Mme Souad Abderrahim
JE vous encourage
Tenez bon
La nouvelle mairesse de Tunis, Souad Abderrahim, s’apprête à devenir la coqueluche des médias, tant elle suscite la curiosité des lecteurs/voyeurs et tant elle n’est pas du tout avare pour leur fournir ce qu’ils souhaitent. L’élue d’Ennahdha ne se déplace plus jamais sans ses photographes, surtout quand elle fait semblant de travailler. Fine connaisseuse de la force de l’image et du populisme, elle ne se prive guère de ces filons qui lui réussissent si bien.
Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 juillet 2018, Souad Abderrahim est allée à l’avenue Habib Bourguiba et des rues avoisinantes pour prêter main forte aux ouvriers en compagnie de quelques membres de son conseil municipal élu et, bien entendu, de son ou de ses photographes.
On y voit une Souad Abderrahim rinçant le trottoir à grande eau, Souad Abderrahim peignant un mur en blanc (surfaçaire en dialecte tunisien), Souad Abderrahim enduisant un banc public en huile de bois, et même Souad Abderrahim en agent Onas assainissant un égout ou poussant une benne à ordures.
En une nuit, la mairesse a fait 50% du travail des agents de la mairie. Il n’est pas improbable qu’on la voie dans les prochaines 24 heures aider les agents de la légalisation de la signature ainsi que ceux de la copie conforme, conformément à l’image de tout homme politique populiste, en attendant de rejoindre la brigade qui tue les chiens errants aboyant sur son passage.
R.B.H
La nouvelle mairesse de Tunis, Souad Abderrahim, s’apprête à devenir la coqueluche des médias, tant elle suscite la curiosité des lecteurs/voyeurs et tant elle n’est pas du tout avare pour leur fournir ce qu’ils souhaitent. L’élue d’Ennahdha ne se déplace plus jamais sans ses photographes, surtout quand elle fait semblant de travailler. Fine connaisseuse de la force de l’image et du populisme, elle ne se prive guère de ces filons qui lui réussissent si bien.
Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 juillet 2018, Souad Abderrahim est allée à l’avenue Habib Bourguiba et des rues avoisinantes pour prêter main forte aux ouvriers en compagnie de quelques membres de son conseil municipal élu et, bien entendu, de son ou de ses photographes.
On y voit une Souad Abderrahim rinçant le trottoir à grande eau, Souad Abderrahim peignant un mur en blanc (surfaçaire en dialecte tunisien), Souad Abderrahim enduisant un banc public en huile de bois, et même Souad Abderrahim en agent Onas assainissant un égout ou poussant une benne à ordures.
En une nuit, la mairesse a fait 50% du travail des agents de la mairie. Il n’est pas improbable qu’on la voie dans les prochaines 24 heures aider les agents de la légalisation de la signature ainsi que ceux de la copie conforme, conformément à l’image de tout homme politique populiste, en attendant de rejoindre la brigade qui tue les chiens errants aboyant sur son passage.
R.B.H