Le statisticien Hassen Zargouni s’est amusé, sur sa page personnelle Facebook, à lancer des estimations relatives à la grève des enseignants, des estimations qu’il a voulues « raisonnables ». M. Zargouni part du nombre de professeurs qui donnent des cours particuliers et qu’il estime à 20 mille professeurs. Chacun de ces professeurs reçoit, comme indemnités supplémentaires au noir, un montant variant entre deux cents et dix mille dinars, soit une moyenne de deux mille dinars par enseignant. Un montant qu’il multiplie par dix mois, ce qui génère des recettes totales par an de l’ordre de 400 millions de dinars. Si ces professeurs payaient leur retenue à la source de 15%, comme la loi l’exige, l’Etat obtiendrait quelque 60 millions de dinars par an d’impôt de ces cours particuliers, sans parler des charges sociales exigibles également, mais jamais versées.
D’après l’analyse rapide de Hassen Zargouni, les enseignants peuvent à eux seuls assurer l'augmentation de salaire demandée par leur syndicat, dès lors que les donneurs de cours particuliers, parmi eux, s’acquittent de leur devoir fiscal. Et M. Zargouni de conclure : « avec des Si on peut mettre Tunis dans une bouteille ! (Elle l'est déjà !). »
R.B.H.
et si les trafiquants et les contrbandiers payaient leurs part, la Tunisie ira mieux.
pourquoi toujours fouiller les mêmes poches? pourquoi cet acharnement fiscal?
a quand une justice fiscale?
pourqoui ne pas appliquer une taxe sur la richesse comme le fait plusieurs pays?
Oui pour augmenter les profs combattants non pour les profs indignes de ce qualificatif.
Je ne serais pas choqué,***, mais dans le cas des profs cela crée deux classes d'élèves: ceux qui peuvent payer les cours particuliers, et les autres.Inutile de dire que les seconds ont moins de chance de réussir!
1- les prestataires de cours particuliers qui sont devenus commun(comme transport en commun) étant donné le nombre d' élèves, cette catégorie n'est pas syndicalement active car ces cours sont dispensés et payés durant la grève
2- les syndicalistes qui de temps à autre, peut être pour rompre avec la monotonie, déclenchent une gréve: souvient-on du 1er jour de la semaine bloquée en décembre 2014( grève déclenché pour dissuader le ministère de la retenue des journées de grève de novembre, et il n'a pas été procédé à la retenue); et voila , si les grévistes ont eu gain de cause en décembre , pourquoi ne pas refaire maintenant.
pas de problème ,les otages sont tjs là.