Que se passe-t-il à la tête de l’Etat ? A quoi nous mènerait l’amateurisme maladroit d’une personne pourtant propulsée par un authentique plébiscite ? Le peuple a voulu - happé par l’attrait d’un populisme primaire-, et nous voilà avec sur les bras, et au plus haut sommet de l’Etat, un personnage étrange, parfois imprévisible et pas que dans le bon sens du terme.
Notre petit pays, aux moyens limités qu’on lui connait, à l’économie en berne, à la pauvreté galopante, aux hôpitaux et personnel médical déséquipés (la liste est bien trop longue pour l’égrener toute) ; notre petit pays donc est sur la corde raide et essuie une deuxième vague préoccupante de la pandémie mondiale.
Que fait pendant ce temps là le symbole de l’unité de la République, le garant de sa continuité et du respect de sa constitution ? Il ramène le chef du gouvernement, qu’il a lui-même nommé, il l’humilie devant tout le peuple, il lui passe une savonnette qui restera dans les annales des big fails politiques et non content de son sermon, il outrepasse en plus ses prérogatives définies par la constitution qu’il se devait de faire respecter. Toute la mise en scène a été orchestrée pour rabaisser le chef du gouvernement. Kaïs Saïed raide comme un piquet, à l’intonation sentencieuse, à l’œil hargneux, débite son laïus à un Hichem Mechichi qui hoche de la tête sans discontinuer, taiseux et résigné. Comble de la goujaterie, il semble que la partie où il répond à son grondeur ait été coupée au montage.
Indépendamment du fond de l’affaire et du fait qu’un président de la République est en droit de discuter des décisions d’un chef du gouvernement, de les critiquer, d’émettre un avis, la forme est inadmissible. Un président qui se respecte et qui respecte l’Etat, dont il est le plus haut représentant, se doit de préserver la cohésion des institutions, au moins en public. Aurait-il été difficile pour Kaïs Saïed d’exprimer son opposition aux nominations faites par Mechichi en privé ? Loin s’en faut. Sauf que l’esprit revanchard a supplanté celui de l’Etat. L’accointance récente du chef du gouvernement avec Ennahdha lui est resté en travers de la gorge. Perçue comme étant une trahison, le président de la République semble attendre son ex-poulain au tournant et tient à le faire savoir, quitte à être en défaut de bienséance. L’idée est de saper la crédibilité politique du chef du gouvernement devant un parterre de fans féru des sorties « chevaleresques » et des envolées tragi-comiques.
Sur ce point, il les a bien servis. Il les a même régalés. Kaïs Saïed fait d’une pierre deux coups. D’un côté il règle ses comptes avec le protégé versatile, d’un autre il s’inscrit dans la lignée des ses promesses électorales. Il avait bien promis de débusquer et de dénoncer tout ceux qui, selon lui, avaient nui au peuple. Kaïs Saïed, jouissant toujours d’une popularité stable et certaine, a tout de même une obligation de résultat. Cela fait une année qu’il trône à Carthage, hormis les déboires au palais, les errements diplomatiques, quelques manœuvres politiques aux réussites branlantes, il ne ressort rien de concret de cette année de règne.
A la présidence de la République, il lui reste quatre longues années de mandat. Quelle tournure cela prendra, personne ne peut exactement le prédire. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il a amorcé une crise ouverte entre Carthage et la Kasbah. Hichem Mechichi ne digère pas cette humiliation, il réplique en qualifiant l’extrait vidéo de « violation du protocole » et d’ « offense faite à l’image de l’Etat ». Le chef du gouvernement refusera dorénavant que toute rencontre avec le président de la République « soit filmée et manipulée de manière à porter atteinte à l’Etat et aux institutions du pouvoir ». Un climat délétère s’installe, ce qui ne manquera pas d’ébranler le bon fonctionnement des institutions de l’Etat. La Tunisie s’embourbe une nouvelle fois dans une crise majeure entre les deux têtes de l’exécutif et cela ne présage rien de bon. Du côté de la majorité au Parlement, on reluque la partie engagée en se frottant les mains.
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Sinon, il ne faut pas s'étonner qu'un peuple majoritairement goujat vote pour un goujat.
Le transfer de fonds pour leur pays natals
et l'amour de son pays car ils sont presque de plusieurs Wilaya selon eux ils ont un problème qu'avec certains humaines et non pas avec leur patrie .
grace au homme Fidel à son pays qui travail pour l'intérêt du peuple 24 H sur 24 H Ben Ali fils de Hammet Sousse si ce n'est pas celui qui avait ses cours primaire en Algérie El Tarf connut mondialement sur sa bonne gestion de 23 ans de prospect et bonheur qui n'avait aucun desaccort avec quiconque il était très vigilent envers les affaires épineuses et surtout l'affaire Palestinienne il appréciait les Palestiniens comme des génies capables de prendre en charge leur problème sans l'ingérence de quiconque car l'ingérence de certains présidents comme Nacer l'ancien Egypte n'était que pour cacher son incompétence de trouver des solutions aux divers problèmes qui vivaient les '?gyptiens à cette époque .
La crainte que l'actuel président créera un groupes qui le déteste et ce par manque de sagesse normalement un président à intérêt de réconcilier et d'oublier le passé on ouvrant une nouvelle page car ceux qui ont été active avec Ben Ali ce sont des Tunisiens qui non rien commis que d'être polis avec leur supérieur et ils ne sont pas fautifs c'est notre religion qu'il le recommande l'obeisance en vers ( Wali El Amre ) On pose la question est ce que ce président est élu pour prendre en charge les preoccupations du peuple ou d"entrer dans les conflits avec les autres c'est ne rien que du temps perdu et ses adversaires pourant freiner la bonne marche du système
et que si le président Kais déiste l'ancien président Ben Ali c'est de leur droit mais il n'a pas le droit d'obliger les autres à suivre la méme chemin ils sont libres d'apprécier Ben Ali de la bonne présidence et c'est la démocratie et la liberté .
Nous sommes étonnant des propagandes lancés contre Ben Ali en l'acuisant d'avoir détourner un montant de 10 Milliards de dollars impossible et surtout dans un pays dépourvus de ressources et si ce propagande est vrai Ben Ali été un propriétaire des puits de pétrole et du gaz qu'il l'exploitait seul et durant ses 23 ans de pouvoir car ce montant la Tunisie ne pourra pas l'épargné en 50 ans .S'occupez
Et donc, le Président a donné une leçon de morale sur le ton sentencieux et ennuyeux qu'on lui connaît, au Chef du gouvernement qu'il a lui-même choisi. Cela pour avoir embauché deux conseillers présumés corrompus car non encore condamnés par la Justice. Le tout filmé et étalé aux yeux du public dans une vidéo.
La Tunisie est au fond du trou et certains irresponsables creusent encore pour l'enfoncer davantage. S'il n'y a pas d'unité au sommet de l'Etat, la situation va empirer avec une crise politique s'ajoutant au reste.
Le Président devrait savoir mieux que personne ce que "le peuple veut" lui qui a été élu sur ce slogan. Et ce qu'il veut, ce sont des mesures concrètes qui améliorent sa vie quotidienne et des institutions stables et non-corrompues.
Tant que l'actuel constitution n'a pas été revissé la situation d'instabilité persiste les inquiétude du président devant le peuple porte des préoccupations au président logiquement le peuple a affaire que avec le président .
Soit qu'il en soit le régime de Ben Ali la situation était très maîtrisée que l'instant car le peuple était sous un régime présidentiel le malheur que ce président était malmené au moyen de plusieurs propagandes immenses qui ne sont pas vrais et surtout lorsque on l'accuse d'avoir détourné 60 Million de dollars durant sa rêne mais c'est bizarre et si c'est vrai peut être Ben Ali avait des puits de pétrole et de gaz qu'il avait exploité me semble c'est de l'impossible car comptablement la Tunisie ne pourrait pas épargnée ce montant en 50 ans mes sources d'après une chain TV Midi 1 dont ses sources un journal Tunisien( lancé durant la semaine pass) me semble que le Maroc ont des experts qui pourant se s'assuré de cette information après emission .
Il a parle d une bande connu en Tunisie par le peuple et il cite son chef un homme qui ne se présente jamais devant les médias il est KL.
His behavior may please a portion of his fans, but this is extremely dangerous for Tunisia.
The clip with Machi hi was broadcast all over the world and it showed that Tunisia doesn't have a leader but a vengeful and low level gangster.
Wake up Tunisia. This man is taking us to the abyss. Tunisia is is no longer the respected little country in Africa. It has become the laughter of social media.
Gone the prestige of Tunisia and we are led by stupid , autistic and vengeful robot
Qui a eu l'idée de suggérer le non de Baccar et Safra a Mechichi et a lobbyer a leurs faveurs? Pourquoi est ce Mechichi a accepte? et Comment est ce qu'il est tombe dans ce piège?
Ceux derrière ces deux personnalités sont les clans qui dominent et ont domines la Tunisie depuis 1990, Ils retiennent leur fortunes accumules dans des conditions plus que suspectes. Ce sont les monopolistes et les rentiers qui veulent consolider leur pouvoir et maintenir le statu quo. La loi proposée par le PDL contre la justice transitionnelle va dans le même sens. Le seul projet de loi et l'unique succès de BCE (la loi pour l'amnistie des corrompus) avait le même objectif.
La politique en Tunisie est comme un match d'échec entre trois adversaire: le peuple d'un cote, ennahdha dans un deuxième coin et les rentiers et corrompus dans le troisième. Pour passer un projet ou une loi doit avoir l'accord d'au moins deux des trois adversaires.
Les rentiers ont perdu le premier round, mais ils vont revenir. Plusieurs de leurs media seront toujours la pour les aider.
En effet " Chey ikaffar".
Pire que la goujaterie, le vice. Le vice que l'on décèle facilement dans le regard de l'auteure dont l'analyse est très acceptable pourtant.
le deuxieme est l'arrivée de l'au_delà des mers,d'une nuée de criquets revanchards( rached ghanouchi, moncef marzouki, épaulés par un pseudo opposant de l'intérieur: ben jaafar, maitre de l'opportunisme
le troisième, , est l'arrivée à la tete de l'état d' un novice en politique sans aucun antécédent de militantisme ,ni de positionnement politique.,inconnu drapé du seul mérite de probité Celà ne suffira pas pour sortir le pays du gouffre dans lequel il se trouve!A ces insuffisances s' ajoute une autre qui concerne ,apparemment ses conseillers qui ne suppléent pas à ses dérives relationnelles et à ses insuffisances à prendre à bras le corps les problémes sociaux et aider à leurs solutions.On attend toujours la publication du programme détaillé de son slogan: "le peuple veut"
N'est-ce pas pour cela que le Président de la République a voulu démontrer et exprimer son mécontentement d'une promesse bafouée.
Et c'est la même réaction qu'il a exprimé face à ghanouchi suite à son l'entrevue de ce dernier avec Erdogan ainsi que de ses déclarations irresponsables concernant la situation en Libye, et puis les escroqueries des milliers de milliards de l'argent appartenant à l'état et dont les menbres de nahdha se sont permis, lors troika, de les partager entre eux sans aucune raison ni droit.
Seulement ghanouchi n'a jamais été digne et à la hauteur ; autrement il aurait démissionné à l'instant lors de l'entrevue.
Je rejoins totalement le commentaire de Nephentes (article gougeat et malséant...)
On n'a jamais vu autant de virulence contre ceux qui ont trahi leurs promesses envers leurs électeurs et notamment NK et sa "clique"...
Des maladresses sont certainement commises, mais BN se tromperait-il encore une fois de cible ?
En allant "désarchiver" des futurs octogénaires (Baccar, Sfara...), il n'est pas loin d'une bourde politiquement maladroite, quoi !
UN jeunot CdG qui ignore Prof. Ph.D. Nabi Mahmoud, un tunisien comme ns autres... se trompe de casting... et semble même "out" en matière de production d'idées nouvelles en Tunisie... Qui a dit que le Tunisien n'est pas ce "lecteur" performant ?
Je vois et c'est évident de la malhonnêteté dans cet article ; et cela devient la règle plutôt que l'exception a BN
Que Kaies Saied soit boujadi ok mais ce n'est pas un goor en costume cravate comme il y en des centaines de milliers dans ce pauvre pays
Il n'a pas l'expérience mais il a un regard neuf un regard différent souvent pertinent il est raide comme la justice v est a dire clivant
'?tre juste c'est être clivant en ce bas monde
Kaies Saied même s'il est limité a saisi la pourriture et la capacité de nuisance du régime oligarque qui parasite et bloque ce pays depuis 50 années
Et cela BN le sait
Tous les discours de Kaies Saed montrent sa détermination a combattre la tumeur oligarque qui menace de mort certaine ce pays
Et ça ce n'est pas de la goujaterie ;c'est de la lucidité et du courage