienne (je le dis avec modestie) vit dans la misère et la pauvreté absolue.
L'égalité des droits et des chances entre régions, entre citoyens, n'était (et l'est toujours) qu'une chimère, une utopie.
En dépit de quelques réalisations mitigées, le fameux « projet bourguibien ! » n'a pas servi la société tunisienne dans son ensemble, surtout l'arrière pays, cette Tunisie profonde et authentique.
Au contraire, il l'a étouffée, bloquée en usant, entre autre, de l'intox et de la stratégie de la peur.
Il n'y pas de mystère pour dominer le peuple, il faut le priver de ses droits les plus élémentaires.
Ce sont les mêmes ingrédients et procédés inhumains qu'utilisait l'ancienne puissance coloniale pour maintenir les indigènes et les damnés dans un état de dépendance et d'esclavagisme.
Et, comme un malheur n'arrive jamais seul'Même La Nouvelle Tunisie de la « Brouette » nous déçoit à son tour et tous nos espoirs d'une émancipation réelle s'évaporent en douceur.

BORHAN
| 25-07-2016 13:41
Car, le pouvoir en place, certes issu d'élections libres et démocratiques (une première dans l'histoire du pays), dont la fragile « légitimité des urnes» ne cesse de s'effriter, est franchement aux abois et ne sait plus à quel saint se fier pour s'en sortir de son propre imbroglio.
Il nous cache la vérité amère sur l'état du pays car les caisses sont vides et les plausibles projets socio-économiques, surtout pour les jeunes, sont rares voire mort-nés par manque de compétence, de volonté politique (où sont passées les promesses électorales ?), d'idées fiables ou/et de moyens ?!
Quant à l'administration, elle s'est transformée en une pétaudière totalement saturée et étouffée par des recrutements irresponsables histoire d'amadouer les meutes des révoltés et des indignés.
Disons-le ouvertement. Aujourd'hui, l'état tunisien est manifestement vulnérable et pour cause.
Le pays est en faillite (voire au bord de l'implosion)'et, nombreux observateurs avertis prédisent que le dépôt du bilan, résultat d'un demi-siècle de despotisme et d'errements irresponsables, ne vas pas tarder car continuer à repousser cette échéance fatidique, ne peut que pourrir et envenimer davantage une issue catastrophique quasi-acquise et aux risques incalculables.
Mais de grâce que faire face à ce naufrage collectif inéluctable ?
Allons-nous dévaluer officiellement le Dinar (10, 20, 30%), avec les conséquences qui en découleraient d'autant plus que notre monnaie subit déjà de fortes dépréciations ?
La dégringolade de notre monnaie nationale reflète la situation critique de notre tissu économique et sans doute la crise politique dans laquelle « se marmotte » le pouvoir actuel depuis des mois.
Rappelons au passage que les réserves de change sont utilisées par les autorités monétaires pour réguler les taux de change. Ce précieux « capital » nous manque cruellement et le déficit alarmant entre l'offre et la demande en matière de devises contribue forcément à accentuer la spirale dans laquelle se retrouve « enrôlé » le dinar tunisien.
D'ailleurs, je me demande franchement si la BCT détient, à ce jour, les réserves et les liquidités nécessaires pour couvrir nos besoins indispensables au moins pour une durée minimum de trois mois.
Allons-nous recourir à la planche à billets en inondant une économie déjà asphyxiée et superficielle ?
A ma connaissance, il est très rare qu'une banque centrale distribue des billets en dehors d'un cadre précis : il faut que la demande soit égale à l'offre (la loi du marché).
Seules les banques centrales d'Iran et du Zimbabwe (pays riches en hydrocarbures, en minerais,..) l'ont fait au cours de ces dernières années en ne laissant que de mauvais souvenirs.
Allons-nous déclarer « l'état » en cessation de paiement (en mémoire la faillite de la Grèce !) reniant ainsi en bloc tous nos engagements internationaux notamment le non remboursement de l'incroyable dette (capital et intérêts) chiffrée en milliards de dollar ?
Allons-nous mettre en péril ce qui nous reste comme « capital-confiance » envers les bailleurs ?
Et, qu'allons-nous faire de tous ces épineux dossiers notamment l'emploi, la croissance, l'inflation galopante, l'économie informelle, la corruption, le favoritisme, l'investissement, la balance commerciale, le pouvoir d'achat, le développement régional, la crise touristique, l'éducation, la santé,'les retraites,) qui empoisonnent le climat général de la société et du pays ?
Au lieu de vaciller sans cesse, l'actuel pouvoir de la nouvelle « nomenklatura », dont les platitudes du binôme Essebsi / Gannouchi (quelle dextérité !) irrite plus d'un, doit reconnaitre sans délai son échec cuisant dans la gestion des affaires du pays. Il doit ré-agir avec courage et responsabilité, quitte à en tirer sa révérence au plus vite, car tous les clignotants sont en rouge.
D'ailleurs le gouvernement Essid, distingué par son inertie, n'a jamais concrétisé ses promesses « cache-misère » annoncées suite aux mécontentements populaires des derniers mois.
Faut-il rappeler une fois de plus que dans une démocratie, le pouvoir en place ne peut obtenir l'adhésion des masses sans un vrai projet sociétal fiable. De surcroit, user de l'improvisation sous la menace et la panique n'a jamais était la solution idéale pour contrer et contenir l'imprévu'!!!
L'improvisation est généralement perçue comme un aveu d'échec. Elle est aussi source de cafouillages et de divergences dans la prise des décisions et des choix politiques car ce « savoir-faire » requiert le flaire et l'aptitude à trouver au moment voulu la solution et le compromis adéquat.
Il est temps de se rendre à l'évidence. Il est temps de se ressaisir. Notre pays, déjà « emboité » dans une situation ubuesque a vraiment besoin d'un sursaut d'orgueil qui tarde à faire irruption, car il ne peut plus survivre au jour le jour', Et, une société jeune comme la notre ne pourra pas et ne pourra plus se contenter éternellement de rêves et d'espoirs sans lendemain.
Triste de mon pays.

zohra
| 25-07-2016 07:23
Je suis d'accord avec vous dés lors qu'un gouvernement commence à maîtriser et cerner les problèmes, on efface et recommence pendant ce temps c'est les pauvres citoyens qui trinquent.

"En vérité dans le contexte actuel d'une toute jeune démocratie je trouve hasardeux de vouloir changer le gouvernement et son chef. Ce gouvernement a tout de même réussi à protéger la population d'attentat durant le ramadan et l'on voit poindre une reprise du tourisme"

TOUNSIA
| 24-07-2016 23:11
....Des prétentieux et non moins incompétents qui rêvent d'occuper le fauteuil de l'État'

Kays
| 24-07-2016 19:12
En vérité dans le contexte actuel d'une toute jeune démocratie je trouve hasardeux de vouloir changer le gouvernement et son chef. Ce gouvernement a tout de même réussi à protéger la population d'attentat durant le ramadan et l'on voit poindre une reprise du tourisme. Lorsqu'un gouvernement commence à bien maitriser ses sujets et donne une orientation positive au pays on souhaite en changer plutôt que de le soutenir collectivement. On repproche à Essid son manque de charisme mais pourquoi est-on tant en quête de manipulateurs????Mais enfin ce n'est pas une affaire de cosmétique c'est une affaire de haute politique et il faut se méfier des apparences. Croyez-bien qu'un homme qui a été à deux reprises victimes de malaise est un homme qui se donne à fond pour son pays. Il ne baratine pas il agit sans s'économiser. Certains auraient-ils peur qu'il réussissent trop bien sa mission? Ce changement de gouvernement est un caprice de démocratie installée que nous ne pouvons nous permettre. Ce n'est pas un feuilleton hollywoodien dont on changerait les acteurs , c'est une affaire de haute politique qui exige de la CONTINUITÉ de la PERSÉVÉRANCE et une inflexible CONSTANCE.TAHYA TOUNES.

Bedra
| 24-07-2016 18:06
Messieurs du Quartet, vous n'êtes pas la solution. Vous êtes le problème. Quatre partis aussi incapables les uns que les autres sont censés gouverner le pays. Mais au bout d'un an et demi de magouilles, ils se retournent contre celui qu'ils ont nommé en faisant de lui le bouc émissaire. Ils ont tout fait pour l'empêcher de gouverner, lui ont mis des bâtons dans les roues et le menacent !! Pour faire passer la pilule et s'auto-perpétuer, ils nous inventent le Gouvernement d'Union Nationale (GUN ! Qui risque de se retourner contre eux. Politiquement, bien sûr!), en saupoudrant leur ruse par quelques membres de partis socio-traîtres, y compris ceux de la centrale syndicale. Oui, vous êtes le problème. Vous n'êtes pas la solution.