Le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fredj a affirmé, aujourd’hui, dimanche 26 mars 2017, que la visite rendue par la délégation parlementaire en Syrie, et dont il faisait partie, est bien plus profonde qu’une visite ou une simple rencontre avec un président, soulignant qu’elle y repartira.
Sahbi Ben Fredj a tenu à rappeler à tous ceux qui ont critiqué cette visite, notamment, Al Irada, Ennahdha ou encore Nidaa Tounes, que personne n’a soulevé la visite rendue par Moncef Marzouki, et avant lui Rached Ghannouchi, au président soudanais, Omar El Béchir, accusé de crimes contre l’humanité.
Le député a affirmé que cette visite a rappelé « le crime de la rupture des relations avec la Syrie », relevant que cette décision a permis de classer, politiquement, la Syrie en tant qu’ennemie de la Tunisie et a préparé le terrain pour le djihad en Syrie, sous une couverture « morale et légale ».
Il a également indiqué que cette visite contribuera à la victoire militaire de la Syrie contre le terrorisme en brisant l’isolement politique et diplomatique imposé à ce pays à partir de la Tunisie.
« La Syrie et la Tunisie sont les deux ailes d’un nouveau système : la première a remporté la guerre militaire, tandis que la deuxième a réussi la transition politique. […]. Nous sommes allés en Syrie, pour cela, et nous y retournerons », a-t-il a assuré.
S.H
Commentaires (39)
CommenterÇa depend de l'angle avec lequel on voit.
Que ce comique Sahbi Ben Fraj nous dise quand est-ce que les députés du parlement tunisien n'avaient pas défendu la cause des dictateurs.
Le peuple tunisien avait cru à la protection de ses intérêts par ses représentants parlementaires contre l'occupation française. Mais néanmoins, il s'est avéré après l'indépendance, que ce sont ces mêmes députés de tous les parlements de l'après 1956, qui ont trahi le sang de ce même peuple mourut en scandant «Barlamèn tounsi». Ce sont ces parlementaires qui avaient inconditionnellement soutenu les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali contre le peuple tunisien. Ils se sont transformés en des marionnettes aux services du despotisme, contre un salaire et des privilèges volés aux contribuables. Maintenant qu'ils ne trouvent plus dans la démocratie tunisienne ce dont ils attendent de profits personnels, ils se ruent vers les dictateurs des autres pays martyrs du monde arabe.
Ces champignons humains de l'espèce de Kotti, de M'Barka, de Rahoui, de ce Ben Fraj et Co., qui nous ont poussé dans l'ombre de la transition démocratique, savent très bien que leur vie politique est si courte comme celle de Brahim Gassas. Ils ne veulent pas quitter l'ARP sans les richesses acquises par leurs précédents homologues chez les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Le dernier de ces «représentants de leurs intérêts au nom du peuple» chez les dictateurs, possède des terres agricoles, quelques terrains et quelques maisons. Maintenant avec cette «maudite démocratie» qui les expose à nu sous les projecteurs de l'opinion publique, ils se déplacent des milliers de kilomètres, là où l'habituel argent sale coule à flot sous la table. Le commerce avec les cadavres devient une priorité. Le soutien des dictateurs meurtriers et génocidaires de leurs propres peuples, devient une obligation. Les bourreaux deviennent victimes et les victimes se transforment en de terroristes. La bonne cause fait demi-tour, là où Halima retrouve ses habitudes al-kadima. La démocratie devient l'ennemi des démocrates eux-mêmes et la dictature se transforme en la meilleure solution pour tenir sous contrôle les brebis arabes.
Députés du peuple, qui peuplent les endroits chassés de leurs peuples.
Honte à ces députés de la dictature, qui se transforment eux-mêmes en des dictateurs, voulant imposer au peuple tunisien l'approche à leurs homologues génocidaires de leurs propres peuples.
Ces députés nous tuent devant nos yeux, en notre nom et avec notre propre argent. Tous les dictateurs l'ont payé. Le défunt dictateur déchu Bourguiba l'a payé. Le dictateur déchu Ben Ali l'a payé. Eux aussi devront le payer, tôt ou tard.
Erratum
La Tunisie subit les conséquences de traitrises nationalistes.
Nahdha, la secte de quelques sudistes qui ont trahis, par leurs agissements indécents, les sudistes tunisiens les plus honnêtes, se trouvent ainsi en mauvaise posture, pour ne pas dire entre le marteau et l'enclume, ne sachant plus sur quel pied danser après s'être mis en mauvaise posture.
Le drame de leur traîtrise manifeste, commença avec quelques-uns, un peu plus vieux avant que les jeunes ne les rallient vers 2006 pour participer à ladite taitrise vers l'année 1986, lorsqu'ils étaient graciés par le despote, Ben Ali qui.lui-même fut soumis au chantage et à la traîtrise pour sa participation à ce complot avant que les jeunes de cette secte (proches parents entre eux-mêmes) ne les rallient vers 2006 pour participer à ladite taitrise tout en étant logés, nourris et blanchis et traités comme des nababs et ce essentiellement à Londres ainsi qu'à Paris. D'ailleurs c'est à partir de ces deux villes qu'ils commandaient Ben Ali à leur guise et lui donnaient soit des consignes ou des ordres pour satisfaire leurs exigences tant personnelles que familiales.
Donc pour sortir actuellement de ce sale pétrin, même suite aux entraides, "d'humanisme" immeritées qui leur ont été accordées par le Président Caïd Essebsi, peuvent se révéler insuffisantes pour sortir de ce sale pétrin ; leur indécence apparaît toutefois lorsqu'ils mirent un dame (des leurs) au devant de la scène (médias audiovisuels), en cobaye, pour commenter le sujet syrien,et comme prévu, elle ne pouvait apporter aucun éclaircissement ni réponse plausible, sauf d'être la risée de tout le peuple tunisien voire les pays arabes et certainement tant dautres.
Ceci dit, ce n'est que justice , et une appréciation favorable au peuple tunisien, que les vérités commencent à voir le jour dans ce pays qui ne mérite nullement tous ces sarcasmes et ces tracas subis ces six dernières années , surtout après avoir connu 23 ans de malheur et d'injustice.
Damas où Canossa pour certains !
Que du beau monde !