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Tunisie - Pour Lobna Jeribi, les Tunisiens ne sont pas encore prêts pour la transparence (vidéo)
10/07/2012 | 1
min
Tunisie - Pour Lobna Jeribi, les Tunisiens ne sont pas encore prêts pour la transparence (vidéo)
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L’émission «Hiwar Khass» (dialogue privé) d’Ettounissia TV a choisi d’inviter cette semaine Lobna Jeribi l’élue d’Ettakatol à l’ANC, méconnue avant les élections par l’opinion publique et restée «discrète» par rapport aux médias.

Tout en clamant «le calme et le discernement», Lobna Jeribi affirme l’engagement de son parti Ettakatol au rôle conciliateur, engagement auquel elle se montre très attachée et entièrement dévouée. Elle a affirmé que le choix du parti de faire partie de la Troïka, et par conséquent du «gouvernement d’intérêt national» est un choix très difficile car il met en cause l’intérêt du parti en faveur de l’intérêt du pays. «Peu importe les prérogatives de l’un ou de l’autre, on doit se concerter et unifier nos positions», a-t-elle suggéré. Elle estime que les deux présidences, celle de la République et du Gouvernement sont fautives toutes les deux par rapport au dossier de Baghdadi Mahmoudi, car elles ne se sont pas concertées.

Evoquant le dossier phare pour lequel elle a été très active, celui de «l’OpenGov», Lobna Jeribi relativise ses engagements anciens en affirmant que «la transparence ne peut être instaurée du jour au lendemain. C’est un processus progressif qui se réalise petit-à-petit. Passer de 0 à 100% conduirait à un véritable échec ! Et puis c’est toute une culture qui s’installe dans le temps et à laquelle on doit être préparé. Ceci requiert évidemment des étapes à franchir».

Ainsi Lobna Jeribi n’est plus aussi enthousiaste par rapport à son projet d’OpenGov qu'elle continue, néanmoins, à défendre dans l'absolu, mais pas dans l'immédiat. Elle en est même arrivée à affirmer que les questions personnelles des élus et notamment celles relatives à leurs conditions de travail à l’ANC ne concernent en rien l’opinion publique. C’est pourquoi, il serait logique pour elle que les discussions soient faites à huis-clos.
 

R.B.H

10/07/2012 | 1
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