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Tunisie - Néji Zaïri : Voilà pourquoi le général Hamdi a démissionné
30/07/2014 | 1
min
Tunisie - Néji Zaïri : Voilà pourquoi le général Hamdi a démissionné
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Le rédacteur en chef de Mosaïque Fm, Néji Zaïri, est revenu aujourd’hui, mercredi 30 juillet 2014, dans l’émission Midi Show, sur la démission du chef d'Etat-major de l'armée de terre, le général Mohamed Salah Hamdi, en expliquant les raisons qui l’auraient amené à démissionner. Avant d’étaler les mobiles de cette décision, M. Zaïri a réaffirmé l’exactitude de cette information annoncée, dans la soirée d’hier, mardi 29 juillet 2014. « Ce n’est pas une intox. La démission a bien été déposée sur le bureau du ministre de la Défense depuis le 23 du mois en cours. Cela ne date ni d’hier ni d’avant-hier mais remonte à une date antérieure » a-t-il dit.

Néji Zaïri a également précisé que la seule personne habilitée à donner son accord ou son refus pour la démission d’un militaire est, selon la loi, le ministre de la Défense. « Le président de la République a la compétence de désigner les chefs de l’armée, mais il n’est pas de son ressort d’intervenir en cas de démission » a-t-il précisé. Quant aux motifs de cette démission, le chef de la rédaction à Mosaïque Fm a évoqué en premier lieu les multiples échecs du général Hamdi depuis sa désignation à la tête de l’armée. La visite du chef du gouvernement Mehdi Jomâa à la ville de Tebessa en Algérie où il avait rencontré le premier ministre, Abdelmalek Sellal avec nombre de responsables militaires algériens a mis au grand jour quelques défaillances dans la gestion de la lutte antiterroriste.

«A sa grande surprise, le côté tunisien découvre une absence de coordination en matière d’échange de renseignements entre les deux pays, car la présidence de l’Etat-major n’a pas présenté de demande aux Algériens en ce sens» a-t-il indiqué. M. Zaïri a ajouté que sous le commandement du général Hamdi, l’armée n’a cessé d’accumuler les erreurs tactiques ce qui a changé la donne en faveur des terroristes.

«Pas plus loin qu’hier, le raid aérien sur les cachettes des terroristes à Ouergha n’a pas été soutenu, sur le terrain, par les forces de l’armée de terre, chose qui aurait dû se passer. Outre ce manque de coordination, il est à noter également un manque de réactivité qui s’est révélé notamment le jour de l’embuscade sanglante du 16 juillet à Kasserine : l’intervention lancée pour secourir les soldats blessés et traquer les agresseurs n’a eu lieu que quelques heures après l’attaque. En somme des erreurs d’emplacement, de positionnement et de soutien» a-t-il détaillé. M. Zairi a critiqué, au cours de l’émission, certaines pratiques du président de la République, Moncef Marzouki et l’a accusé de chercher à soumettre l’armée nationale à sa volonté. A ce propos, il évoque le cas du directeur général de la sécurité militaire, Nouri Ben Taous, qui a été reconduit sur décision M. Marzouki et ce malgré les nombreux doutes sur compétence, selon ses dires.


30/07/2014 | 1
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