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Tunisie - Ali Laârayedh : Abou Iyadh est bien impliqué dans les violences et le trafic d'armes
26/03/2013 | 1
min


Tunisie - Ali Laârayedh : Abou Iyadh est bien impliqué dans les violences et le trafic d'armes
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Le chef du gouvernement, Ali Laârayedh, a accordé une interview au journal français "Le Monde", parue ce mardi 26 mars 2013, dans laquelle il est revenu sur plusieurs sujets.

Ainsi, M. Laârayedh a indiqué que la différence entre son gouvernement et celui de Hamadi Jebali est «un changement de ton», affirmant : «nous voulons être bien plus fermes, et plus décidés que jamais. Nous ne ferons aucune concession sur la sécurité des Tunisiens».
Pour lui, «le principal objectif que le gouvernement a réalisé jusqu'ici c'est la liberté, mais encore faut-il qu'il n'y ait pas d'atteinte aux droits des femmes, aux artistes et à la culture».

Interroger sur le fait qu’il redoutait l’"affrontement inévitable" avec les salafistes, le chef du gouvernement a expliqué qu’il a déjà eu lieu et continue, ajoutant : «C'est une fraction du salafisme qui prône la violence et le terrorisme. Il n'y a pas de dialogue avec ceux qui sont en guerre avec la société. Les autres, nous sommes contre leur projet de société, leur vision des relations entre les peuples, de la démocratie, des femmes, mais du moment qu'ils n'utilisent pas la violence, nous sommes confiants dans le fait que les Tunisiens n'opteront pas pour un tel projet».
Concernant Abou Iyadh, il a indiqué qu’il est bien impliqué dans les questions de violence et de trafic d'armes et que le ministère de l’Intérieur a failli l'arrêter il y a quelques mois lorsqu'il se trouvait dans la mosquée El Fatah. Mais parce qu'il y avait beaucoup de monde, les responsables ont pensé que le moment était inopportun, précisant qu’Abou Iyadh s'est enfui «déguisé».

Au volet des nombreuses armes saisies en Tunisie, Ali Laârayedh a assuré que «pour l'instant, il y a plus de saisies d'armes que d'actions armées, en soulignant qu’il n'y a pas de camps d'entraînement dans le pays, mais quelques individus qui se sont réfugiés dans les montagnes et qu’ils poursuivent».
Cependant, il s’est dit conscient, que vu les frontières difficiles à garder, notamment avec ce qui se passe en Libye et au Mali, la Tunisie n’est «pas à l'abri du terrorisme».

Synthèse I.N.
26/03/2013 | 1
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