Invité de Midi Show aujourd’hui, jeudi 26 mai 2016, sur les ondes de Mosaïque Fm, l’élue de Nidaa Tounes Héla Omrane est revenue sur son intervention concernant Mehrez Boudagga. Mme. Omrane a affirmé que le parti Ennahdha doit prouver l’innocence de Mehrez Boudagga avant d’avancer qu’il s’agit d’un martyr soulignant que l’homme en question est originaire de sa ville natale, à savoir, la ville de Jammel et qu’ils sont même parents.
Entre temps, le dirigeant au sein d’Ennahdha, Samir Dilou est intervenu par téléphone pour réagir aux propos de la députée. Il lui a lancé un défi pour prouver qu’il y a bien eu des morts lors des attentats du 2 août 1987. «Je m’engage à lui présenter des excuses durant la prochaine plénière du mardi si elle arrive à le prouver», a-t-il affirmé.
Et d’ajouter que si Héla Omrane avait subi la moitié de la torture exercée sur Mehrez Boudagga elle aurait, même, pu reconnaitre l’assassinat de Chokri Belaïd ou de Kennedy.
Héla Omrane a répondu que le plus important est qu’il y a eu un acte terroriste indépendamment du nombre de morts, rappelant que les dirigeants d’Ennahdha ont déjà reconnu le recours à la violence durant la fin des années 1980.
On rappellera que Hela Omrane a exprimé, mardi, son indignation envers le mouvement Ennahdha après que la photo de Mehrez Boudagga ait été accrochée en évidence lors du 10ème congrès du parti islamiste avec pour légende « le martyr du mouvement ». L’élue déclare que Mehrez Boudagga avait été exécuté en 1987 à la suite de sa condamnation pour terrorisme après les attentats contre des hôtels à Sousse et Monastir. « Il y a un message qu’ils veulent passer : le terroriste d’hier est le martyr d’aujourd’hui » a-t-elle expliqué.
S.H
Commentaires (31)
Commenterhela a raison
Tous les moyens sont bons
Éloge aux imbéciles
Les arguments simplistes et enfantins de cet islamo-fasciste, ne sont qu'une justification de la terreur et de la violence CONTRE DES CIVILS innocents.C'est carrément irresponsable et dangereux de véhiculer de telles âneries, même dans un contexte de divergence politique. Dans la même foulée, faites- donc L'apologie des attentats du Bardo et de Sousse!
Bravo à Héla Omrane et son courage à dénoncer cet éloge au terrorisme clairement affiché par les islamo-fascistes
CRIMINEL PROUVE
Le ministère public de la Tunisie n'a pas changé, il est celui qui a condamné le terroriste!
@TOUNSIA2: Je te prie de comprendre la position de B.N, d'ailleurs, ce site a-t-il des ennemis qui veulent sa fermeture?!
Je reproche à Samir Dilou d'avoir donné des ailes aux résidus des deux dictateurs déchus
Samir Dilou n'a pas pris sa mission au sérieux, jusqu'à avoir encouragé ce «putsch démocratique» de Nidaa Tounes. Tous les serpents des dictateurs qui nous jouaient aux tortues, ont fait sortir leurs têtes de serpents dissimulées dans des carapaces de tortues où ils se cachaient tout le temps, attendant le moment propice pour s'emparer de tous les acquis de la Révolution du 14 janvier 2011. Maintenant, il répond à l'une de la deuxième génération des résidus de la dictature en Tunisie, qu'il aurait dû appeler à rendre compte des crimes de sa propre famille, déjà depuis 2011. Non pas maintenant, où elle ne pourra jamais plus se désister des mensonges qu'elle a tétés par son lait maternel.
Il ne reste plus à cette Héla Omrane que la fuite vers l'avant, par le biais de l'art du mensonge et de la désinformation qu'elle a hérité de sa famille «azlamiste».
Le reste demeure aux mains de la Divinité elle-même. Cette Héla Omrane veut nous dire, qu'elle a été aussi active dans les crimes commis par sa famille «azlamiste», bien qu'elle ne fût âgée que de 5 ans seulement.
Dans deux décennies, nous viendraient ses propres enfants pour s'immiscer dans les crimes de leur maman, cette Héla Omrane elle-même.
Je le disais déjà : «la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre».
Les terroristes et assassins sont les martyres des islamistes!
@Modérateur de BN
Merci pour la réponse bateau
à tounsia2 et à BN. Gros malaise et des interrogations ...
C'est du moins ce que je ressens depuis quelques semaines.
Avez-vous des pressions de partis politiques et en particulier des pressions du parti islamiste.
Sinon comment expliqueriez-vous cette censure de la parole libre et souvent dénuée de toute agressivité et d'attaques personnelles ?
Ce qui est plus inquiétant est qu'un certain contributeur, assurément islamiste qui se distingue par son agressivité, ses invectives et son racisme, jouit lui, de la liberté totale d'expression et ses commentaires sont publiés sans aucune modération.
Ne doit-on pas censurer les propos racistes et ceux qui appellent à la haine qui font l'apologie du nazisme et qui semblent justifier les thèses les plus extrémistes ?
Nous sommes plusieurs à vouloir comprendre ce revirement et à réclamer une explication franche.
Merci BN.
B.N : On ne censure que ce qui tombe sous le coup de la lois tunisienne, on ne juge pas les idée ni les positions de nos lecteur et la censure n'est en aucun cas le but du journal, merci de votre compréhension