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Tunisie – Représailles des terroristes à Jebel Mghilla
25/04/2015 | 23:48
1 min
Tunisie – Représailles des terroristes à Jebel Mghilla

Des membres d’un groupe terroriste se sont attaqués aux forces militaires à Jebel Mghilla entre Kasserine et Sidi Bouzid. Un assaut mené dans la soirée du samedi 25 avril 2015, en représailles à l’opération de Jebel Salloum qui a fait 10 morts parmi les terroristes.

Aucun dégât n’a été enregistré à l’heure actuelle du côté des militaires qui ont su répliquer à temps.

 

Image d'illustration

25/04/2015 | 23:48
1 min
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Commentaires (18) Commenter
LA REPONSE DE JOHN WAYNE
JOHN WAYNE
| 26-04-2015 20:26
Question 12 @ JW Un lecteur de JW| 26-04-2015 19:18 Peut on combattre les "jihadistes en armes " en laissant libre " les jihadistes en herbe" c est à dire "le soutien politique" en ville et dans les "institutions" ( du parlement au simple oumda) ???

Monsieur,
Votre question est importante.
Elle rejoint la notion de leadership.
Les Djihadistes armés ont comme « haut commandement » et inspiration les islamistes aux airs inoffensifs qui prêchent dans les mosquées ou qui siègent à Montplaisir dans des immeubles bâtis avec l'argent du Qatar.
Avez-vous déjà vu depuis le 14 Janvier un islamiste Tunisien être assassiné ?
Non, parce que les islamistes Tunisiens sont le haut commandement des djihadistes de Chaambi.
Les soldats ne tuent pas leur « Commanding Officer* ».
Lorsqu'un pays est en guerre et que sa nation est menacée, ses leaders doivent opter pour un état dit « d'urgence » et des mesures radicales.
Les Oumda, les Cheikhs, et les députés islamistes sont les « Ho Chi Minh » des djihadistes de Chaambi qui égorgent nos soldats.
Ces hommes et ces femmes politiques islamistes sont la « tête » des « bras » djihadistes qui combattent à Chaambi.
Ils doivent être vus comme des ennemis et être neutralisés.
La Tunisie doit revenir à une ère de répression islamiste comme ce fut le cas à l'époque de Ben Ali.
Une Nation doit savoir se défendre.
Et si la Tunisie se défend mal en ce moment c'est qu'elle est gouvernée par des traitres Tunisiens et leurs sponsors de la CIA et du Qatar.

* : provient de « Commanding Officer of Artillery and Engineers », terme utilisé par l'armée coloniale Britannique tout au long de son histoire.



Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.



Coup d'Etat démocratique bis
mig17
| 26-04-2015 19:45
En résumé mon cher JW, un coup d'état démocratique bis est la seule solution pour sortir la Tunisie de ce mauvais pas ?!
Commençons par faire une descente à Montplaisir et ensuite, les rats vont sortir tous seuls !
@kimdee
salah redeyef
| 26-04-2015 17:43
mais oui les islamistes sont la création de la CIA et d'israel ! mais bein sûr ! mais bien sûr !
Comem ça les islamistes deviennent les victimes et le grand satan américain le coupable !!!
C'est marrant puisque c'est le même message que celui de Ben Laden que celui de Al Baghdadi et que celui de tous les dae-chiens !!
ce n'est pas un hasard bien sûr !!
ah le jour où les musulmans commencent à utiliser leur cerveau pour réfléchir on en finira avec le terrorisme
LA GUERRE DE CHAAMBI : 11 QUESTIONS A JOHN WAYNE (1)
JOHN WAYNE
| 26-04-2015 17:35
Q- 1 : Vous avez publié il y a environ deux ans un article intitulé « Pourquoi la Tunisie va vers un Vietnam Islamiste » ou vous exposiez une vision pessimiste de la guerre que mène la Tunisie contre ses Djihadistes. Etes-vous aussi pessimiste aujourd'hui ?
JW : je ne suis pas seulement pessimiste mais je suis convaincu que sauf un changement de stratégie du Gouvernement Tunisien et de ses Forces Armées, la Tunisie va vers une véritable défaite militaire contre ces Djihadistes.

Q-2 : D'où vient votre pessimisme?
JW : Je fonde mon pessimisme sur mon expérience de haut cadre de la sécurité et d'ancien militaire et en me posant la question élémentaire suivante que tous les membres du gouvernement Tunisien et les hauts gradés doivent se poser.
Qu'est ce qui fait qu'un pays perd une guerre ?
Le meilleur exemple contemporain est celui de la guerre du Vietnam car il implique comme dans le cas de la Tunisie un gouvernement ayant sacrifié son aspect de souveraineté et qui est sous influence de puissances militaires étrangères.
La Tunisie est sous influence Américaine. Les Etats Unis ont infiltré son armée et l'ont poussé à un coup d'état militaire. Ce même gouvernement Américain a ensuite exigé un gouvernement par intérim, un démantèlement de l'ancien régime et de ses hauts cadres, le rapatriement des islamistes Tunisiens, la tenue d'élections protégées par l'armée Tunisienne, et la formation de gouvernements incapables de gérer la crise sécuritaire.
Les gouvernements Tunisiens élus ont perdu toute autorité car l'autorité de l'état Tunisien a été reléguée à un autre niveau et qui se trouve chez les puissances qui ont main mise sur la Tunisie, à savoir les Etats Unis et le Qatar.
Ce qui signifie automatiquement que les islamistes Tunisiens qu'ils soient hommes politiques ou terroristes, sont d'emblée protégés puisqu'il faut faire plaisir au Qatar. Ce qui explique aussi que ces même terroristes une fois arrêtés passent entre les maillons de la justice et ne font jamais l'objet de procès puisque toute condamnation vexerait le Qatar qui y verrait une persécution de ces mêmes islamistes.
Ce même gouvernement Tunisien subit aussi les pressions des Etats Unis à travers l'Ambassadeur Américain qui semble exiger lui aussi une protection des islamistes Tunisiens pour des raisons de soi-disant cohabitation démocratique. Ce même gouvernement Américain oublie volontairement ou non que ces mêmes islamistes Tunisiens sont à la source de la crise sécuritaire puisqu'ils protègent, influencent, et imposent des mouvements parallèles plus ou moins violents de jeunes qui ont basculé dans l'islamisme.
Les Djihadistes Tunisiens qui ont fait leur apprentissage en Syrie ou en Irak, bénéficient d'une immunité liée aux pressions politiques du parti Enahdha et des autres partis islamistes qui eux-mêmes bénéficient de la protection des Etats Unis et du Qatar. Ces Djihadistes grossissent donc les rangs de cellules externes qui attaquent l'armée à Chaambi en se rendant en Libye puis ensuite dans la région de Chaambi, ou de cellules internes qui sont pour le moment dormantes.
Le gouvernement actuel et celui précédent qui était islamiste, semblent aussi fermer les yeux sur le danger que représente la Libye en autorisant les leaders de mouvements Djihadistes Libyens à transiter par la Tunisie ou ils ont créé de véritables bases logistiques en toute impunité. Un de ces cerveaux Djihadistes est Abdelkrim Belhadj qui a comme base secondaire la Tunisie ou il confère régulièrement avec des membres du parti Enahdha y compris avec Rached Ghanouchi.
LA GUERRE DE CHAAMBI : 11 QUESTIONS A JOHN WAYNE (2)
JOHN WAYNE
| 26-04-2015 17:34
Je rencontre quotidiennement des hauts cadres de la sécurité dont le moral est très bas car ils vivent cette influence politique néfaste sur leurs actions destinées à protéger la Nation. Par exemple, ils me disent que lorsqu'ils émettent des rapports d'intelligence faisant état de caches d'armes et de cellules dormantes dans un endroit donné, ils reçoivent immédiatement des instructions leur demandant de détruire de tels rapports ou de les classer sans suite. Il semble aussi exister une espèce d'hésitation chronique quant à des enquêtes qui mèneraient a la découverte de cellules dormantes internes à la Tunisie.
Les factions intègres et Nationalistes de l'armée, de la Garde Nationale, et de la Police ont les mains liées à cause d'une espèce d'emprise bureaucratique néfaste qui impose des règles démocratiques et de droits de l'homme dont les terroristes profitent pour progresser dans leur stratégie d'effondrement de la Nation Tunisienne par une guerre d'usure et des attaques terroristes de plus en plus fréquentes et de plus en plus meurtrières.

Q-3 : Je ne comprends toujours pas ou se trouvent les faiblesses de la Tunisie dans sa guerre contre les Djihadistes ?
JW : Comme je l'ai mentionné ci-dessus, les guerres sont perdues lorsque qu'il n'existe pas de haut commandement fort, autoritaire, et intègre.
Napoléon a gagné la plupart de ses guerres car il savait se comporter en chef de guerre, était fort de personnalité, était intelligent, était autoritaire, et surtout était intègre. Napoléon n'aurait jamais accepté une influence étrangère dans sa conquête de l'Europe.
Revenons encore à l'exemple du Vietnam qui est l'exemple de guerre de décolonisation le plus spectaculaire de ce siècle.
Le gouvernement du Vietnam Nord était composé de leaders intègres et incorruptibles. Il y a avait d'abord Ho Chi Minh qui avait cumulé des décennies de lutte nationaliste et dont le coté simple, calme, philosophe, ascétique, et intelligent fascinait le peuple Vietnamien.
Mais Ho Chi Minh était aussi entouré de véritables cerveaux comme Ph'm V'n ''ng. Alors plus jeune, je me rappelle avoir été frappé par Pham Van Dong qui lors d'une de ses visites à Paris se tordait de rire en accordant des interviews aux journalistes Français. C'est en observant Pham Van Dong parler en riant aux actualités à Paris alors que son pays était encore bombardé nuits et jours par les B-52 de Nixon, que j'ai compris que le Nord Vietnam allait battre militairement les Etats Unis.
Mais il y avait aussi Von Nguyen Giap, le Napoléon des temps modernes qui alliait intelligence et ténacité. La femme du général Giap était morte en prison pendant l'occupation Française ce qui avait fait du général Giap un homme doté d'une détermination hors du commun. Le général Giap n'avait jamais eu vraiment de formation militaire mais il était Nationaliste, fort, et intègre.
Le gouvernement du Sud Vietnam avait énormément de similarités avec celui de la Tunisie actuelle. Apres le coup d'état contre le Président Diem de 1963, le Sud Vietnam bascula dans l'instabilité politique puisque ce gouvernement était un gouvernement de marionnettes dont le haut commandement était l'ambassade Américaine à Saigon. Ce qui faisait que le moral des troupes Sud-Vietnamiennes était constamment au plus bas à cause de l'absence de leader Sud-Vietnamien.
L'absence d'un leader intègre et autoritaire fait que les armées perdent les guerres car la notion de leader est liée à celle de moral, qui est elle-même vitale dans un conflit militaire.
La Tunisie ne dispose pas de leaders intègres et respectables.
LA GUERRE DE CHAAMBI : 11 QUESTIONS A JOHN WAYNE (3)
JOHN WAYNE
| 26-04-2015 17:33
BCE ne possède ni la trempe, ni l'intelligence, ni le charisme, ni l'intégrité nécessaires à un chef de guerre. Ces faiblesses de leadership sont la cause principale des revers que subit l'armée Tunisienne depuis la révolution. Le moral des hommes est très bas.
BCE pense bien faire en rencontrant des hommes comme l'ambassadeur des Etats Unis, George Soros, et John McCain car il voue aux Américains un culte de la personnalité depuis le jour où il allait faire des rapports sur Ben Ali aux différents ambassadeurs Américains qui ont été en poste a Tunis. Il oublie que ce sont ces mêmes influences et visites étrangères qui font que le moral de l'armée et de la Garde Nationale est bas car cette influence étrangère est vécue par ces hommes comme une humiliation.

Q-4 : Qui sont d'après vous les responsables de la situation de pourrissement sécuritaire qui existe en Tunisie aujourd'hui ?
JW : Les Nation sont sauvées par les leaders et détruites par les opportunistes et les traitres.
Il y a bien sur les hauts gradés qui ont obéit au gouvernement Américain dans le putsch du 14 Janvier 2011 et qui ont démantelé le gouvernement de Ben Ali et son appareil sécuritaire. Mais aussi ceux du gouvernement par intérim qui ont été les porte-paroles du plan de démantèlement de la Tunisie par les Etats Unis et le Qatar, et en particulier BCE.
Les actions de BCE sont celles qui à mon avis ont été les plus fatales à la Tunisie.
Elles sont de deux types :
1-Politiques : par le rapatriement des islamistes et leur libération des prisons Tunisiennes ou ils purgeaient des peines pour complot contre la sécurité de l'Etat.
2-Militaires : par la coopération avec CENTCOM et le Qatar lors d'accords secrets signés à Doha et qui permettraient aux forces spéciales de l'OTAN de s'attaquer à Kadhafi par la Tripolitaine Ouest. La mort de Kadhafi a fait de la Libye un réservoir inépuisable de Djihadistes et d'armes qui se retrouvent en Tunisie de manière générale mais aussi dans la région de Chaambi.
Et aujourd'hui, dans une situation de pré-assaut islamiste sur la Tunisie, c'est ce même BCE que nous retrouvons au Palais de Carthage en tant que Commandant Suprême des forces armées sachant que l'homme en question est responsable de la catastrophe sécuritaire actuelle.
Il s'agit d'une situation d'absurdité politique qui garantit à la Tunisie un effondrement à long ou à moyen terme.

Q-5 : Quels sont d'après vous les scenarios graves possibles ?
JW : Il y a tout d'abord la forte possibilité d'une attaque interne simultanée, coordonnée, et concentrée sur les casernes et les préfectures. Ce que j'ai nommé l'Offensive de Têt Islamiste. Une telle attaque a été déjouée il y a de cela quelques mois.
Mais le scenario le plus probable est aussi la prise d'une ville entière, mitoyenne de la région de Chaambi, par des groupuscules Djihadistes armés avec occupation des préfectures, et prises d'otages de civils. Une attaque lors de laquelle les forces armées seront forcées a des négociations et plus tard a une prise d'assaut. C'est à mon avis le scenario futur le plus probable. Un tel scenario serait de très mauvais augure et signalerait un effondrement du pays et de ses structures.
Une attaque aérienne de type 11 Septembre sur la ville de Tunis est en préparation depuis environ 2 années. Celle-ci aurait également un effet catastrophique sur le fonctionnement de l'état et créerait un état de panique généralisé.

LA GUERRE DE CHAAMBI : 11 QUESTIONS A JOHN WAYNE (4)
JOHN WAYNE
| 26-04-2015 17:33
Q-6 : De tels scenarios sont t ils vraiment possibles ?
JW : Oui absolument, mais il y a chez le Tunisien une volonté de suppression mentale quant à la possibilité de tels évènements. Le Tunisien est au stade où il remplace volontairement sa peur du lendemain par un optimisme chancelant. Personne n'aurait cru que le Musée du Bardo subirait un jour une attaque terroriste, ou que la Tunisie plongerait dans une guerre de moyenne intensité à ses frontières avec l'Algérie. Il s'agit de la faiblesse intellectuelle du Tunisien qui croyait même faire une révolution exemplaire dans le monde pendant que le chef d'état d'un pays souverain retranché au Palais de Carthage négociait sa fuite vers l'Arabie saoudite ou son assassinat, avec des mercenaires Tunisiens de l'OTAN.

Q-7 : Quels sont vos solutions ?
JW : Mes solutions sont politiques et militaires.
Politiques : Je vous renvoie à mon récent article publié sur Tunisie-Secret.
Militaires : L'armée Tunisienne commet une erreur de stratégie élémentaire qui pourrait lui couter gros.

Q-8 : Quelles sont d'après vous les erreurs stratégiques de l'armée Tunisienne dans la région de Chaambi ?
JW : Ces erreurs sont très graves et peuvent être résumées ainsi :
1-Le relief de la région de Chaambi est similaire à certaines régions dans lesquelles le FLN combattait les paras Français. L'erreur des paras Français était de procéder a des opérations de ratissage en larguant des hommes par hélicoptères ou par avions ce qui faisait la joie du FLN. Car le FLN procédait ensuite à des embuscades lors desquelles les paras Français accusaient de lourdes pertes même si les groupuscules du FLN étaient ensuite détruits. Mais chaque para tué constituait une étape importante de la guerre psychologique que le FLN menait contre la France.
Il en était de même au Vietnam. Le général Westmorland procédait a des opérations appelles « search and destroy' lors desquelles il envoyait ses hommes traquer le Viêt-Cong dans la jungle. Des opérations qui se soldaient par la mort de dizaines de GI même si le Viêt-Cong repéré était ensuite détruit par les avions de chasse Américains. Au total et sur une dizaine d'année, le général Westmorland perdra 60000 hommes et la guerre elle-même.
L'armée Tunisienne commet la même erreur. Elle va chercher les Djihadistes qui les provoquent au lieu de les laisser entrer et de les encercler pour ensuite les détruire.
Autre erreur élémentaire, l'armée Tunisienne procède à un repérage terrestre ou aérien des groupuscules Djihadistes pour ensuite tenter de les détruire avec des bombes à précision. Celles-ci détruisent avec précision certes, mais touchent un territoire limité. De plus, ces bombes sont très chères et vont causer un essoufflement financier de l'armée.
L'armée utilise aussi des Howitzer qui sont précis mais aux effets en périmètre limités. Les Howitzer ne sont efficaces que si l'on utilise des dizaines en même temps, afin d'obtenir un bombardement simultané sur une large zone.
Autre erreur : entrer dans des zones boisées avec des blindés légers. Une erreur dont raffolent les Djihadistes car cela leur permet de détruire ces mêmes blindés à distance avec de mines qu'ils ont au préalable posé.


LA GUERRE DE CHAAMBI : 11 QUESTIONS A JOHN WAYNE (5)
JOHN WAYNE
| 26-04-2015 17:32
La meilleure stratégie serait celle qu'utilise Bashar Al Assad en ce moment et qui est une stratégie gagnante :
Il faut encercler les terroristes et les laisser entrer ou se manifester avant de les décimer.
Pour les décimer, le meilleur moyen est d'utiliser des bombes au Napalm qui sont bon marché et qui parce qu'elles consomment l'oxygène d'une zone très entendue, décimeront les Djihadistes sur de très grandes surfaces et les tueront même s'ils sont dissimulés dans des grottes ou des caves.
Autre point important :
Pour gagner une guerre, il faut toujours détruire les voies de ravitaillement de l'ennemi.
Si ces Djihadistes donnent encore du fil retordre aux forces de l'ordre, c'est qu'ils disposent d'une voie de ravitaillement solide. Je pense que les Djihadistes ont créé une véritable route Ho Chi Minh qui s'étend de la région de Chaambi au Sud Tunisien et qui longe la frontière Algérienne. Cette route est stratégique car elle se trouve entre la Tunisie et l'Algérie et donc dans un territoire neutre, montagneux, escarpé et disposant d'une protection naturelle liée a la présence d'arbustes qui peuvent servir de camouflage. Le Djihadistes fait donc un détour qui consiste à longer la frontière Tunisienne au Sud pour ensuite pénétrer dans une zone se trouvant entre l'Algérie et la Tunisie avant de remonter vers le Nord. Lors de ce trajet ils sont difficilement repérables. Il s'agit d'une route utilisée au temps de Ben Ali par les trafiquants Algériens et Marocains de drogue. Sauf qu'a l'époque de Ben Ali, notre plus grande protection de cette région provenait de l'armée de Kadhafi.
Dans toute guerre il faut pour gagner, détruire les voies de ravitaillement mais aussi encercler l'ennemi.
Ce qui veut dire que l'armée Tunisienne doit sceller la région de Chaambi en y créant des bases militaires espacées et qui encercleraient cette région en y coupant le ravitaillement qui proviendrait de complices dans des villes comme Kasserine.
Mais l'armée Tunisienne doit aussi agir en amont c'est-à-dire frapper au niveau de la zone de cette route Ho Chi Minh islamiste a son début qui se trouve plus au Sud.
L'armée Tunisienne ne progresse pas car elle s'attaque seulement à l'extrémité Nord de la route Ho Chi Minh islamiste.
Cette route doit être bouclée dans le Sud Tunisien ce qui signifie que la Tunisie doit acquérir de pays comme la Russie, la technologie de bombardiers lourds et qui permettrait un bombardement de type en carpette utilisant des bombes à fragmentation et au phosphore et sur un grand périmètre.
Quant au côté Ouest de cette route Ho Chi Minh islamiste, elle doit demeurer la responsabilité de l'armée Algérienne dont l'expérience n'a rien à envier aux forces armées Tunisiennes.
Ce qui signifie aussi que l'armée Tunisienne doit augmenter radicalement ses effectifs et qu'elle doit procéder a un appel au drapeau et mobiliser tous les jeunes entre 18 et 30 ans a un service militaire vers cette région du Sud Tunisien qui est la porte d'entrée Sud vers Chaambi.

Q-10 : L'armée Tunisienne pourrait-elle vraiment procéder à des bombardements massifs en utilisant du Napalm ?
JW : je pense que non car il faut se demander d'abord qui commande cette armée?
***

Q-11 : Avez-vous un dernier conseil à donner aux membres des forces de l'ordre ?
JW : Il faut agir vite car chaque soldat Tunisien tué est comme les paras tués par le FLN et la France en Algérie : un pas de plus vers l'effondrement de la Nation.

Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.




@salah redeyef
kimdee
| 26-04-2015 16:03
en résumé: l'islamisme est une création de la cia. ya khouya waqtech bech tfiq?
@aboub
kimdee
| 26-04-2015 15:57
vous ne pouvez sauvegarder un écosystème tout en l'exploitant, c'est comme vouloir avoir le soleil en pleine nuit. et ne rendez pas la nature responsable du terrorrisme humain! ce serait une catastrophe écologique que de vouloir détruire ce qui reste encore de naturel dans notre pays, tant est déjaà détruit historiquement et récemment!