Mais passons, et donnons un exemple vivant, un tableau véridique, une réalité mal analysée par les analystes de pacotille qui pullulent dans nos chaines depuis le 14 maudit et dont monsieur Ben Hmida est un digne représentant pour ne pas dire l'égérie.
Le beau tableau démocratique, nous l'eûmes dans un scène, pleine d'enseignements, qui avait eu lieu après les élections de la « criminelle constituante » en 2012.
Le premier enseignement est ce que nous rappelle, à juste titre (certainement après avoir lu les dernières interventions de Léon) notre Ben Hmida National: Al 3aridha Echa3bia de Hichem Hamdi qui était la deuxième force politique au sein de la constituante a été le fruit d'une chaine de télévision accompagnée de mesures populistes. Mesures que Hamdi n'aurait, à l'évidence, pas pu assurer. En effet le peuple tunisien avait voté en masse pour ce monsieur qui ne diffère de Karoui que par le look; ce dernier inspirant la haute bourgeoisie alors que le premier inspire plutôt un élément de « Ahl El 7ogra » devenu riche. Un nouveau riche, ou plutôt un ancien pauvre (ce point est à lui seul un enseignement sans commune mesure sur les dangers du suffrage universel chez les peuples rétrogrades).
Le second consiste en un « constituant » qui fut l'un des ministres de la Tunisie post-merdolutionnaire, un ancien dirigeant d'un club de foot dans le peuple de footeux qui vote pour tous les présidents de clubs. Remarquez que tout président de club qui s'est présenté fut automatiquement élu (ce point est, encore à lui seul, un enseignement sur les dangers du suffrage universel chez les peuples rétrogrades). Il s'agit de Ben Gharbia. L'histoire aurait pu s'arrêter là si Ben Gharbia n'avait pas craché lors d'une séance sur un représentant de Al 3aridha, deuxième émanation "démocratique" du grand peuple de Tunisie (sic!).
Un Ben Gharbia bien poli et bien "démocrate" au joli look, issu de la bourgeoisie cul-cul, venu d'une belle région touristique, arrivé par un score de « zéro virgule » (essentiellement dû au foot), et qui crache sur un élu du sud profond, chauffeur de taxi, arrivé par un très haut score, digne de concurrencer Ennahdha, en pleinière, devant toutes les chaines de télévision.
Voilà ce qu'est le respect de la démocratie par les démocrottes eux-mêmes, ces penseurs au joli look, à l'instar Ouild Sidna Gharbia. Ce crachat ne l'a pas empêché de devenir un sinistre ministre dans le pays qui pullule d'imbéciles à hauts diplômes et dont il est le triste représentant.
L'histoire ne se serait encore pas arrêté là si ce même Ben Gharbia n'avait pas fait une déclaration après ce triste événement dont il aurait dû s'excuser platement, par exemple en mettant en avant la perte de ses nerfs ou par exemple, la peur de se faire corriger par sa femme pour ne pas avoir fortement réagit au discours de Gassas. En effet, ce dernier a essuyé un crachat pour avoir dit qu'il aimait que sa femme lui lave les pieds à son retour du travail (certainement pour titiller ces diplômés bien-sur-soi). Pourquoi pas? En démocratie, il faut respecter les avis contraires. N'est-ce pas? Après tout El Gassas respecte ceux qui en appellent aux orgies, dans le noir sous une musique techno, avec les doses idoines d'extasie sans se demander qui encule qui, quel est son âge, son sexe (sauf s'il le sent bien), son appartenance politique, sa religion (je rigole!)..
Je m'égare, revenons donc à cette déclaration du démocrate Ben Gharbia. Il avait justifié son acte en disant tout simplement:
"c'est bien fait pour lui; comme çà les tunisiens saurons pour qui voter la prochaine fois".