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Zied Laâdhari : La Tunisie ne peut pas devenir la Suisse en quelques jours
21/05/2015 | 12:49
1 min
Zied Laâdhari : La Tunisie ne peut pas devenir la Suisse en quelques jours


Le ministre de l’Emploi, Zied Laâdhari, a donné une déclaration à Shems FM en marge de a visite au gouvernorat de Bizerte le 21 mai 2015.


Zied Laâdhari a pointé les manquements de la formation universitaire en comparaison avec les attentes et les besoins de l’environnement économique tunisien. Par ailleurs, le ministre a déclaré qu’il reste optimiste malgré la difficulté de la situation sociale dans le pays. Il a également mis en exergue les vertus du dialogue en expliquant que nous étions encore en phase d’apprentissage.


Le ministre a également déclaré que personne n’avait de baguette magique pouvant faire que la Tunisie devienne la Suisse en quelques jours. Il a ajouté qu’il y avait des programmes mis en place qui sont appliqués sur le terrain.


M.A

21/05/2015 | 12:49
1 min
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Commentaires (31)

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bouzidi
| 06-10-2015 15:16
seul le traille que chacun fera au poste qu'il occupe peut faire la différence
le travail de tout les jours juste se dire que j'ai envie d'être quelqu'un de productif pour mon pays a tout les niveau vous verrez qu'a la fin tout le monde y gagne est cette façon de faire devient automatique

G&G
| 22-05-2015 14:39
Le QI de Zied est de 10/10

nazou
| 22-05-2015 14:32
Vous montrera le chemin le plus rapide, pour arriver au derwichisme.

francine
| 22-05-2015 13:08
Francine QUELET, consultante et interprète demeurant dans le 75008e, Paris avenue Matignon et non loin des champs Élysée en France . suite a mon état de santé qui se dégrade de jour en jour je suis arrivé ici en Angleterre pour faire mes traitements. Et d'après les analyses faites par mon docteur je souffle de la Cardiopathie ischémique qui est déjà en phase finale. vie est actuellement très courte, alors c'est ainsi qu'il m'a été conseillé par le prête de mon église de fait don d'une partie de mon immense fortune( 2.025.000 EURO) à des personnes inconnues choisir au hasard. Je souhaiterais faire donc une donation de cet argent qui pourra vous aider dans votre projet, à 'uvrer pour une bonne cause, Si vous êtes une personne sincère. Alors si vous etes disponible a recevoir cette donation et à en fait bon usage en vue d'aider les demunies,vous n'avez qu'à me confirmer votre disponibilité en me repondant sur mon adresse email: francine_quelet@yahoo.fr afin que je puisse vous donner plus d'amples explications.

mjr
| 22-05-2015 08:26
Il n'y a pas et il n'y aura pas de miracles.C'est en premier lieu un probléme de mentalités.Il faut se mettre à travailler et faire de lourds sacrifices pendant des années et des années.C'est le cumul de 60 années de développement déséquilibré qu'il faut corriger en plus 3 années catastrophiques de la troika.

versus
| 22-05-2015 07:24
La Suisse ne deviendra jamais la Tunisie

versus
| 22-05-2015 07:21
Parler de la Tunisie et de la Suisse dans le même article est une grave offense à cette dernière.
Ce ministre essaie de dire que l'âne, un jour prochain, gagnera le grand prix d'Amérique.

Dr. Jamel Tazarki
| 22-05-2015 06:07
Le marché Mondial a changé ses structures depuis quelques décennies. L'Amérique et les autres pays industriels européens possèdent encore une base de développement considérable sur le marché mondial, mais elle se réduit de jour en jour au profit de la Chine.

L'état de la balance commerciale pour 2013 et 2014 montre que c'est toujours dans le domaine des échanges extérieurs qu'est le point faible de l'économie française et la force de l'économie allemande. C'est la capacité de concurrence de la France qui a le plus à souffrir de la crise économique mondiale.

Par contre en Tunisie, il manque actuellement de tout: le ciment, le lait, l'eau potable, les légumes, les fruits, etc. Alors que le marché américain et européen déborde de ces produits. Pour enrayer le chômage, pour diminuer les prix il faut forcer en Tunisie la production. La production doit accroitre de près de 400% durant les prochains Mois, particulièrement pour l'agriculture, les textiles, les chaussures, etc. Il est certain que nous devons constituer des stocks afin de se préparer à toute catastrophe naturelle. L'économie tunisienne doit ranimer le crédit pour l'hydro-culture afin de contrer une crise agricole qui est toujours aussi menaçante.

Une large partie de la crise économique en Tunisie est liée à la psychologie, on nous dit et on nous répète tous les jours que le modèle tunisien est totalement intenable, que le secteur public est trop avantagé par rapport au secteur privé, que le système social n'est pas viable s'il n'est pas réformé, qu'il faut moins d'incitation à la paresse et plus d'incitation au travail, que nous n'avons pas de croissance mais plutôt rien que de déficit, et ainsi de suite.

Il y a de l'espoir pour notre Tunisie. Il y a même beaucoup d'espoir afin de sortir de cette spirale et ceci par la croissance. C'est simple, il suffit d'accroître notre productivité dans tous les domaines, y compris dans la fonction publique. J'invite tous les Tunisiens à une ère nouvelle faite d'efficacité et de gains de productivité.

Il n'y a qu'un seul mot magique pour expliquer ce que nous devons faire: productivité!

Notre révolution devrait être celle de l'explosion de la productivité. J'invite tous les Tunisiens à travailler beaucoup moins, oui travailler beaucoup moins, tout en produisant beaucoup plus. Oui, travailler moins pour produire beaucoup plus en quantité et en qualité.

On pourrait accroitre notre productivité dans l'agriculture de 400%, au lieu de produire 20 tonnes de tomates par hectare, on produirait grâce à l'hydro-culture 400 tonnes (c'est même une croissance de 2000%, dans ce cas particulier). On pourrait augmenter notre production de gaz (méthane), au lieu de produire 1 Millions de m3 de gaz par jour, on produirait 40 millions de m3 de gaz que l'on pourrait stocker liquéfiés (ce qui fera 70 000 mètres cubes de GNL et environ 36 000 tonnes). Afin de liquéfier 40 Millions de m3 de gaz, il nous faudrait sacrifier 2 millions de m3 de gaz dans les conditions standards: http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?t=520&a=47162&temp=3&lang=

On développerait l'aquaculture sur toute la côte méditerranéenne. On pourrait produire jusqu'à 5 Millions de tonnes de poisson par an. On construirait des centaines de bassins, on choisirait le type de poisson qui résisterait le mieux à la chaleur'.


De même les algues avaient une place très importante dans la gastronomie de nos ancêtres carthaginois et phéniciens, ce qui constituait jusqu'à 30% de leur cuisine (ce que l'on appelait les légumes de la mer). Les algues sont des légumes avec une haute teneur en sels minéraux. Elles sont riches en iode, fer (100 grammes d'algues nous donnent deux fois plus de fer que cent grammes de pois chiches), cobalt, magnésium, calcium (beaucoup plus que dans le lait de vache), phosphore et potassium. Les algues nous donnent un apport suffisant d'iode pour garantir l'équilibre des glandes endocriniennes, d'oligo-éléments comme le zinc nécessaire pour la sécrétion correcte et assimilation de l'insuline, le fer et le cobalt, chargés d'éviter l'anémie, ou le silicium et le calcium, indispensables pour fortifier les os, ongles, peau et cheveux.

Les problèmes de carences alimentaires et de malnutrition de millions de Tunisiens pourraient être définitivement vaincus par la réintroduction des algues (comme celle de la spiruline) dans la cuisine tunisienne'

Et pour garantir la joie de vivre à tous les Tunisiens, on construirait de très grandes piscines enterrées en polyester que l'on remplira d'eau salée de mer. Une baignade quotidienne ferait du bien à nos confrères du sud.

Et afin de défendre nos frontières, on fabriquerait des petits avions: un gouvernail de direction, un fuselage, deux ailerons, deux ailes, un petit moteur, une hélice et un peu de mathématiques'

Vive la République, vive la Tunisie...

Dr. Jamel Tazarki

https://www.youtube.com/watch?v=1HRa4X07jdE

http://www.go4tunisia.de/PDF/Pronostics_excerpt.pdf

Dr. Jamel Tazarki
| 22-05-2015 06:00
Il y a quelques temps (au juste depuis 2011) on nous a parlé:
- de la création d'un Bad Bank destiné à recueillir les 10 à 15 milliards de dinars d'actifs toxiques
- de la nécessité de faire appel aux auditeurs étrangers.
- de la nécessité de laisser quelques banques tunisiennes faire faillites,
- de la nécessité de la vente de certains de nos banques à des établissements étrangers.
- de la nécessité de l'internationalisation des établissements bancaires tunisiens.

Et par contre, depuis quelques jours on nous dit que certaines de nos banques "renversent la vapeur et terminent l'année 2014 avec des chiffres au vert ['], des résultats bénéficiaires [autour] de 50 millions de dinars."

Voilà, enfin un miracle a fait disparaître les créances douteuses (des créances susceptibles de ne pas être remboursées). Une histoire bizarre et inimaginable. En effet, tout stagne en notre pays, et voici que certaines de nos banques qui ne font rien de particulier ou de grand débordent soudainement d'argent.


Puis, il y a certains de nos hommes d'affaires qui vivent actuellement en Tunisie et qui ont eu durant la dictature des crédits hors des conditions du marché de quelques centaines de Millions et même de quelques Milliards de dinars (partiellement en devises étrangères) et on sait que ces derniers sont maintenant des Milliardaires (en grande partie en devises étrangères). Alors, Il serait correct d'exiger de ces gens, au nom de la réconciliation nationale, de rembourser leurs crédits bancaires qui ne sont rien d'autre que des créances douteuses.

Il y a des rumeurs (j'insiste que c'est une information qui reste à vérifier) qui assurent que certaines de nos banques privées disposent de quelques dizaines de milliards en divises étrangères, de quoi payer nos dettes et de quoi faire à nouveau tourner les spirales du progrès économique et de la création de richesses pour la Tunisie et tous les Tunisiens.

Le problème de certains de nos milliardaires et de certaines de nos banques, c'est la quasi-impossibilité à pouvoir disposer des fortunes dérobées durant la dictature. Il est surement possible de s'en servir pour financer des petites dépenses mais il est très difficile sinon impossible d'en disposer pour des investissements au grand jour. Parce que le système fiscal, la presse et les partis politiques les observent et vont leur demander la provenance de ces richesses non déclarées.

Certes, Il y a assez de capitaux en Tunisie. Mais, ces capitaux circulent très peu ou pas. L'argent n'est pas en train de jouer son rôle en Tunisie. En effet, si seulement le 1/7ème des capitaux gelés dans nos banques circulent seulement 20 fois par an, cette somme créerait une richesse sans limite pour la Tunisie et tous les Tunisiens. L'argent n'a de qualité que si elle circule' Mais, nos capitaux n'osent pas circuler, et vous savez maintenant pourquoi!


Non, nous sommes trop doux avec certains de nos hommes d'affaires et avec certaines de nos banques. Il est temps de faire une descente de police aux sièges de certaines de nos banques, comme les Allemands l'ont fait avec la Deutsche Bank:

http://www.bild.de/video/clip/steuerhinterziehung/deutsche-bank-12363192.bild.html

https://liesidotorg.wordpress.com/2013/01/25/deutsche-bank-sur-le-point-de-perdre-son-statut-d-intouchable/

Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 22-05-2015 05:59
Il y a une très forte probabilité que les trésors de certaines de nos banques privées sont bourrés de devises étrangères non déclarées au système fiscale tunisien'.

Une fois que l'on aurait "nettoyé" nos banques, je propose pour la Tunisie une solution pragmatique à la chinoise. En effet, le gouvernement chinois a créé une structure organisationnelle par laquelle il peut procéder en tant qu'actionnaire dans tous les grands projets économiques afin d'optimiser la gouvernance et de guider la modernisation. Même si ces sociétés par actions présentent des particularités d'entreprise privées (actionnaires, conseil d'administration, rapports annuels), le gouvernement chinois détient au départ toujours la majorité des actions et il exerce ainsi un contrôle solide sur l'activité de l'entreprise. La privatisation complète se fait quand l'entreprise fait des bénéfices. Le gouvernement chinois a ainsi créé plus que 4 millions d'entreprises privées. Ces entreprises emploient près de 120 millions de chinois. La chine fait pression sur les responsables des banques afin de permettre des prêts à des conditions avantagées aux nouvelles entreprises qui sont au début surveillées par les fonctionnaires des autorités chinoises. Ces prêts hors des conditions de marché ne sont accordés qu'aux entreprises rentables. Les entreprises non rentables n'ont plus le droit d'opérer ou d'investir car les règles du marché les forcent à arrêter leurs activités ou du moins de ne pas réaliser de nouveaux investissements. Lors de la privatisation complète des entreprises fonctionnantes, les banques reçoivent leur argent de nouveau. Le stock des créances est à plus de 1200 milliards de dollars. Les dirigeants chinois sont conscients de la fragilité de ces investissements. C'est pour cela que les banques chinoises reçoivent du budget de l'Etat. Le gouvernement chinois cherche aussi des capitaux privés, chinois et étranger afin de recapitaliser ses banques. Par contre l'Etat chinois (contrairement aux américains et aux européens) n'accorde pas de crédit hors conditions de marché (très faible taux d'intérêt) aux ménages et à la consommation. Les ménages chinois doivent préalablement épargner les sommes nécessaires pour l'achat d'une voiture ou d'un appartement. De même de nombreux produits d'assurance ne sont pas disponibles. Les ménages doivent également épargner pour se protéger contre les risques de la vie courante. On comprend pourquoi le taux d'épargne des ménages chinois est très élevé et d'ailleurs il ne cesse pas de croître. Le taux d'épargne des chinois est de 50% du BIP. Ce taux d'épargne contribue à l'investissement. Les banques d'Etat dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.

La question est comment assurer l'autosuffisance et la stabilité des prix dans un temps record. Pour cela, il suffit de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 13 Millions de Tunisien. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.

Parallèlement, il faut pratiquer des politiques économiques structurelles qui ont une action à long terme. Par exemple une politique industrielle comme l'encouragement de la production artificielle des engrais agricoles et de l'industrie chimique.

Jamel