alexametrics
vendredi 29 mars 2024
Heure de Tunis : 03:07
BN TV
Saïd Aïdi : Certains discours politiques sont responsables de la vague de violence (audio)
05/12/2012 | 1
min
Saïd Aïdi : Certains discours politiques sont responsables de la vague de violence (audio)
{legende_image}

L'ancien ministre et actuel membre du bureau exécutif d'Al Joumhouri, Saïd Aïdi, ayant été victime d'agression hier à la Kasbah, est intervenu aujourd'hui mercredi 5 décembre 2012 sur la radio Express Fm afin de faire le récit de cette agression.

M. Aïdi a affirmé qu'il marchait, en compagnie de Chedly Farah également du parti Al Joumhouri, vers le mausolée de Farhat Hached, en dehors de la foule des manifestants. Il a précisé qu'il n'avait sur lui que sa carte d'identité nationale. Il a raconté que constatant la présence de membres des "comités de protection de la révolution", ils voulaient rebrousser chemin. Reconnus par les membres de ces comités, ils ont été attaqués et tabassés.

M. Aïdi a témoigné : "On m'a frappé sur la tête. Tombé par terre, on a continué à me taper dessus sur le visage, la tête et le corps. On a également agressé mon ami pareillement". Tout en remerciant des agents de l'ordre, Saïd Aïdi a affirmé que "sans l'intervention de ces agents qui m'ont protégé, l'agression aurait pu être beaucoup plus grave!".
Avec beaucoup d'amertume, M. Aïdi a déclaré: "Notre pays mérite mieux que ça! Hélas, certains responsables politiques et certains élus à l'ANC ont incité, dans leurs discours, à la haine et à la violence. Notre pays a plutôt besoin d'union, de tolérance, d'ouverture...".

Ensuite, commentant son agression, M. Aïdi a affirmé: "Ceux qui m'ont attaqué, je ne leur en veux pas, je les plains, car ils sont manipulés par des individus qui n'aiment pas le pays. On doit démasquer ceux qui se cachent derrière ces "comités de protection de la révolution" et on doit épargner à notre pays ces animosités et instaurer, plutôt, le dialogue".
Il a conclu par dire que sa réponse à cette agression "sera certainement politique" affirmant : "nous ne répondrons pas à la violence par la violence !".
D.M
05/12/2012 | 1
min
Suivez-nous